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BRAIN GYM EN CONSCIENCE : latéralité / mouvements de la ligne médiane /cortex

BRAIN GYM EN CONSCIENCE vous parle de ma manière de pratiquer le Brain Gym : avec une conscience de la respiration et de la posture, inspirée de mes pratiques corporelles (Qi Gong, Yoga), musicales (piano, chant, souffle-voix, coordination respiratoire), énergétiques et artistiques (calligraphie).

Je vous présente ici quelques exercice de latéralité et de passage de la ligne médiane.

Pour les mouvements croisés, je vous invite à lire mon article de blog : https://www.kinessence.ch/news/2017/4/10/la-symbolique-des-mouvements-croises

Dans la série “Brain gym en conscience”, commençons par L’ELEPHANT : Les pieds et les oreilles sont reliées en Médecine Traditionnelle Chinoise : ils ont une même forme embryonnaire, que l'on retrouve également dans les reins.

En pratique : placer un bras devant soi, et déposer la tête sur la même épaule que le bras. Dessiner un huit couché devant soi, tout en laissant le bassin se mouvoir naturellement

Effets bénéfiques : On ressent une certaine chaleur dans les oreilles avec cette activation. En Brain Gym, l'exercice de l'#éléphant est souvent indiqué pour travailler la #mémorisation. Il nous invite à dessiner comme de grandes oreilles devant soi, en forme de 8 couché.

D'une certaine manière, il entre en résonance avec l'expression "avoir une mémoire d'éléphant", dans un contexte de mémoire auditive. Pourquoi pas répéter à haute voix les informations à retenir tout en pratiquant cet exercice ? C'est l'idéal pour les enfants kinesthésiques qui ont besoin de bouger pour apprendre.

Vous le savez ou pas : l'éléphant se sert de ses pieds pour écouter les appels des autres hardes, grâce aux vibrations transmises au travers du sol, par les pas des autres éléphants, et ceci surtout quand il s'agit d'éléphants qu'ils connaissent. On est ici avec une reconnaissance de vibration sonore ! Bel exemple des liens entre pieds et oreilles.

La leçon de conscience : souvenez-vous que les oreilles captent les vibrations du ciel, alors que les pieds captent les vibrations de la terre

Dans la série "Brain Gym en conscience", je vous présente la RESPIRATION VENTRALE qui est un exercice de latéralité.

Plus que jamais : respirez, respirez en conscience. Expirez et relâchez vos peurs, puis inspirez la vie, la vitalité, la bonne santé !

En pratique : poser une main sur le nombril et respirer amplement par le ventre. Le ventre se gonfle sur l’inspire et se dégonfle sur l’expire.

Effets bénéfiques : une meilleure oxygénation du corps et du cerveau, un apaisement des émotions. Par extension, une activation de notre 2ème cerveau, avec notamment l’intestin grêle et son rôle de tri, ainsi que d’assimilation et d’absorption.

L'intestin grêle nous invite à trier les informations et à utiliser le discernement pour y laisser entrer (ou pas) ce qui vient de l'extérieur. Ce qui est bon pour nous - tout ce qui émet de bonnes vibrations ( la connexion avec la nature, les pensées positives, une alimentation saine, nos sourires...) - est bon à assimiler et à intégrer. Notre santé commence par notre ventre, et la respiration ventrale permet un meilleur centrage et une subtile connexion à notre ventre.

La leçon de conscience : en respirant par le ventre, on se met en lien avec notre nombril, qui nous ramène à notre cordon ombilical et à nos premiers instants de vie. Mettre cette partie du corps en conscience a pour effet d’agir, à un certain niveau, sur les lignées. Tous les individus ont été reliés à leur mère de cette manière. De génération en génération. Il est sage de respirer en conscience pour nettoyer les lignées et libérer ce qui doit l’être.

La respiration ventrale : simple mais tellement efficace et indispensable pour les hypersensibles qui ont tendance à se laisser déborder par leurs émotions.

A privilégier également dans les troubles du sommeil, pour amener du calme et de la sécurité.

A pratiquer en famille : les enfants , qui sont dans la bulle énergétique de leur maman jusqu’à l’âge de 7 ans, vont mettre en avant ce que les adultes n'ont pas résolu. Main dans la main, il est temps d'agir ensemble. En respirant en conscience, vous changez le taux vibratoire de votre foyer.

Petits plus : respirer en conscience une huile essentielle qui amène du calme et du réconfort : la #lavande. Elle a pour mission de nous "laver". Nous laver de nos doutes et de nos peurs

Dans la série "Brain Gym® en conscience", le DYNAMISEUR est un exercice de latéralité. C’est un mouvement qui permet de conscientiser la ligne médiane du corps, laquelle sépare autant qu’elle réunit les côtés gauche et droit du corps.

En pratique :

2 variantes à pratiquer, en étant conscient de sa respiration

1. Directement au sol : les ischions plantés dans le sol, les mains posées sur les genoux. Se replier sur soi, le menton sur la poitrine et pousser le sommet de la tête avec l’intention de grandir, le dos faisant un mouvement circulaire et fluide.

2. En posture assise, les mains sur le bureau, les pieds profondément enracinés. Poser la tête sur le bureau, lever le front en prenant appui sur les avant-bras. C’est un peu comme le bébé de 4-5 mois qui, couché sur le ventre, se met à soulever sa tête et découvre avec émerveillement le monde environnant.

Les effets bénéfiques du dynamiseur :

La posture assise prolongée a tendance à tasser les vertèbres et à nous "rétrécir". Physiquement, le dynamiseur favorise l’élongation, pour redonner de la souplesse au dos (souvent chargé de notre passé) et pour le libérer des attitudes de sur-focalisation. On retrouve ainsi plus de #fluidité.

Je vous conseille de :

- marquer un temps de pause après le mouvement circulaire, au sommet de la posture de verticalité, en ouvrant vraiment les épaules vers l’arrière - ce qui aura pour effet d’ouvrir le chakra du cœur et le thymus.

- penser en termes d’élongation et de flux, entre le haut et le bas, comme pour vous permettre de vous relier entre terre et ciel

- mettre des mots sur l’inspire : « J’inspire la vie et la vitalité » & sur l’expire : « Je diffuse cette énergie vitale en moi »

La leçon de conscience au travers de cet exercice :

Le dynamiseur amène plus d’énergie, grâce au souffle conscient. Il nous demande de nous redresser, tout en restant dans la fluidité. Il engage la ligne médiane et le canal énergétique au centre de notre corps : le Vaisseau Conception (du périnée à l’intérieur de la bouche).

Vraisemblablement inspiré des postures du #sphinx et du #cobra, en #yoga, le dynamiseur permet une connexion terre- ciel et nous rappelle qu'une des clés de notre bien-être est dans la reliance au souffle.

Prenons le temps de souffler et de nous poser, pour nous recharger. C’est par le souffle et l’ancrage à la terre que la régénération se fait. Restons au centre de nous-même et prenons soin de nous.

Je vous parle ici de l’exercice des BALANCEMENTS, que j’aime appeler « balancement – bercement » car il évoque pour moi un retour à la vie intra utérine et au mouvement de bercement dont a besoin le petit enfant.

Notre bassin est un réceptacle d’énergie. Une sorte de bassine-chaudron dans lequel mijote une potion magique que l’on pourrait appeler élan de vie ou confiance dans la vie. Laisser le bassin se mouvoir doucement nous donne la possibilité d’expérimenter notre aisance face à cette zone du corps : ressentons-nous de la fluidité à l’intérieur ou sommes-nous dérangés par la rigidité liée aux os de notre bassin ?

En pratique :

L’enfant s’assied par terre (ou éventuellement sur une chaise) et laisse bouger son bassin, comme une algue au fond de l’eau. Le mouvement ne doit pas être contrôlé par la tête mais fonctionne comme une ondulation. Il active notre liquide céphalo-rachidien, favorise le passage de la ligne médiane et permet de sortir des blocages. Il est le mouvement idéal pour les enfants kinesthésiques, qui ont besoin de bouger pour apprendre. Facile à adapter en classe, en faisant des tout petits mouvements.

(Autres variantes possibles dans "Génial, j'y arrive enfin" p. 28 )

Les effets bénéfiques : relance du liquide céphalo-rachidien, ce fluide transportant des nutriments, des neurotransmetteurs et des hormones. Il évacue aussi les toxines du système nerveux central et refroidit le cerveau.

La leçon de conscience : ce retour dans le milieu aquatique fait émerger le souvenir de notre temps dans le ventre maternel. En apesanteur, nous pouvions nous laisser porter et flotter. Sur terre, même s’il est indispensable de planter nos racines, nous pouvons retrouver cet état de détente et retrouver le chemin de la connaissance (la conscience d'où nous sommes venus).


D'autres explications sur d’autres mouvements … au fil du temps !

Merci pour vos partages et vos commentaires sur cette manière de pratiquer le Brain Gym en conscience.

Vous trouverez ce même état d’esprit dans mon ouvrage “Génial, j’y arrive enfin “ et dans “Génial, le jeu qui met ton corps et ton cerveau en mouvement”

A commander sur www.kinessence.ch/mes-ouvrages


DANS LES COULISSES DE "GENIAL, J'Y ARRIVE ENFIN !"

Pour les 5 ans de parution de “Génial, j’y arrive enfin”, je me suis amusée à me souvenir combien écrire un livre est toute une aventure. Je vous livre ici quelques épisodes de CE QUI S’EST PASSE dANS les coulisses !


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SORTIE DE PRESSE :

Fin février 2016, l’excitation est à son comble. « Génial, j’y arrive enfin ! » allait sortir de presse ! Le 1er mars 2016, c’est le grand jour ! Celui qui correspond à la naissance !  Je vais enfin avoir mon « bébé » dans les mains. Complètement euphorique et dopée par cette incroyable aventure, je décide de prendre 400 livres du stock de mon éditeur et de les mettre dans le coffre de ma voiture !!!! Innocence de femme qui n’a pas réalisé que la voiture, alourdie d’un peu plus de 400 kgs, allait presque toucher par terre ! J’étais tellement sur mon petit nuage rose que je n’avais pas pris en compte cette réalité ! La tête dans les étoiles, et les pieds bien enracinés …. Oh combien de fois je le préconise !!! A chaque fois que je vais reprendre du stock pour honorer les commandes, on en rit !!! Ma voiture a été juste géniale et bien tenu le choc, croyez-moi !



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UNE GENIALE COLLABORATION, MAIN DANS LA MAIN

1er juin 2015 - 1er mars 2016. Le hasard qui me fait rencontrer une graphiste juste géniale, avec qui la collaboration sera parfaitement fluide. Une mise en page et des illustrations, temps de gestation de 9 mois : tout projet trouve sa réalisation 9 mois plus tard. Notre carburant dans notre collaboration, c’était l’eau chaude en phase créative, et le prosecco ou l’Aperol Spritz en phase récréative !

Avec Agnès Schüpbach (www.lemoneddesign.ch) , une idée + une idée, cela fait au moins 3 idées. Un peu comme dans l’équation : un père + une mère, cela donne un enfant. 1 +1 = 3, c’est la géniale équation d’une association faite pour s’entendre. En plus, je l’ai rencontrée autour de ma date de naissance ! A un jour près !!! Je vous le dis : Agnès, c’est mon ange dans mes projets créatifs. Elle est aussi l’illustratrice de mon jeu …et, bien évidemment, celle de ma prochaine gestation (chut ! vous n’en saurez pas plus pour l’instant !)


 


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UN LIVRE DIFFERENT :

Savez-vous pourquoi « Génial » est génial ? C’est la synthèse entre 1. mon expérience de maman, 2. d’enseignante, 3. de kinésiologue. Vous y trouverez : 1. des mises en mouvement (Brain Gym), 2. de la gestion émotionnelle, 3. des stratégies d’apprentissage.

Ses petits plus : 1. Il est réparti par tranche d’âge 2. Il est très joliment mis en page et illustré 3. Il offre une vision positive de l’apprentissage, orienté vers les solutions concrètes.

Le plus joli compliment que j’aie reçu est celui d’un libraire de Payot Lausanne, qui, alors que je lui demandais s’ils avaient ce livre dans les rayonnages (je ne le voyais pas), me propose de me le montrer !!! J’ai bien dû lui avouer que j’en étais l’auteure. Et c’est là qu’il me dit que ce livre est totalement différent des autres, justement parce qu’il y a toutes ces facettes !


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J’Y ARRIVE ENFIN !

Pendant ce temps de gestation qu’est le temps d’écriture, 2 temps forts de rencontre : celle avec mon éditeur, une première fois, qui accepte mon projet et respecte mon souhait que le texte ne soit pas changé. Une deuxième fois, pour discuter du titre et de la couverture : il nous donne quelques jours pour trouver un autre titre et pour recréer une couverture plus explicite. Brain storming à fond, jusqu’à tomber sur « Génial, j’y arrive enfin ! ». Jamais je n’aurais imaginé combien cette formule un peu magique habiterait mon quotidien : « génial, j’y arrive enfin » … à me décider à faire mon administratif, à comprendre comment il faut faire ce truc à l’ordinateur, à ranger mes affaires  … et j’en passe !).


ENTETEMENT : J’ai quelquefois la tête dure : lors de la rencontre avec l’imprimeur, en compagnie de ma graphiste, il nous a été suggéré un grammage de papier. Que je n’ai pas enregistré correctement. Conséquence : la première édition de mon livre pesait juste un peu plus d’un kilo ! Avec des frais de port très élevés pour la France et la Belgique ! Et bien … je me suis accrochée et j’ai décidé de faire mieux pour la deuxième édition ! C’était un entêtement bien cher payé mais j’étais tellement heureuse que mon livre traverse la frontière !

Pour la deuxième édition : je change de photo, en choisissant une plus naturelle. Une qui me correspond mieux, et tant pis si elle n’est pas faite en studio. Retour à la simplicité, je me sens plus à l’aise. Besoin de rester humble et simple ! Et surtout je reviens au grammage plus léger ! Mes frais de port pour l’étranger seront sensiblement allégés ! Tout semblait parfaitement aligné pour cette deuxième édition, mais c’était sans compter sur un imprévu ! C’est l’étape du lâcher prise !

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ERREUR DE COULEUR :

Pour la première édition : la couleur de la couverture avec son bleu turquoise m’avait particulièrement fait vibrer ! pour la deuxième, j’y vais les yeux fermés. Sans demander de maquette préalable. Et là, quand je vais chercher du stock, je découvre une couleur qui n’est pas celle de la première édition : elle est beaucoup plus verte, beaucoup moins turquoise. Je fais le poing dans ma poche, sans rien dire… essayant de me rassurer que tout est juste. (impossible de penser que ces centaines de livres pourraient être brûlés, car ne respectant pas mes souhaits !) . Alors je me conditionne en me disant que le  vert est la couleur du chakra du cœur ! Mais c’est chaque fois avec un pincement de cœur que j’envoie un livre ! Fort heureusement, une édition n’est pas éternelle, et la suivante comblera toutes mes attentes : la couleur, la photo et le poids, tout comme il faut ! Juste génial !



SYNCHRONICITE et PETIT CLIN D’OEIL : “Génial”, est-il 100 % Suisse (ou pas) ?

J’avais à coeur de choisir un éditeur et imprimerie du coin. C’était une évidence pour moi, cet aspect local. Mais nous venons tous de bien plus loin que nous le pensons : dans mon transgénérationnel, j’ai une ancêtre venant de St Petersbourg, installée en Suisse Romande dans les années 1840. C’est mon aïeule à la 6ème génération ! Alors lorsque le hasard m’a fait rencontrer un éditeur originaire de ces contrées lointaines, j’y ai vu un signe. J’aime particulièrement ce petit clin d’œil entre mon éditeur (Slatkine) et ma généalogie. C’est comme si ma généalogie (et son aspect de « géniale logique »)  était avec moi dans ma créativité


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ECRIRE POUR ME METTRE HORS DU TEMPS

De quand date l’envie d’écrire ce livre ? Je me revois en train de sécher devant une rédaction, alors que j’étais adolescente ! Plus tard, dans mes études, je découvrirai la sérénité que m’apporte le temps de réflexion pour saisir les mots et les poser sur le papier. Temps d’intériorisation qui me comble par son aspect silencieux et quelque peu mystérieux.

Peu avant mes 50 ans, progressivement une évidence de rassembler ce qui se passe en séance de kinésiologie, et la conscience d’avoir une malle à trésors que la vie me demande de partager, plutôt que de garder pour moi. Cela va se passer par des multitudes de petits papiers, avec des idées qui vont dans tous les sens …Quand vous avez mon livre entre les mains, c’est un produit fini, bien organisé. Qui d’entre vous pourrait imaginer que c’est tout le contraire sur mon bureau ???


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MERCI, CHERS LECTEURS, CHERES LECTRICES ! SANS VOUS, L’AVENTURE NE SERAIT PAS SI BELLE ! Vous etes nombreux à l’avoir dans votre bibliotheque et c’est genial !

Au plaisir de partager avec vous un prochain ouvrage !

Vous pouvez me suivre sur Facebook (page Kinessence ) et sur Instagram pour des posts plus courts, et sur mon blog pour des textes plus longs !

www.kinessence.ch

QUELQUES CLES FACE AUX DEFIS SCOLAIRES

Une des clés pour faciliter l’accès aux défis du monde scolaire, c’est l’accès au “discours interne”, qui est cette petite voix qui nous permet de réfléchir en silence, dans notre  tête. Sans faire de bruit !

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Or l’enfant, dans son plus jeune âge, a besoin de commenter à haute voix ses faits et gestes. Il accompagne ainsi par le son de sa voix  ses jeux et plus tard, ses premiers apprentissages. C’est ainsi qu’il comprend le mieux, qu’il intègre véritablement, son corps lui offrant une caisse de résonance à ce que son cerveau essaie de structurer.

Vers l’âge de 9-10 ans devrait se mettre en place une fonction dans son cerveau lui permettant de se parler intérieurement, pour réfléchir activement et efficacement. Chez bon nombre d’enfants, ce discours silencieux ne s’enclenche pas ou que partiellement. L’enfant fait pourtant de son mieux mais c’est vraiment comme si sa réflexion tournait “dans le vide”.

Oh combien cela doit être rageant et frustrant pour ces enfants-là ! C’est comme s’ils étaient devant une porte fermée à double tour !

Et pourtant, il est super simple de remédier à cette problématique.

La clé se trouve dans la Médecine Traditionnelle Chinoise qui reconnaît dans les oreilles, les pieds et les reins un même espace de résonance :

à la base, une même forme embryonnaire, un germe qui n’attend que le développement de son potentiel

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Il suffit de frotter ou masser les reins, qui sont en quelque sorte les grandes oreilles de notre corps. De par leur position centrale, entre le haut (oreilles) et le bas (pieds) du corps, les reins nous ouvrent des portes pour un meilleur enracinement et une meilleure écoute.

L’écoute

  • au travers de l’oreille externe, qui capte les sons et les bruits à l’extérieur

  • et au travers de l’oreille interne ( l’écoute de notre petite voix qui nous guide pour nos choix et cette fonction du discours silencieux, nous permettant de réfléchir activement)

Masser les reins, ce n’est pas rien ! C’est idéal pour que la petite voix fasse du bruit à l’intérieur et que le cerveau intègre le contenu de la réflexion. Cela donne presque un super pouvoir : celui d’entendre ce qu’on se dit de manière silencieuse !

Alors oui, on pourrait également proposer le “massage des oreilles” du Brain Gym et cela fonctionnerait aussi bien. Mais la valeur ajoutée du massage des reins, c’est l’amélioration de l’enracinement.

Si l’on est déraciné et que l’on n’a pas conscience de nos racines, on « flotte » et on « vole » et l’attitude corporelle est celle d’une “fuite vers le haut”. Dans ces conditions, notre capacité à réfléchir ne peut pas descendre dans la matière !

D’autre part, en frottant nos reins, on chasse nos peurs et celles de nos ancêtres (le méridien Reins étant en lien avec les peurs) : nos mains qui massent vers le bas du corps signifient également qu’on est libres de redonner ces peurs à la terre, qui se chargera de les recycler.

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On gagne ainsi en confiance et c’est génial ! Confiance dans notre intelligence, confiance dans notre potentiel, confiance face aux acquisitions scolaires !

On retrouve ainsi notre potentiel, grâce à la densification de notre corps. Intégrer complètement notre corps, c’est bien le défi de notre passage sur terre et de notre incarnation. Grâce à cette pratique sur les reins, on est plus présent, plus concentré, plus actif dans la réflexion. Une réflexion qui devient plus dense, plus concrète, plus “corporelle”. Je vous rappelle en passant que la concentration commence par les pieds (par cet enracinement, qui montre que l’on accepte d’être ici et maintenant).

A utiliser largement pour le travail en classe (qui nécessite de “travailler dans sa tête”), pour les évaluations, les tests et les examens, et également pour les devoirs. C’est assurément un pas vers la clé du succès …. et il serait dommage que cette pratique si simple à mettre en place ne se transmette pas de bouche à oreille.

Il est bon de savoir que le massage des reins est aussi l’idéal pour l’apprentissage des langues étrangères. En effet, notre cerveau, quelquefois, identifie un danger dans le fait d’apprendre une langue étrangère (étranger = danger). “Danger et étranger “repérés par le cerveau reptilien, et qui vienneNt se mettre en opposition à la langue maternelle, que l’embryon reconnaissait déjà en vie intra utérine et qui lui offre la sécurité. Si, par le passé, des ancêtres ont été confrontés à des déracinements, on peut faire lâcher le stress en lien avec la généalogie, et ainsi permettre à l’oreille de s’ouvrir aux nouvelles mélodies de ces langues que l’on dit étrangères.

En guise de conclusion : pas besoin d’attendre l’âge de 9-10 ans pour pratiquer le massage des reins et il serait vraiment dommage de ne pas penser à l’introduire dans le cadre familial et scolaire ainsi que sur votre lieu de travail. Ceci d’autant plus que nos corticosurrénales - ces petites capsules disposées juste sur les reins et produisant l’hormone de stress appelé le cortisol - ont besoin de la chaleur de nos mains pour se recharger et pour ralentir le rythme. C’est un bon moyen de s’éviter un burn out !

A bon entendeur, salut !

Mes chaleureux remerciements à Agnès Schüpbach, géniale illustratrice de “Génial” ( livre et jeu) ainsi que des illustrations du jour !

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RYTHME et APPRENTISSAGE

Notre vie est souvent rythmée par de belles rencontres. Rencontres qui ne sont pas le fruit du hasard mais de cette synchronisation entre inconscients pour nous faire avancer sur notre chemin.

Ma rencontre avec Carla Hannaford (auteure de la “Gymnastique des Neurones”) lors de ma formation en kinésiologie imprègne encore ma pratique 15 ans plus tard. Deux aspects restent gravés en moi.

  1. sa manière de pratiquer le balancement du Brain Gym

  2. l’importance du rythme dans l’apprentissage

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Commençons par le balancement : dans la version de Dennison, ce mouvement invite à laisser le corps être balancé de gauche à droite, alors qu’on est assis sur les ischions. Exercice de la ligne médiane, le but est de sentir le passage et la fluidité entre les deux côtés du corps et de traverser la ligne.

Le balancement peut se pratiquer de manière individuelle, à deux mais également de manière collective. Si la forme diffère subtilement dans ces variantes, l’esprit reste le même : l’exercice relance le LCR (liquide céphalo-rachidien), lequel transporte des nutriments, des neurotransmetteurs et des hormones. (voir d’autres informations p 28 de “Génial, j’y arrive enfin”)

Installés dos à dos et côte à côte (nous formions une grande ligne) , Carla Hannaford nous invitait à pratiquer un balancement d’avant en arrière. Le jeu était au centre de l’expérience et j’en garde le souvenir de franches rigolades. Mais c’était bien plus que cela.

Enthousiaste de cette adaptation, je l’ai pratiqué avec mon fils, tout en lui apprenant ses premières tables de multiplication. La confiance s’est installée, favorisée par le contact du dos à dos, au travers duquel on expérimente un “je te soutiens, tu peux te laisser aller et te relâcher”, puis un “à ton tour, tu peux me soutenir et me guider”.

Je perçois dans cette variante comme le flux et reflux de la marée, avec un rythme intérieur subtil mais présent. Une pulsation. L’apprentissage de vie au travers de l’exercice, c’est qu’il est sage de savoir alternativement porter les autres et les soutenir mais également de se laisser porter et soutenir. Et se mettre en contact avec ceux et celles qui nous permettront de développer cette bienveillance bienfaisante et cette confiance mutuelle. C’est une des clés fondamentales pour dynamiser les apprentissages.

Peu importe finalement que l’on fasse l’exercice de gauche à droite, ou d’avant en arrière, l’essentiel, est le mouvement continu et la fluidité.

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Autre variante que j’ai beaucoup expérimenté en cabinet , permettant de sortir des blocages ou de retrouver des informations momentanément perdues en raison d’un excès de stress : l’enfant, assis par terre ou sur une chaise, ou éventuellement debout, laisse bouger son bassin, comme une algue au fond de l’eau. Les pieds bien enracinés, il se laisse porter par le rythme naturel, ce flux interne, souple et rond, qui part du corps (et non pas de la tête). On est ici comme replongé ici dans notre vie intra utérine, pendant laquelle le foetus flotte et se laisse porter par les flots et le flux. C’est pour cette raison que j’ai renommé cet exercice “balancement - bercement” .

Fascinante vie intra utérine, pendant laquelle l’embryon en état d’apesanteur entend et écoute tout ce qui se passe autour de lui : les battements de coeur de la maman, les bruits des pas qu’elle fait, le son de sa voix - l’ouïe étant le premier sens à se développer. Ce sens nous accompagnera la vie durant, étant la clé du “bien s’entendre”.

Quant aux parents, ils seront, 9 mois durant, attentifs aux battements de coeur de leur progéniture (battements présents dès le 22ème jour) et quelquefois, aux pulsations de vie présentes dans le cordon ombilical juste coupé.

Ne pourrait-on pas dire qu’il y a ici une dimension yin, féminine, souple, fluide dans ce rythme qui s’exprime tout au long de la vie intra utérine, (des premiers battements cardiaques jusqu’après la naissance) et qui est repris, en quelque sorte, dans l’exercice du balancement ?


Explorons maintenant un aspect plus masculin du rythme dans l’apprentissage.

Tout d’abord, il me semble impossible de développer le sens du rythme (musical)sans être “attentif par l’oreille “.

Le rythme implique souvent le corps tout entier : il rassemble les hommes comme un premier langage, au-delà des différences linguistiques. Se laisser aller à une expérience collective rythmique, en frappant sur des djembés, des tambours, des percussions ou sur n’importe quel autre objet, c’est vivre et partager des émotions communes. C’est la vie qui s’exprime.

Comment intégrer le rythme dans l’apprentissage ?

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Les jeux de mains, (que l’on trouve beaucoup dans les comptines) et le fait de frapper dans les mains, facilitent les apprentissages. Nous savons que les mains occupent une place importante dans l’homonculus et que très souvent, la manipulation et le fait de faire bouger les mains optimise les apprentissages. Surtout pour les apprenants kinesthésiques.

Or les mains sont le prolongement du coeur, qui est lui-même un organe du rythme. Du rythme de la vie !

Le rythme ancre l'apprentissage, nous dit Paul Dennison : il amène de la structure et favorise des états de cohérence par opposition à un certain chaos et désorganisation interne. Il exige de la maîtrise et du contrôle de soi. Il apporte le cadre, avec une dimension plus yang et apporte de l’équilibre physique et mental.

Avoir le sens du rythme est très important pour développer le langage et pour l’apprentissage des langues étrangères qui ont, chacune, une “énergie” différente. Parler italien, russe ou français ne réveille pas les mêmes zones “musicales” : chaque langue a sa propre musicalité, liée à une composante rythmique. A l’intérieur d’une même langue, on a ces mêmes subtilités. Prononcer, par exemple, “to fill” (remplir) ou “to feel” (sentir) ne relève pas du tout de la même expérience : il y a une vivacité dans “to fill” qu’on n’a pas du tout dans “to feel” qui se déploie dans la longueur. Et ceci, seule l’oreille peut vous le faire sentir !

Une pratique musicale régulière , qui repose à égalité sur des aspects mélodique et rythmique, est une bonne école de vie, car elle exige de la concentration, de la discipline, de la persévérance, de l’engagement. Elle développe une meilleure acuité auditive, une coordination plus pertinente et une conscience corporelle plus soutenue.

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C’est dans ce même esprit de pratique musicale que j’aborde les mouvements croisés : j’impose en quelque sorte une régularité métronomique, avec , à peu près, un mouvement par seconde. Peut-être qu’en fait , je me calque intuitivement sur notre rythme cardiaque de 72 battements par minute. L’objectif est bien de faire synchroniser les 2 intelligences et d’atteindre cette coordination, dans le sens de co-ordonner, mettre en ordre.

J’ai souvent constaté que c’est le démarrage du mouvement qui est difficile. C’est justement là qu’il est important d’être exigeant et de ne pas se satisfaire d’une forme de brouillon ou d’à peu près. De la discipline et de la rigueur afin d’atteindre une certaine clarté ! Car c’est cela qui a besoin d’être “éduqué”.

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En fonction de l’âge de celui ou celle qui pratique les mouvements croisés, je propose les enchaînements, avec des mouvements devant le corps, derrière, de côté et en ski de fond. Les moments-clés sont les temps de passage et il ne doit y avoir aucune hésitation. A l’identique de la pratique musicale : les barres de mesure sont là pour donner la structure, mais aucune liberté temporelle n’est permise pour passer d’une mesure à l’autre.


Autre aspect du rythme dans l’apprentissage : il est très utile de superposer les mouvements croisés à une tâche de mémorisation. Mémoriser en rythme (sur le “rythme” - tempo imposé par la gestuelle des cross crawl) demande une grande concentration mais amène une réelle densification corporelle. Ce n’est plus la tête et le cerveau qui travaillent uniquement, mais c’est le corps tout entier qui prend part à la tâche. On est dans une dynamique de jeu et de vie et pour les apprenants kinesthésiques, c’est vraiment la meilleure manière d’apprendre.

Rappelons encore qu’on est plus efficace en mémorisant à haute voix : les muscles de la mâchoire et de la bouche s’engagent de façon dynamique (yang) et l’oreille est plus impliquée de façon consciente (pour autant qu’on fasse vraiment attention à ce qu’on prononce et que l’on ne reste pas dans un acte mécanique).

Pour optimiser les apprentissages, le rythme ici prend une dimension plus yang : il offre le cadre et la structure, un côté organisationnel et temporel. Pour moi, il est propre au cerveau gauche ( oh … je sais, les kinésiologues ne partagent pas cette vision du monde ! Mais je pense que c’est plus la musicienne en moi qui s’exprime que la kinésiologue).

Selon les contextes et selon les objectifs à atteindre , on choisira plutôt un exercice à tonalité rythmique féminine ou masculine. En se posant la question, de quoi a-t-on besoin pour se mettre en mouvement ? Cette réponse est, bien évidemment, propre à la sensibilité de chacun. L’important est de se sentir unifié.

Il y aurait tant d’autres réflexions à amener sur cette notion de rythme, mais l’essentiel de ce que j’ai encore envie de vous partager, c’est :

Mettez-vous ou restez à l’écoute de votre rythme intérieur et développez le sens du rythme pour votre propre vie. C’est vous-même qui détenez la clé de votre existence.

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LE SOUFFLE

Il y a des mots qui résonnent plus puissamment que d'autres : le mot SOUFFLE en fait partie.

Prononcez ce mot en conscience et vous sentirez la douce chaleur qui se dégage de votre bouche. Tout est dit.

Fil conducteur de notre vie, le souffle se fait "premier souffle" au moment de notre naissance et "dernier souffle" au moment du passage vers l'au-delà. 

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Trop souvent, on le retient alors qu'il serait plus judicieux d'explorer l'expansion de notre souffle.

Dans notre vie, on peut vite se sentir essoufflé ou à bout de souffle, non seulement physiquement mais aussi émotionnellement et énergétiquement. Le corps nous appelle à prendre plus de temps pour souffler ou pour reprendre son souffle. Mais savons-nous vraiment écouter cette voix du corps ? 

A l'inverse, on peut trouver un (nouveau) souffle au travers d'une activité qui nous revitalise. Pour l'écrivain, ce sera le fait de se sentir inspiré. Pour l'amoureux de la nature, ce sera au travers de ballades en plein air, et pour le sportif, au travers des activités physiques exigeant une oxygénation accrue.

Là où il y a du souffle, il y a du mouvement et il y a de la vie.

APPRENDRE MIEUX GRACE AU SOUFFLE : 

Souffle et mémorisation : 

Trop souvent, les enfants en stress bloquent leur respiration, omettant clairement de faire du souffle un allié. Bon nombre d'entre eux passent du temps à mémoriser des informations sans être conscients qu'il est nécessaire d'inspirer amplement pour faire entrer à l'intérieur de soi les données, puis d'expirer avec l'intention de faire glisser à l'intérieur de soi ces données. Encore une fois, sans cette conscience et cette pratique du souffle, ce qui doit être mémorisé va rester à l'extérieur (comme l'eau sur les plumes d'un canard !). En bref, pas d'apprentissage efficace en mode apnée.

C'est pour cette raison que l'apprentissage par coeur à haute voix est plus efficace, car il exige plus d'engagement respiratoire que simplement le fait de réciter dans sa tête.

On gagne également en efficacité en utilisant le chant pour mémoriser (exemple : les tables de multiplication), car il est impossible d'obtenir du son sans l'aide de l'air (du souffle) faisant vibrer les cordes vocales. Chanter donne beaucoup d'énergie et de dynamisme, et par conséquent, c'est un excellent moyen de booster les apprentissages ! Dernier détail sur le sujet : la voix trahit toujours notre énergie. En étant attentif à l'énergie de notre voix, on va pouvoir sentir si on est efficace ou pas, si on enregistre réellement ou pas. Car pour que la connaissance entre puissamment et profondément dans le corps et dans le cerveau, il est nécessaire que notre niveau d'énergie soit élevé.

Souffle et écriture / calligraphie : 

Une de mes sources d'inspiration, c'est la calligraphie que je pratique assez régulièrement. J'y puise un art de vivre. La calligraphie nous enseigne le souffle : j'y ai découvert combien il est important de respirer pleinement, avec une intention de faire circuler le souffle jusqu'au bout des doigts. Souvenons-nous au passage que les mains (et par conséquent les doigts) sont le prolongement du coeur.

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Pour avoir une belle écriture, il est nécessaire d'avoir les pieds complètement accrochés à la terre, le coeur en ouverture et le mental au calme. Le corps dans son entier est installé dans la verticalité, les pieds faisant le lien avec la terre, et les mains avec le ciel. Les calligraphes sont inspirés par le souffle et le souffle inspire les calligraphes.

"La pratique (...) tend à nous aligner, afin que corps, coeur et esprit convergent à la pointe de la plume."  nous dit Shinta Zenker, artiste-peintre et calligraphe que j'ai la chance de côtoyer dans des stages.

Quelle sagesse si inspirante à transmettre aux élèves ayant de la peine à faire un avec la pointe de leur plume ou de leur crayon. Qu'il s'agisse de l'encre du calligraphe (dont les outils sont variés : plume, calame, pinceau), ou de l'encre contenue dans les cartouches, le défi est le même : s'aligner, s'enraciner, habiter le corps, afin que les lettres prennent forme (afin que l'être prenne forme ) . C'est apprendre à se  mettre autant en résonance avec le vide laissé par les lettres que par la vibration des lettres elles-mêmes. En d'autres termes, c'est apprendre à  être autant attentif au vide qu'à la trace

L'écriture manuscrite a besoin du souffle pour exister et pour vibrer. De nombreuses difficultés liées à l'apprentissage de la graphie trouvent une résolution si on laisser circuler le souffle jusque dans les mains et  si on prend le soin de décoller les bras du corps, en laissant  un peu de vide et d'espace.

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J'ai consacré quelques lignes sur cette thématique dans mon ouvrage "Génial, j'y arrive enfin" (p 72), et j'écrivais que : "de même que l'ancre retient le bateau, l'encre, en calligraphie, contient et définit la forme. L'ancrage au sol permet de donner de la densité à l'encre". Aujourd'hui, j'ai besoin de compléter en disant que que c'est vraiment le souffle nous permet de nous mettre en résonance et de vibrer avec la matière-corps.

Souffler sans s'essouffler : 

La plupart d'entre nous pensons que la respiration est faite de 2 temps : l'inspire et l'expire, avec l'oxygène et le gaz carbonique. En fait, notre respiration est faite de 4 moments inégaux ( 2 temps forts et 2 temps de passage) . Certaines pratiques énergétiques accentuent intentionnellement les moments de rétention du souffle.

  • l'inspire = accumulation de l’oxygène ( ou  du savoir et des connaissances)
  • un mini temps de pause ou de passage, comme un temps d’assimilation, d’intégration
  • l'expire = évacuation du Co2 (restitution, évacuation,  ou faire entrer dans la matière)
  •  un mini temps de pause ou de passage, pour une préparation à un nouveau souffle

De la même manière, le calligraphe se calque sur ces différents temps : un temps pour aller à la rencontre de l'encre dans l'encrier (sur l'inspire), un temps pour déposer l'excédent d'encre,(passage), un autre pour poser l'encre sur le papier et calligraphier (sur l'expire), et un petit temps avant de poursuivre (passage) et recommencer inlassablement. Les temps de passage sont comme  "des instants suspendus" ,  la calligraphie étant une méditation nous mettant hors du temps. 

Je rêve qu'un jour ou l'autre des enseignants inspirés calquent la sagesse de ce rythme du souffle et transmettent cet art d'intégrer le souffle pour apprendre à écrire... !

Et pourquoi pas aussi rêver qu'on se mette à diffuser dans les classes des huiles essentielles pour faciliter les apprentissages ??? de l'HE de sapin , par exemple, pour favoriser la verticalité et le centrage et redonner du coeur à l'ouvrage. Ce serait d'autant plus pertinent que l'olfaction est le sens relié aux poumons. C'est aussi au travers de la diffusion d'huiles essentielles que l'on peut changer le taux vibratoire d'une pièce et qu'ainsi, subtilement, on peut avoir un impact positif sur l'énergie d'une classe ... ou d'un " open space". Vous trouvez cela audacieux ??? Moi pas ... !!!


Revenons à la réalité et à du concret et regardons les poumons dans leur fonction en tant qu'organe et canal énergétique.

Souffle et poumons : 

Quand on pense souffle, on pense poumons. "L'organe poumon est le maître du souffle", nous dit Rivka Cremisi (auteure de "Splendeur des lettres, splendeur de l'être", et enseignante de symbolique hébraïque, ainsi que de Qi Gong et Tai Ji Quan). 

Ce n'est qu'à la naissance que les poumons vont se déplier et se déployer. Le premier cri du nourrisson signale son "atterrissage", signifiant : "je suis là, j'existe". On sait combien la grande prématurité met la vie des nouveaux-nés en danger car justement les poumons ne sont pas arrivés à maturité.

C'est à partir du premier souffle - premier cri que le nouveau-né, en changeant d'environnement,  entre "dans le monde de la différenciation" : avec l'inspiration, il se charge d'oxygène et avec l'expiration, il se déleste du gaz carbonique. Les poumons sont un lieu d'échange, entre lui et le monde environnant.

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Les poumons contiennent l'arbre bronchique qui est tel un arbre à l'envers. Les racines en direction du ciel, les branches en direction de la terre. Ce n'est pas sans rappeler que la naissance par voie basse, elle aussi, nous fait mettre la tête et la fontanelle en direction de la terre. Notre mission sur terre sera de nous retourner en quelque sorte afin de nous tenir debout, avec des racines-pieds en direction de la terre  et des branches-mains orientées vers le ciel, et ceci en permettant à notre arbre bronchique d'être pleinement vivant.

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Les poumons ont 5 lobes en tout. "En médecine énergétique chinoise, le canal énergétique du poumon est le premier canal qui s'incarne dans le corps embryonnaire. Il est le plus profond du corps énergétique et donc le plus proche du monde céleste" nous enseigne Rivka Cremisi.  Ce chiffre 5 nous renvoie à la lettre hébraïque Hé, qui est celle du souffle, et nous avons 2 x 5 doigts et 2 x 5 orteils... , soit 2 x 10, cette valeur de 10 nous renvoyant à la lettre Yod, le germe, l'embryon en quelque sorte.

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Personnellement je ne peux qu'être émerveillée par cette cohérence et symbolique du corps et de la multiplicité des liens. Et tellement reconnaissante que mon chemin m'ait permis de rencontrer des individus me permettant de m'ouvrir à cette conscience. (Toute ma gratitude à Shinta et Rivka  que je connais depuis 10 ans ! - voir leurs sites en bas de page)

 

Allons encore plus loin : en MTC, l'énergie Poumons est complémentaire de celle du Gros Intestin. Le canal énergétique du Gros Intestin se mettra en place juste après celui du poumon. Ils font partie de l'élément Métal : on trouvera le point final du canal énergétique du Poumon sur le pouce, et le premier point du Gros Intestin sur l'index. A noter aussi que le dernier point du Gros Intestin est sur les racines du nez, celui-ci étant l'organe de l'olfaction. Les 2 canaux énergétiques se retrouvent "côte à côte", dans cette pince qui relie le pouce et l'index.

Au niveau des "organes", il est évident que nous fonctionnons mieux quand nos poumons sont pleins d'air et que notre côlon est vide (pour être précis,  en MTC, les poumons sont considérés comme un organe-viscère alors que les intestins sont des entrailles). Il y a aussi complémentarité et résonance à ce niveau-là. Et encore sur le fait que la respiration embryonnaire est liée au gros intestin, alors que la respiration terrestre est liée aux poumons. 

Il y a également dans la phase d'expiration pulmonaire un processus d'élimination qui n'est pas sans rappeler celui du côlon. Que l'on soit adulte ou enfant, il est essentiel de vider le trop plein émotionnel, de se libérer, de lâcher prise, d'évacuer et d'éliminer l'ancien pour faire place pour du neuf. En expirant profondément et en ayant une bonne hygiène intestinale. Entre souffle et matière, entre légèreté et densité, il est toujours temps de prendre le temps de lâcher et de se relâcher.


EN PRATIQUE :  comment favoriser l'équilibre entre les moments de plein et les moments de vide, et comment insuffler plus de vie dans notre quotidien. Je vous partage quelques exercices.

Bloquer le souffle, c’est bloquer la vie. C’est aussi limiter le processus de l’apprenti-sage

J'ai souvent observé que le premier réflexe  lorsqu'on demande à des enfants de mieux respirer, c'est  de gonfler la cage thoracique et de monter les épaules. Or, il y a un excès d'effort et ce n'est pas naturel ! Le plus efficace pour avoir une respiration pleine de vitalité, c'est de commencer par expirer... c'est-à-dire de rejeter les déchets, le trop plein émotionnel et énergétique, et ceci même si on ne sait pas exactement de quoi ce trop plein est fait. C'est de chercher à créer du vide, pour permettre à l'inspir (et à l'inspiration) de se mettre en place de manière naturelle.

Un exercice en Brain Gym va nous accompagner dans cette dynamisation du souffle, permettant de redonnant vie au corps dans son entier : il s'agit du DYNAMISEUR (1)

Cette posture nous rappelle celle du sphinx ou du cobra en yoga, bien que cette dernière se fasse allongée  sur le sol. Ici, on la pratiquera assise, les avant bras sur une table, les pieds au sol, en prêtant une attention particulière aux coudes qui sont en relation énergétique avec le diaphragme. On sait combien notre diaphragme est souvent en souffrance !!!

Avec l'intention de dénouer les tensions et de fluidifier la respiration, veiller à : 

illustration de Karl DRIES, extrait du "Petit Brain Gym illustré", dont l'aboutissement est "Brain Gym, bouger pour apprendre", de Francine DRIES

illustration de Karl DRIES, extrait du "Petit Brain Gym illustré", dont l'aboutissement est "Brain Gym, bouger pour apprendre", de Francine DRIES

- Créer de l’espace entre les côtes de la cage thoracique et entre chaque vertèbre. Explorer ces espaces interstitiels. La cage thoracique est une cage de protection pour le coeur, les poumons et les bronches.

- Se déplier, se déployer, prendre sa place dans la verticalité, entre terre et ciel. Laisser le chakra du coeur s'ouvrir.

- Conscientiser VC (vaisseau conception) sur l’avant et VG (Vaisseau gouverneur) sur l’arrière du corps. Sentir cette boucle d’énergie vitale. On peut y ajouter la pointe de la langue au palais afin d'optimiser cette boucle énergétique. 

 

LA POSTURE DU PETIT PRINCE ET/OU DE LA PETITE PRINCESSE (2)

Les enfants en stress basculent vite dans un mode de dévalorisation et de perte de confiance. Inspirée par la phrase "je suis digne de mes richesses" , liée au méridien Poumon, cette posture va mettre en mouvement l'estime de soi, comme si on avait une couronne sur la tête.

En cabinet, je dépose une " balle" sur le sommet de la tête,et j'insiste sur le fait d'avoir le regard à l'horizon, le menton légèrement en avant. Dans cette posture, j'invite l'enfant (idem pour un adulte) à faire quelques pas avec une certaine lenteur pour être dans une forme de prestance, tout en répétant la phrase"je suis digne de mes richesses". 

Ce que j'observe, c'est que dans la conscience du souffle, la posture se modifie, le corps s'étire, la colonne vertébrale s'allonge entre terre et ciel. L'écoute de sa propre voix va nourrir les cellules du corps et du coeur .

 

LE ZIP DE LA BONNE HUMEUR (3) : adaptation des "points d'enracinement"  en Brain Gym 

L'enfant, debout, utilise sa main dominante pour remonter lui-même VC (un canal énergétique qui part du périnée, sur la ligne médiane, jusqu'à l'intérieur de la bouche, sur le palais) , tout en inspirant. Après une petite pause et la verbalisation "je suis quelqu'un de bien, même si j'ai des difficultés ou des imperfections", il passe la main sur l'extérieur du corps, en expirant et reprend le processus plusieurs fois de suite. 

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Cet exercice permet de conscientiser l'axe vertical sur notre ligne médiane. Je l'ai nommé "le zip de la bonne humeur" (p. 33) dans mon livre, car il permet de remonter l'énergie et d'avoir une vitalité pétillante. Il peut être intéressant d'exiger l'alternance des mains, car ainsi on dépasse un peu sa zone de confort et on crée de nouveaux chemins neuronaux. 

Autre variation possible : sans la phrase, mais simplement dans l'écoute du souffle, avec la gestuelle  : quand j'écoute le son du souffle, j'écoute aussi la "leçon du souffle". C'est choisir de se mettre à l'écoute de son intériorité. 

La lenteur d’une respiration en conscience nous conduit à la découverte de l’attention et de l’instant présent. Ce qui nous permet d’avoir du pouvoir sur notre vie et sur nos émotions (é-motions) .

C'est pour cette raison que je préconise toujours les mouvements croisés dans un tempo lent (un mouvement par seconde) et que j'axe ma pratique sur une intégration du souffle dans la gestuelle et dans les tous mouvements de Brain Gym. 

En espérant que ces quelques lignes écrites autour de mon anniversaire et  "célébration de mon premier souffle" auront été inspirantes pour vous,  et au plaisir de partager avec vous d'autres moments d'inspiration.

REFERENCES & LIENS : 

  • des extraits de mon livre GENIAL, J'Y ARRIVE ENFIN :  www.kinessence.ch/le-livre
  • "Brain Gym, Bouger pour apprendre", par Francine DRIES. Un super livre sur le Brain Gym.
  • www.zenker.fr (calligraphie et peinture)
  • www.rivka-cremisi.com (symbolique hébraïque, pratiques énergétiques) 

 

UN APPEL VERS LA FLUIDITE :

Dans ma pratique en tant que kinésiologue professionnelle et praticienne de Brain Gym,  j'affectionne particulièrement 2 exercices : les mouvements croisés et les huit couchés. Le premier nous enseigne quelque chose autour de la co-ordination et de la verticalité, alors que le second nous emmène vers l'exploration de la fluidité et de l'expansion.  

C'est du huit couché dont j'ai envie de vous parler aujourd'hui. Il y a pour moi une richesse incroyable dans ce symbole de l’infini, et on peut adapter cet exercice en fonction de l’âge de l’apprenant et ainsi créer du sur-mesure :c'est la clé pour aller vers l'expansion de son propre potentiel.

La constante, c'est que cet exercice nous demande de nous placer au centre, puis de développer à égalité l'exploration de la gauche et de la droite. Le Brain Gym traditionnel nous propose le huit couché pour les yeux, dans lequel on place le pouce au niveau du nez, ensuite de quoi on dessine une boucle alternativement sur un côté et sur l'autre. Mais impossible à mon sens de vérifier que les boucles sont à égalité si on le pratique seul... et aucune trace n'est réellement visible puisque ce huit se développe en l'air. Il est, par conséquent, difficile, de s'améliorer si l'objectif est de développer une latéralité  équilibrée, sans prédominance d'un côté ou de l'autre.

Et pourtant, il a de nombreuses vertus : 

  • il intègre les champs visuels droit et gauche et permet ainsi de traverser la ligne médiane sans interruption
  • il active le cerveau pour une vision binoculaire et favorise l'intégration hémisphérique
  • il améliore la vision périphérique et la coordination entre l'oeil et la main
  • il permet, selon Paul Dennison, (concepteur du Brain Gym) une amélioration de 70 % dans les tests.

Pas mal, je reconnais ! Mais cela me laisse un peu sur ma faim et j'aime à penser que ce symbole nous propose une exploration sans fin ! 

Pour tout ce qui est du domaine scolaire et amélioration des capacités cognitives (écriture, mémorisation), je privilégie des huit couchés qui laissent des traces et /ou qui incluent la densité du corps. Je l'intègre aussi de manière énergétique mais dans d'autres domaines d'application (ce sujet sera développé dans un autre billet !)


Quelques variations du huit couché, en fonction de l'âge  :

En phase de pré-apprentissage scolaire (3-5 ans) : l’essentiel est que l’enfant apprenne à habiter pleinement son corps, qu’il reconnaisse comment se connecter à ses organes sensoriels, et surtout qu’il s’enracine profondément pour être solide et confiant en toute circonstance.

a. version bricolage : l’enfant crée son propre huit, sur un grand carton, avec de la laine ou un tissu. Il le place devant lui et intègre le tracé du huit, en le touchant avec l’index. La tête reste immobile, ce sont les yeux qui travaillent.  L’objectif, c’est d’intégrer que l’on est plus efficace si l’on commence une activité en étant tout d’abord centré (et concentré). Progressivement, le passage du centre (et de la ligne médiane de notre corps) va se faire fluide.

b. suivre le fil : marcher sur une corde que l’on aura placée au sol, en respectant la forme du huit couché. On commence par le centre, en prenant quelques bonnes respirations. Le but est d’intérioriser progressivement ce signe de l’infini, en le reproduisant par la marche, et ceci sans être obligé de regarder par terre. C’est le bas du corps qui va permettre d’intégrer la fluidité du huit. On peut aussi plier légèrement les genoux, pour accentuer l’enracinement.

c. dans le creux de la main ou autour du nombril : ici c'est la  maman qui dessine le huit, et l’enfant reçoit cette belle énergie de fluidité. Cette imprégnation tactile fonctionne comme une inscription dans le corps et amène une sensation de sécurité, sécurité par rapport à l'amour circulant entre une mère et son enfant. Il est conseillé de toujours commencer le tracé du huit vers le haut, et vers la gauche, comme si, symboliquement on voulait intégrer le coeur et se relier au miracle de la vie. 


En âge de scolarité (6-8 ans) : c’est une période intense et riche pendant laquelle les enfants vont être soumis à beaucoup de choses nouvelles à intégrer. De nombreux enfants vont souvent souffrir  de devoir rester immobiles sur leurs chaises. C’est à ce moment qu’ils risquent de se bloquer ou de se figer dans leurs corps, en dissociant la tête et le corps Il sera bon de privilégier la fluidité, surtout au niveau du bassin.

En dehors de l’école, à la maison : pour entrer dans la densité corporelle

a. debout, bouger le bassin en reproduisant la forme d’un huit. Comme une danse libre et fluide, à la manière d’une algue au fond de l’eau.

b. debout, pour améliorer la posture d’ancrage et la conscience du bassin comme un réceptacle d’énergie. Bouger comme avec un cerceau qui irait des pieds vers le bassin et du bassin vers les pieds.

c. debout, passer une balle autour des pieds en reproduisant le 8. On peut utiliser les 2 mains.

d. en l'air, en réunissant les 2 mains devant soi, dessiner un huit couché, en partant d’abord sur la gauche. Garder l’axe et éviter que la tête ne bouge sinon les yeux ne feront pas leur travail. En veillant à laisser de l’espace au niveau des aisselles et des bras, on évite d’être coincé et on se sent comme libre. Cela va être indispensable pour écrire.

A l’école et à la maison :  

e. le  « balancement – bercement » : version adaptée du « balancement » de Brain Gym. En position assise, à même le sol, et en sentant les ischions, se laisser balancer. Dans un mouvement conscientisé qui rappelle celui du huit. Ce n’est pas la tête qui contrôle le mouvement mais c’est la vie dans le corps qui donne l’impulsion du mouvement. C’est un peu comme si on flottait. C’est plus simple si on ferme les yeux ! Cette manière de pratiquer va nous rappeler le temps de vie intra-utérine, quand nous étions libres dans notre corps, et quand nous flottions dans cet océan d’amour inconditionnel. En réactivant l’énergie dans le bassin, on relance le liquide céphalo-rachidien, qui va nourrir les neurotransmetteurs. On comprend ainsi que dès qu’on bloque le corps, le cerveau ne peut pas être nourri correctement. Cet exercice est facilement adaptable en classe, car il peut être très discret tout en restant très efficace. Assurément un de mes exercices préférés, qui nous reconnecte à l'essentiel : la vie en nous ! 

f. pour fluidifier la lecture et l'écriture : fermer les yeux et tapoter la forme du huit, autour des yeux, comme s'il s'agissait de lunettes. Le contact tactile va en même temps détendre cette zone et mettre l'attention sur le visuel. Comme à l'habitude, le geste commence au centre, c'est-à-dire sur l'espace du nez qui se situe entre les sourcils.

Idem, mais les yeux ouverts, ceux-ci devant suivre le tracé des doigts. Les yeux vont être obligés d’aller dans toutes les directions et vont ainsi ouvrir plein de zones cérébrales !!!

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Sur papier, en mode graphique : pour respecter la progression, débuter avec la version du huit couché « entre les lignes ». Dessiner le centre, entre les lignes, puis une première boucle qui monte vers la gauche, touche la ligne supérieure, redescend et touche la ligne inférieure, croise au centre et repart vers le haut, pour terminer en touchant la ligne inférieure. L’idéal est de passer plusieurs fois sur le trajet et d’améliorer la symétrie des boucles. Le but, c’est de forcer les yeux à travailler à égalité et à collaborer.

 

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Ce  huit montre une difficulté dans le centrage : l'enfant, spontanément, ne se place pas au centre avant de déployer le huit couché. Il y a aussi une inégalité de traitement des 2 hémisphères : les 2 boucles ne sont pas égales et la gestion cérébrale démontre une prédominance d'un hémisphère sur l'autre.

 

Selon la maturité cérébrale de l'enfant, les boucles expriment assez souvent des déséquilibres mais la pratique permet de progresser. Ce qui se voit sur le papier, c'est qui se passe dans le cerveau. Or il est important de garder des traces pour valider la progression et renforcer ainsi l'estime de soi et la confiance.

Intéressant également de s'exercer avec la main non dominante, pour créer de nouvelles connexions cérébrales et dépasser ce qui nous semble impossible. Vous serez surpris de constater que si on pratique avec notre main non dominante, on est capable d’écrire avec cette même main, soit plus vite, soit mieux ! Cessez donc de vous limiter à ce qui vous semble impossible ! Passez à l'action, observez sans vous juger et progressez ! 


Pour les 9 -12 ans : dans cette tranche d’âge, l’école impose de plus en plus sa vision « cerveau gauche » avec une préférence pour l’intelligence logique, de détails et d’abstraction. Ceux et celles qui sont plutôt créatifs et avec une vision plus globale risquent de galérer… Il suffirait de les inciter à pratiquer quelques exercices de la ligne médiane (Brain Gym), pour avoir la collaboration de leurs deux hémisphères.

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a. la ballade en huit est idéale pour booster la mémorisation : se mettre au centre, puis déambuler sur la forme d’un huit, en apprenant sa leçon (à haute voix) ou en vérifiant que l’on connaît sa leçon sur le bout des doigts. Ce qui est étonnant, c’est que le flux de la marche va s’interrompre à chaque fois que les informations ne sont pas suffisamment intégrées. C’est donc un excellent indicateur pour retravailler ce qui n’est pas suffisamment su et pour se remettre en mouvement

b. en version ballade ou graphique, pour intégrer un objectif 

Je reste centré et concentré, tout en me déplaçant et tout en m'ouvrant à de nouvelles possibilités. 

Je suis le centre et je suis le flux.

c. dans une dimension symbolique : dans le huit couché, la boucle de gauche peut représenter le passé et la boucle de droite, le futur, le centre étant l'instant présent. On peut donc renforcer l'intégration de ces 3 dimensions temporelles avec la phrase : j'intégre les évènements passés et je fais confiance à l'avenir tout en étant dans le présent.

 

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Ma conclusion : osez donner libre cours à votre créativité ! Partez à l’aventure avec ce huit couché !

Réveillez votre potentiel ! Amusez-vous, envolez-vous … !

Belle lecture à vous et excellente mise en pratique

 

 

ASPECTS EMOTIONNELS AUTOUR DES MATHS

Après avoir exploré les problématiques de  "Dyscalculie & Erreurs de calculs", il sera principalement question, ici, de l'émotionnel lié aux opérations mathématiques.

Avec les maths et les calculs, on est dans l'univers du cerveau gauche, spécialiste du raisonnement et de la logique, de la précision et des détails ainsi que des aspects chronologique et rythmique. 

C'est déjà avec l'entrée à l'école que l'on sent si un enfant aura plus d'affinités avec les chiffres ou les lettres et s'il sera capable de s'adapter à la vision de l'école, laquelle va très souvent mettre en avant l'intelligence d'organisation, de précision, de logique, bien plus que l'intelligence créative et intuitive. Or le cerveau de l'enfant, jusque vers 6 - 7 ans, expérimente le monde environnant au travers de l'hémisphère droit, avec un accès à la vue d'ensemble, à la globalité et sans accès au temps chronologique, mais avec une prédilection pour le non verbal et les aspects mélodique et vibratoire : essentiellement et prioritairement kinesthésique, l'enfant prend dans ses mains, apprend et comprend grâce au toucher : curieux de nature, on pourrait dire qu'au travers de ce mode d'exploration tactile, il touche avec son coeur. C'est ainsi qu'il entre en relation avec le monde environnant. 

Ce qu'il faut savoir, c'est que le développement neuronal ne se passe pas au même rythme chez les garçons et chez les filles : les filles, soucieuses de faire plaisir à papa-maman et à la maîtresse, réussiront mieux, vers 7-8 ans, à se formater et à entrer dans le moule que l'école exige. Elles seront aidées par une poussée neuronale des lobes frontaux plus précoce que chez les garçons. Chez ces derniers, on constate souvent au même âge un manque de maturité par rapport aux exigences scolaires : les zones préfrontales ne sont simplement pas prêtes à entrer dans ce mode de pensée organisée, détaillée et précise. Cela n'a donc rien à voir avec l'intelligence ! (Pour les garçons, il faudra souvent attendre l'âge de 13 -14 ans pour qu'ils se réveillent - scolairement parlant -  alors qu'au même moment, les filles se détournent du scolaire pour regarder les garçons...)

Revenons à la thématique du jour : mon propos est de vous faire comprendre le lien entre l'émotionnel et les blocages autour des opérations mathématiques : quand le jeu émotionnel prend le dessus, quand l'émotion n'est plus é-motion ( énergie en mouvement) , alors il risque d'y avoir blocage.

Quand la structure familiale perd son équilibre, parce qu'il y a une naissance, une séparation, ou un décès, le cerveau doit intégrer les données émotionnelles et doit comme se ré-organiser. Dans l'idéal, le système limbique (cerveau de nos émotions et de notre mémoire) doit faire circuler les informations jusqu'au cortex, sans bloquer.

"Faire des +" (dans le langage de l'enfant), cela signifie additionner ou ajouter. "Faire des -", c'est soustraire ou enlever. L'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur signe une addition, alors que la mort du poisson rouge signe une soustraction.

De la même manière, le cortège émotionnel risque de se mettre en branle et de perturber l'intégration des multiplications lors de grossesses gémellaires ou multiples et en cas de familles recomposées. Idem avec les divisions, lors des séparations et des divorces. 

Notons encore que divisions et multiplications sont en lien avec notre histoire embryologique : tout se résume en une cellule fécondée qui se divise en deux et se multiplie  (et se redivise) plusieurs fois. Absolument fantastique le mystère de la vie et absolument incroyable que cela puisse imprégner l'intégration des divers apprentissages ! 

Par conséquent, ce n'est pas en faisant plus de fiches avec plus de calculs que l'on va sortir des blocages. Mais c'est en dénouant les blocages, quelquefois simplement par la parole, car les mots sont les activateurs des é-motions et les libérateurs des maux. 

Mais il est également essentiel de s'assurer que l'enfant a véritablement intégré la signification des verbes "ajouter et enlever, additionner et soustraire" et qu'il est est capable de les ré-expliquer avec ses propres mots. Ce n'est pas toujours le cas. Et si, en arrière plan, l'enfant vit une perte de repères familiaux, il est bon de mettre des mots sur la nouvelle situation à intégrer, afin qu'il se sente rassuré.

Une séance de kinésiologie peut évidemment aider ! Certains exercices de Brain Gym également.

Je pense particulièrement au huit couché, symbole de l'infini, permettant de retrouver la fluidité. A pratiquer de préférence sous sa forme de ballade en 8, car cela réactive le corps en entier et remet en équilibre les dimensions gauche et droite, tout en intégrant le centre.

 

Je pense aussi aux mouvements croisés, favorisant l'activation simultanée des 2 hémisphères cérébraux et le passage du corps calleux. 

La mise en mouvement est, en quelque sorte, l'antidote des blocages.

L'idéal est de pratiquer ces exercices en y ajoutant des mots à réciter comme un mantra  (cela peut être : confiance, acceptation, fluidité , retour au calme ou ce qui émerge en lien avec la situation émotionnelle ) ou des phrases complètes, équilibrantes. L'intérêt est d'être à nouveau dans le flux et dans un aspect à la fois mélodique (cerveau droit / "résonner") et rythmique (cerveau gauche / "raisonner").

Je vous invite à ne pas sous-estimer le potentiel de libération énergétique dans les phrases ou les mots  que l'on prononce en conscience sur des mouvements répétitifs. 

Dernier point : il arrive également qu'il apparaisse un blocage dans les apprentissages (et pas forcément ou uniquement autour des maths), blocage corrélé à une histoire de santé. Ainsi, quand les ancêtres ont vécu un stress autour d’une opération médicale, à un certain âge,  il se peut que l'un ou l'autre des descendants récupère l'information cellulaire et réactive au même âge un stress qui n'est pas le sien ! Ce stress inconscient avec perturbation énergétique dans la vie de la personne est comme une relecture de l’âge de l’opération ou de l'événement.  

Exemple : une petite fille de 7 ans se retrouve soudainement en difficulté scolaire, sans explication rationnelle, si ce n'est que cet âge est la réactivation inconsciente (par fidélité) de l'âge auquel sa grand-mère a subi une importante opération, mettant sa vie en danger. Il se peut également que cette même petite fille réactive, (malgré elle et même si elle n'a pas connu sa grand-mère), le stress au double de cet âge, (14 ans), ou triple (21 ans) au quadruple (28 ans). Véritable épreuve émotionnelle à traverser qui semble donner la preuve qu'il est toujours question de multiplications et de divisions !!! 

Alors on s'en sort comment ??? On s'en sort grâce à la connaissance et à la conscience des événements. Pour cela, cela vaut la peine de partager les informations autour du système familial. C'est tout l'intérêt de prendre en compte l'aspect transgénérationnel dans les séances de kinésiologie, afin de pouvoir redonner à nos ancêtres,  avec beaucoup d'amour mais également de détermination,  leurs histoires, leurs programmes ...afin d'être véritablement dans notre propre flux.

Cela vous parle ?

En partageant cette page, vous contribuez à multiplier la connaissance et la conscience autour de ces problématiques ! MERCI ! 

Je vous  laisse maintenant réfléchir sur l'impact de calculs biliaires ou de calculs rénaux sur les apprentissages scolaires.  Ce sera l'objet d'un prochain billet ...

Au plaisir de partager avec vous...

 

 

 

LA SYMBOLIQUE DES MOUVEMENTS CROISES

Le Brain Gym, inventé par Paul Dennison dans les années 70, prend en compte les trois étages de notre cerveau, proposant des exercices d'allongement postural (cerveau reptilien), de centrage (système limbique) et de latéralité (cortex). 

En tant que kinésiologue, j'affectionne tout particulièrement les mouvements croisés (cross crawl), car ils sont la manifestation physique des connexions neuronales dans une situation donnée . Ils me donnent un aperçu de comment cela se passe à l'intérieur de notre cerveau, quand on est face au stress ou à la nouveauté.  A savoir : est-on capable de fonctionner en mode "cerveau intégré", avec une collaboration des deux hémisphères cérébraux (détails + vue d'ensemble / logique + créativité) ou au contraire, est-on coincé dans un schéma d'homolatéralité, dans lequel on est soit créatif soit logique ? 

Au fil de mes 15 années de pratique professionnelle, j'ai eu tout loisir d'adapter ces mouvements croisés, de les varier et de créer du sur-mesure pour les enfants qui viennent en consultation, afin de leur donner les moyens de dépasser leurs difficultés (cognitives, émotionnelles ou relationnelles). 

Au fil du temps, je me suis laissée inspirer par mes pratiques énergétiques, telles que le yoga, le Qi Gong et la calligraphie. J'y ai puisé un "art de vivre", privilégiant l'alignement, la verticalité et le souffle. Vous trouverez des explications et une démonstration de cette manière d'entrer en matière avec les mouvements croisés sur YouTube.  https://www.youtube.com/watch?v=dOUwnegxkpQ

Je me suis quelque peu distancée de la version originale de ce fameux cross crawl de Paul Dennison. J'en ai gardé l'esprit - j'ai envie de dire : la colonne vertébrale -  mais j'y ai ajouté ce qui faisait du sens pour moi, et aujourd'hui, ma joie est de vous partager la symbolique que l'on peut y découvrir.  

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J'ai l'habitude de proposer 4 manières de les pratiquer : devant, derrière, de côté et en "ski de fond". Toutes ces variantes devraient être possibles à partir de 9 - 10 ans.

Symboliquement, le chiffre 4 nous relie à la matière, mais également à la notion de porte, pour ceux et celles qui sont familiers avec les lettres hébraïques (la 4ème lettre étant le Daleth, une porte ou un battant de porte).

 

Les mouvements croisés devant le corps démontrent comment on se situe dans le présent, et comment on se sent à l'aise avec ce qui est là, juste devant nous, dans un futur proche. Quand on n'a plus besoin de s'assurer que la main est capable de rejoindre le genou opposé, et que l'on peut garder le regard à l'horizon, c'est qu'on est maître à bord - le maître de notre propre navire. En effectuant un passage de la ligne médiane bien marqué, on se donne la possibilité de vraiment ré-unir et/ou réunifier les opposés au travers de notre axe de symétrie. 

Ceux sur l'arrière du corps :  ils mettent en lumière notre relation au passé et s'il y a confusion dans cette pratique, c'est qu'ils questionnent un ou plusieurs évènements du passé non digérés et ayant besoin d'être libérés. Cela peut être en lien avec notre vie biographique mais également dans l'histoire transgénérationnelle . Il est important de se donner les moyens d'alléger les bagages émotionnels et d'apprendre à lâcher prise sur ce qui ne nous appartient pas mais qui imprègne notre vie d'une manière ou d'une autre. Le défi, c'est de continuer à avancer et de garder le cap "confiance dans la vie", malgré les zones de turbulence qu'inévitablement nous sommes appelés à traverser. Souvenons-nous qu'une émotion, c'est de l'énergie en mouvement (E-motion).

Le cross crawl de côté nous apprend à prendre notre place et nous enseigne à nous déployer. Cet exercice se révèle souvent difficile quand on est coincé dans une place de fratrie pas très confortable : la position centrale dans une fratrie de trois, par exemple. Ou encore dans les histoires de gémellité avec une relation de type "dominant - dominé". Egalement dans des histoires de gémellité symbolique, avec deux enfants ayant une date de naissance très proche et si les parents n'ont pas suffisamment veillé à différencier chaque enfant et à leur donner ainsi une véritable place individuelle. La pratique des mouvements croisés de côté permet de récupérer l'énergie liée au déploiement et à l'eXpansion de notre être.

La dernière version, en mode "ski de fond" ou "Superman" est reliée à notre capacité à vivre avec élan et allant. Cette variante dévoile notre manière de nous laisser porter par la vie et à être dans le flux. Pour ma part, je trouve que cette pratique se met en résonance avec la thématique du méridien 3R (triple réchauffeur) : "je m'harmonise avec le courant de la vie", "je privilégie le flux et la fluidité".

Quelle que soit la variante des mouvements croisés, je prête toujours une attention particulière à la tonicité et à l'alignement de la posture. Car, pour moi, s'aligner en conscience, c'est se mettre en résonance avec sa lignée. Celle des ancêtres et celle des descendants. Vu sous cet angle, les mouvements croisés dans une conscience  de  verticalité nous aident à nous relier et à être au centre de notre propre vie. L'attention mise sur ce tonus postural permet probablement aux méridiens Vaisseau Conception (sur la ligne médiane de l'avant du corps) et Vaisseau Gouverneur (le long de la colonne vertébrale, et par-dessus la tête) de vibrer plus intensément. Car là où va notre intention, là va notre énergie.

Régulièrement, notre vie sur terre nous met face à notre capacité à (di)gérer l'inconnu, les nouveautés, les imprévus.  Comment abordons-nous les changements de direction, d'orientation ou de dimension ?  Avons-nous toujours accès à notre cerveau intégré (collaboration de nos deux hémisphères  et du corps calleux)?  Pour le vérifier, rien de tel qu'un enchaînement de mouvements croisés : le passage (pas sage)  d'une dimension à l'autre, dans la fluidité, sans hésitation, nous montre à quel point nous sommes capables (ou pas) de nous dépasser et de nous adapter à de nouvelles situations. Pour rendre l'apprentissage plus joyeux, je schématise le passage avec un sourire ! Je varie à l'infini, obligeant celui qui les pratique à sortir de sa zone de confort, pour lui permettre d'explorer ainsi des espaces encore inconnus. Et de devenir progressivement familier avec eux...

Je terminerai en vous partageant que les mouvements croisés peuvent également être un magnifique prétexte pour permettre aux cellules de s'imprégner de certains mots, porteurs d'énergie. Car le verbe est porteur de vie et si, tout en pratiquant une des nombreuses variantes des mouvements croisés, on énonce à haute voix certains mots, tels que "calme, confiance, concentration" (pour un enfant en difficulté scolaire), ou encore "concentration, décontraction" (pour un adulte en quête de réalisation personnelle), ou bien d'autres mots-vibrations, on devient acteur de son chemin de pleine conscience,  de ressource et de régénération. 

Vous l'aurez compris,  les mouvements croisés offrent une source inépuisable de variations possibles. Ils sont à la croisée des chemins des intelligences créative et logique et à portée de main de chacun, ils  apportent la joie : celle d'aller vers l'eXpansion de votre potentiel.

Des compléments d’informations sur cette pratique dans : www.kinessence.ch/le-livre & www.kinessence.ch/le-jeu

Envie de vous sentir en vie ?
Mettez-vous en mouvement et bougez avec intelligence et conscience !