DE LA NAISSANCE A LA CONNAISSANCE

Quand j'accueille un enfant dans mon cabinet de kinésiologie, j'écoute sa maman me raconter la période de grossesse et la naissance. 

Les mots choisis par la maman pour évoquer le temps de l'accouchement racontent quelquefois des maux physiques mais également des maux émotionnels et énergétiques.  

Je deviens alors une oreille attentive, récoltant les mots qui racontent les maux...

Au-delà des mots entendus par mes oreilles, je capte également l’histoire derrière l’histoire, expérimentant encore et encore le lien que fait la MTC entre les oreilles, les reins et les pieds. 

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Ce schéma met en avant le fait que l’embryon est relié à l’énergie des reins et par conséquent, aux mémoires ancestrales. En effet, au moment de notre naissance, la lignée est derrière (ou avec) nous et leurs histoires également.

L’utérus (je préfère le mot « matrice » avec sa lettre M ) a été  terre d’accueil de l’embryon et du fœtus pendant 10 mois lunaires. 280 jours, avec des instants magiques tels que le 22ème jour (le cœur se met à battre) et le 40ème  ( c'est au 40ème jour que l'âme s'incarne par la fontanelle) et bien évidemment celui de la naissance proprement dite. 

L’étape de naissance est exigeante : véritable atterrissage (on arrive tout de même sur terre la tête la première) qui demandera un long travail d’incorporation, d’intégration du corps et de la matière. Pas tout simple au regard des 9 mois passés à flotter et à expérimenter l'apesanteur…

On oublie trop souvent que cela passe tout d’abord par accepter de se séparer du placenta qui représentait un prolongement de soi, sorte de jumeau ou de doudou. Cette phase est souvent plus douloureuse et délicate que de quitter le bain amniotique. Mais c'est une étape indispensable pour prendre sa place sur terre (« place en terre » = placentaire).

C'est à partir de l'espace sacré du coeur que l'on va pouvoir de se donner le droit de sortir des rôles dans lesquels le clan, consciemment ou inconsciemment,  cherche à nous maintenir. Pour véritablement naître à soi-même, il va falloir dépasser  limitations (l'imitation) et interdits ( inter-dits). Etre soi, c'est oser cesser d'être ce que les autres veulent que l'on soit ou ce que l'on pense que les autres veulent que l'on soit. 

Je vous propose deux exercices pour se sentir à sa place et s'ancrer dans la matière :

·      Pour développer sa place sur terre et au sein du clan : légèrement accroupis, les hanches souples, (posture de danse tribale)  marteler le sol en affirmant à haute voix : je m’appelle (+ prénom) et je  choisis d’être moi, solide dans mon enracinement à la Terre-Mère, libéré des entraves et des histoires non résolues de mes ancêtres. 

·       Pour développer sa place dans la fratrie : mouvements croisés de côté, en affirmant : je choisis de déployer mon potentiel et mon être infini,  je choisis l’eXpansion de mon potentiel.      

 Rien d’étonnant donc à ce que la vie nous propose maintes et maintes fois de rejouer ce passage de naissance. En effet, on retrouvera ce passage initiatique qu'est la naissance au travers du travail scolaire et au travers de la relation que nous entretenons avec notre travail.

Ainsi, si votre enfant ressent du stress dans sa scolarité, il peut être utile d’observer à quel moment la difficulté d’adaptation entre en jeu ( le stress exprime une difficulté d'adaptation). Ainsi, si le stress est à son maximum avant le test, c'est en lien avec la vie intra-utérine. Si c'est plutôt pendant le test ou l'examen, c'est au moment de la naissance, au travers de cette notion de passage. Si le stress subsiste après le test, ce sont les premiers instants de vie qui sont en jeu. 

Il est également fondamental de décoder ce qui est exprimé, verbalement ou non verbalement. Un enfant qui dit sans cesse : " c'est trop difficile, je ne vais pas y arriver " exprime ce qui s'est passé au moment de son engagement pour sortir du ventre maternel et au moment de l'expulsion. Celui qui a de la peine à s'enraciner peut être encore sous l'influence énergétique de la péridurale qui insensibilise le bas du corps et empêche de ressentir le contact avec la terre. Vous comprendrez aisément que provocations, péridurales, césariennes laissent des traces énergétiques qu'il sera sage de nettoyer et libérer...

Mais revenons à vous ! Comment êtes-vous dans votre travail ? Comment vous engagez-vous ? Acceptez-vous un travail qui ne vous correspond pas ? Etes-vous vraiment dans votre expansion ? Avez-vous un besoin viscéral de reconnaissance ?  

Prendre le temps de mettre des mots sur le travail de naissance ( le nôtre et celui de nos enfants) nous ouvre des portes, car naissance, connaissance, reconnaissance vibrent en résonance et sont intimement liés. 

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LE POIDS DE NOS ANCETRES

 

Si nous avons la chance d'avoir un bon métabolisme et un bon feu digestif, nous ne serons probablement pas sujet aux prises de poids.

Mais quelquefois dans notre vie, nous mettons beaucoup de soin pour ne pas prendre de poids  ou pour en perdre. Quelquefois, malgré toute notre bonne volonté et malgré un travail sur nos émotions et un plan alimentaire pertinent, cela ne fonctionne pas.

 Rageant, non ? 

Et si certaines de nos petites rondeurs et certains de nos  kilos en trop étaient en lien avec nos ancêtres ?  Ce serait bien arrangeant, vous en conviendrez !

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Revenons tout d'abord à notre corps. La digestion concrète des aliments ingérés et la digestion émotionnelle de nos histoires se passe au niveau de l'estomac. Le mot « digestion » nous indique que l’on a à gérer deux fois (di-gérer).

Le bol alimentaire continue ensuite son trajet dans l'intestin grêle. Long de 6-7 mètres, il est chargé de trier les informations nutritives, de les assimiler et de les intégrer. Les déchets seront évacués par le gros intestin, chargé en quelque sorte de laisser partir l’ancien pour faire de la place pour du neuf. En Médecine Traditionnelle Chinoise, l’intestin grêle et le gros intestin ont fonction de « 2ème cerveau ».

Et nos ancêtres dans tout ça ? Qu'ils nous soient connus ou inconnus, ils nous lèguent, bien malgré eux, des programmes qui ne nous sont pas forcément bénéfiques. Ils ont été les acteurs de leurs histoires, tout comme nous sommes les acteurs des nôtres. 

Mais alors ? Dans quelle région du corps sentons-nous que nous portons le poids de nos ancêtres ? Sur nos épaules, évidemment. Et ceci, même si nous le stockons ailleurs   (sur nos cuisses, autour du ventre …)

Le décodage de certains points de méridiens le confirme (cf : « le corps point part point » de Dr Gérard Athias).

 

11 IG : «  je porte le poids des ancêtres sur les épaules »

15 GI: « j’ai porté le poids des fautes de ma généalogie sur mes épaules »

Incroyable , non ?

Le plus souvent, nous n’avons pas  le corps que nous aimerions avoir, mais nous avons le corps que nous avons besoin d'avoir, et celui-ci vient en réponse à une histoire de notre clan. Le jour où l'histoire de nos ancêtres est pleinement intégrée, elle peut être éliminée. Alors, à cet instant, nos rondeurs, à cet endroit-là, n'ont plus de raison d'être. 

Plus d’infos sur ce sujet passionnant,  dans le stage « comment le poids transgénérationnel impacte notre silhouette »

http://www.kinessence.ch/cours/

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CONCENTRATION - DECONTRACTION

Avec le retour à l'école, c'est à nouveau la même rengaine. Mais finalement, que l'on soit enfant (élève) ou adulte, on en a tous besoin .... de cette fameuse concentration. 

QUELQUES FAUSSES IDEES SUR LA CONCENTRATION :

1. La concentration, c'est difficile

2. La concentration, c'est un peu prise de tête 

3. La concentration, c'est avant tout une histoire impliquant le cerveau

Entre nous ... si cela vous énerve que je répète intentionnellement le mot "concentration", c'est que vous êtes prêts à changer ! Cessez de dire sans cesse à votre enfant "concentre-toi"... et maintenant... concentrez-vous sur la suite pour finalement découvrir ce qu'il est préférable d'affirmer ! 

QUELQUES MEILLEURES IDEES SUR LA CONCENTRATION : 

1. Pas de concentration sans décontraction. La concentration n'est pas un état figé dans lequel le plaisir et la détente seraient absents 

2. La concentration commence par les pieds : un bon enracinement,  avec une réelle volonté de s'accrocher,   est indispensable

3. Le temps de concentration possible face à quelque chose de nouveau = notre âge en minutes (jusqu'à un maximum de 20). Pour un enfant de 10 ans, cela signifie qu'au bout de 10 minutes, il est nécessaire de prendre le temps de respirer profondément et de bouger un peu. Puis de se r-installer dans le corps

4. La concentration, c'est avant tout, une histoire de décision. Et c'est ensuite ... un apprentissage de tous les jours. Définir ce qu'on veut mettre dans notre bulle de concentration, c'est définir les priorités et choisir ce qui est important pour laisser le reste de côté.

5. La concentration nous invite à revenir au centre et à rester dans notre centre (dans notre corps et notre coeur) le plus longtemps possible. 

6. Humer de l'huile essentielle de citron, voilà qui fait des miracles pour mieux se concentrer...

 

Concentrez-vous sur cette image le temps de quelques respirations

Concentrez-vous sur cette image le temps de quelques respirations

 

POUR BOOSTER LA CONCENTRATION :  

1. Privilégier les petits-déjeûners protéinés pour éviter les hypoglycémies générées par un apport de sucre à un mauvais moment

2. Manger des noix, dont la forme rappelle étrangement celle du cortex

3. Boire suffisamment d'eau, en petite quantité

4. Intégrer le plaisir à l'apprentissage, par le biais de couleurs ou de jolis documents. La motivation est l'élément-clé de la concentration

5. Respirer amplement, pour apporter plus d'oxygène au cerveau

6. Porter votre attention sur le corps, et non pas sur la tête. 

EN CONCLUSION : 

Reviens (reste) au centre de ton corps et de ton expérience. Dans l’ici et le maintenant (main - tenant). Dans la décontraction et dans la joie d’habiter ton corps.

Je vous souhaite un beau voyage au centre de vous-même ! 

LE RENOUVEAU

Le site Kinessence a fait peau neuve. Transmutation toute en douceur, qui va bien avec la perspective du retour des couleurs automnales. 

A l'heure de ce premier billet, je suis juste de retour de Séville et j'ai les yeux encore remplis de la lumière de cette ville magique. Là-bas, je me suis laissée émerveiller par les couleurs bleu-turquoise de l'Alcazar, qui vibrent bien avec celles de Kinessence.  

Ces variations de bleu, vert et turquoise m'ont enchanté et permis de faire des liens entre l'ancien et le nouveau. Entre le passé et le présent. 

Les promenades dans les jardins de l'Alcazar avaient ce mystérieux goût de déjà vu et ce délicat parfum de déjà connu. Quel bonheur de se laisser porter par cette magie ! 

C'était, le temps de quelques jours, un retour à l'essentiel. Des instants hors du temps, permettant le renouveau à l'intérieur de soi. 

Comme elle est simple, la vie, quand on la regarde avec les yeux du coeur et les yeux de l'âme !