BLESSURES, MASQUES ET COMPORTEMENTS SOCIAUX

Nous attirons les personnes et les situations dont notre âme a besoin, afin d’apprendre l’amour véritable et l’acceptation inconditionnelle. Lise Bourbeau

Comment naissent les 5 blessures et les masques leur correspondant et pourquoi sont-elles appelées blessures de l’âme ? Lise Bourbeau nous l’explique ainsi :

“Parce que l'âme n'en peut plus d'être éloignée de son plan de vie à répétition lorsque nous laissons notre égo diriger notre vie. Elle souffre, car le but de ses incarnations est de vivre dans l'amour véritable et l'acceptation de soi afin d'arriver à vivre sa divinité”.

La plupart des enfants passent par 4 stades ,qui vont contribuer à l’émergence des blessures et à la mise en place des masques :

  1. ils découvrent la joie d’être eux- mêmes

  2. ils découvrent ensuite la douleur de ne pas avoir le droit d’agir et de faire ce qu’ils veulent

  3. ils manifestent leur désaccord en étant en crise et en révolte

  4. ils mettent en place un masque pour devenir ce que les autres veulent qu’ils soient

Les masques se mettent en place à chaque fois qu’une blessure s’active et que nous ressentons le besoin de nous protéger. Nous agissons le plus souvent de la même façon avec les autres que ce que nous leur reprochons : c’est l’effet miroir. Nous voyons chez les autres ce que nous sommes le plus souvent incapables de voir chez nous.

Les 5 blessures et les masques en relation sont par ordre chronologique,

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Pour s’en souvenir, il suffit de penser au mot : T. R. A H. I (T pour trahison / R pour rejet / A pour abandon / H pour humiliation / I pour injustice

En général, l’enfant choisit de s’incarner dans une famille qui a les mêmes blessures que lui à guérir. C’est donc pour lui une manière d’évoluer et de grandir. C’est comme un “terrain de jeu”, qui lui permettra de faire ses expériences de vie. Les 5 blessures s’activent entre la conception et les 6 ans. Mais si l’on tient compte du projet-sens (des 9 mois avant notre conception), nous comprenons qu’il y a déjà une empreinte de ces blessures chez nos parents. Elles sont déjà en germe et pour cette raison, je vais focaliser sur ces blessures émergeant pendant la période périnatale.

Souvenons-nous que peu importe la situation réelle, ce sont toujours les ressentis de l’enfant (ou de la personne concernée) qui priment.

  1. L’enfant peut ressentir, à un moment ou à un autre, du rejet 

-        Si sa conception n’était pas désirée

-        S’il y a eu tentative d’interruption volontaire de grossesse,

-        Si les parents attendaient l’autre sexe

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Au niveau du langage, l’enfant dont la blessure de rejet s’active aura tendance à dire qu’il est nul ou qu’il ne vaut rien. Le masque correspondant est celui du fuyant, avec une morphologie plutôt contractée et mince.

On remarque également chez ce profil d’enfant une difficulté à être enraciné et incarné, et par conséquent, une tendance à partir dans son monde, avec de la peine à se concentrer.

Dans le transposé social et scolaire, on remarque chez l’enfant des difficultés à être intégré dans un groupe ou en famille : il est là physiquement, mais absent énergétiquement et émotionnellement, car fuyant


2. Il peut y avoir une blessure de trahison  qui se manifeste

-        si le père n’a pas voulu pas reconnaître l’enfant

-        si le père s’en est allé pendant la grossesse

-        lorsque la maman est à nouveau enceinte : l’enfant – quelle que soit sa place de fratrie – occupait une place privilégiée dans son ressenti et dans son lien à sa mère, et avec l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, risque de perdre cette place.

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Le masque correspondant à la blessure de trahison est celui du contrôlant.

Au niveau des relations, l’enfant peine à faire confiance et se confie difficilement.

Il est convaincu d’avoir raison et essaie de convaincre l’autre. Il est d’humeur inégale et a tendance à mentir et manipuler  


3. Autour de la blessure d’abandon qui se réactive et des histoires de séparation , on cherchera en  transgénérationnel :

-        les femmes mortes en couche

-        les enfants orphelins

-        les situations où le père s’en va pendant la grossesse, ou encore tout particulièrement dans les 9 premiers mois de vie de l’enfant

-        un enfant né sous X et placé dans une institution ou dans une famille d’accueil

-        une mère et son bébé séparés à la naissance, pour cause médicale. Même pour quelques heures

-        une mère qui a perdu connaissance lors de l’accouchement ou qui a dû se faire anesthésier totalement pour une césarienne d’urgence , avec un ressenti pour le foetus que sa mère l’abandonnait.

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Dans le transposé social, il y aura une tendance à vouloir rester dans la fusion, avec difficulté de séparation. Sa plus grande peur sera la solitude.

Il aura besoin de présence, de soutien et d’attention. Il est dépendant.

On verra également au moment des devoirs un enfant qui sera incapable de travailler de manière autonome.

Arrivé à l’âge adulte, il rester un peu enfant, avec une voix plaintive et gémissante, se positionnant le plus souvent en victime.

 


4. La blessure d’humiliation, vécue dans la période gestationnelle, est souvent couplée à de la honte et sera vécue le plus souvent chez la mère. L’enfant mettra ces émotions non digérées en lumière. Dans le contexte du périnatal, on y pensera dans les cas

-        de gestes brutaux et actes médicaux imposés lors de l’accouchement,

-        de malformation de l’enfant , le plus souvent sur le visage : bec de lièvre , tache de naissance, ou encore en lien avec un accouchement laborieux, gros hématome au niveau facial ou marques importantes des forceps.

-        tous les antécédents d’humiliation dans les histoires de couple ou au sein des familles

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Dans le transposé scolaire, on observera des enfants dont on se moque régulièrement, quand ils prennent la  parole, ou font des erreurs en classe.

Ils ont fréquemment honte d’eux-mêmes et des autres ou ont peur de faire honte.

Ils se sentent indignes et portent le masque du masochiste.


5. Il y a blessure d’injustice qui se manifeste dans la vie de l’enfant en cas de :

-        conception suite à un viol,

- succession de fausses couches

-        décès d’un proche ou du père pendant les 27 mois autour de la naissance ( 9 mois avant conception, 9 mois de gestation, 9 mois après la naissance) ou quand l’enfant est en bas âge

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La blessure d’injustice est celle qui se met en place le plus tardivement (entre 4 et 6 ans).  Elle est liée à un programme de perfection, le plus souvent hérité des parents et transmis sur plusieurs générations. Avec cette perfection, beaucoup de rigidité. Et de besoin d’être performant et à la hauteur des exigences parentales. Beaucoup de contrôle également et de culpabilité s’il se laisse aller dans le plaisir.

Dans la vie de l’enfant, il peut y avoir un enchaînement d’évènements désagréables, des échecs successifs, comme avec une impossibilité de casser cette chaîne de malchance, et par conséquent un ressenti d’injustice, de colère et de rancœur.

Au niveau du langage, les expressions comme “jamais / toujours” “justement / exactement” sont utilisées, avec une tonalité plutôt sèche et raide . Le masque est celui du rigide .

Même si nous nous reconnaissons dans plusieurs facettes de chaque blessure, il est très rare que nous ayons les cinq blessures. Mais il est important de nous mettre en chemin. De prendre soin de nous-même, de continuer à travailler sur notre transformation intérieure et surtout, d’être doux avec nous-même !

Pour libérer les aspects émotionnels liés aux blessures, l’EFT (Emotional Freedom Technique) est idéale ! Et également les huiles essentielles à respirer amplement !

Bonne intégration …

Nous voulons tous être aimés, à défaut, être admirés, à défaut, être redoutés, à défaut être haïs et méprisés,
Nous voulons éveiller une émotion chez autrui quelle qu’elle soit.
L’âme frissonne devant le vide et recherche le contact à n’importe quel prix.
Hjalmar Sôderberg ( poète suédois