LES PEURS CHEZ L'ENFANT

A quoi cela sert-il d’avoir peur ? A rien, me direz-vous… peut-être !

La fonction première de la peur est de nous avertir d’un danger. C’est un signal d’alarme contribuant à notre survie. Elle a pour conséquence une poussée d’adrénaline, afin de nous faire réagir, soit en fuyant, soit en luttant (la fuite est plutôt un comportement féminin et la lutte, un comportement masculin)

Une peur peut être justifiée et réelle, induite par un danger réel extérieur, mais elle peut également se réveiller par anticipation de la peur que “ça se reproduise”. Elle est la plupart du temps imaginaire ou virtuelle, (le cerveau ne fait pas de distinction entre le réel et l’imaginaire : pour lui :”c’est comme si = c’est”) ! ou encore réactivée par un ou plusieurs de nos 5 sens, et en lien avec un évènement du passé.

On peut considérer que l’antidote des peurs est la confiance : il s’agit de développer dans la Vie. On entend aussi souvent que les peurs et l’amour ne peuvent co-exister … et l’on verra comment l’amour occupe une place particulière dans la gestion des peurs !

Quelquefois les mamans accompagnent leur enfant en consultation pour des problématiques de peur : derrière les peurs de l’enfant se cachent les peurs de la maman, celle de la petite fille qu’elle était et qui n’a pas été entendue et soutenue comme elle en aurait eu besoin. Le passage à l’âge adulte a comme noyé les peurs de la mère, mais en réalité, celles-ci sont restées bloquées dans son inconscient, (dans les 90% de glace en-dessous de l’iceberg) . C’est tout l’intérêt du travail de kinésiologie de pouvoir déverrouiller cet inconscient et de mettre en lumière les parties cachées. Difficile pour les enfants d’être confiants et en sécurité si leurs parents n’ont pas fini de digérer leurs propres craintes, appréhensions et peurs.

C’est donc en mettant en évidence les peurs non résolues de la maman qu’on va libérer l’enfant. Le plus souvent d’ailleurs, le test neuro-musculaire de kinésiologie met en lumière une absence de peurs chez l’enfant. Par amour pour sa mère ( et par fidélité à ses parents), l’enfant va vibrer et va utiliser le même diapason émotionnel que celle qui l’a mis au monde et lui permet de vivre l’expérience terrestre. Et donc va laisser croire (par un comportement) qu’il a de réelles peurs. Mais ce n’est que l’effet d’une loi de résonance. On retrouvera ainsi les fausses peurs de l’enfant de dormir seul, ou d’aller à l’école seul, ou encore les peurs du noir ….En fait, c’est la mère qui est en stress inconscient (qui a des résidus de stress liés à son enfance), et son enfant lui offre un miroir des blessures non résolues, des émotions non digérées, des situations restées en suspens. Et il le fait , par amour pour elle, pour l’inciter à prendre soin de sa personne.

Regardons tout particulièrement les traces que peuvent laisser les peurs pendant ce qu’on appelle l’empreinte de naissance : 9 mois avant la conception, 9 mois de gestation, 9 mois après la naissance , et ceci tout particulièrement en relation avec le domaine scolaire.

La maman peut avoir ressenti une peur des divers examens médicaux propres à la grossesse : échographies, mesures nucales, tests pour déceler des anomalies telles que la trisomie. Chaque test médical ayant été vécu comme une épreuve, c’est probablement ainsi que l’enfant vivra ses évaluations scolaires. Car, rappelons-le encore une fois : l’enfant est dans les bulles énergétiques de sa maman jusqu’à l’âge de 7 ans et capte ainsi les “dossiers restés en suspens”.

L’enfant venu au monde peut avoir gardé en mémoire les peurs de sa maman de faire une fausse couche précoce : il s’est imprégné de cette ambiance alors qu’il était encore minuscule, au stade d’embryon. Loin de moi l’idée de juger ces mamans inquiètes : il est assez naturel de se sentir déjà tellement dans l’attachement de ce petit être qui vit en nous, que l’idée de le perdre est intolérable. Il y a pourtant un moment où il est sage de déposer ces peurs : de les reconnaître et de les laisser sans aller. Le silence de la maman à ce sujet aura tendance à enfermer les peurs dans les cellules de l’enfant, lequel sentira qu’il n’est pas digne de confiance et qu’il est insensé de faire confiance à la Vie. Donc, quel que soit l’âge de votre enfant, ayez le courage de mettre des mots sur les tourments qui ont été les vôtres et faites la paix avec vous-même. Ce n’est pas parce que vous avez eu des peurs que vous êtes une moins bonne mère ! Bien au contraire ! Vous gagnez en humanité si vous osez regarder vos tourments en face. Et dans un bel élan de conscience, vous pouvez également dire à votre enfant ( à haute voix, ou dans le silence de votre coeur)

Gratitude à toi, mon enfant, qui mets en avant mes peurs non résolues et qui m’invites ainsi à avancer sur mon chemin émotionnel

Les cellules des mères sont imprégnées des histoires transgénérationnelles et de l’inconscient collectif : il y a comme un grand réservoir dans lequel sont stockées toutes ces histoires de bébés disparus à la naissance, à quelques semaines, ou à quelques mois de vie.

La future mère qui redoute le moment de l’accouchement (peur d’avoir trop mal, peur de ne pas réussir à aller au bout de tous les efforts nécessaires à l’expulsion) a une appréhension globale de ce qu’on appelle le travail de naissance, et qui aura probablement des répercutés sur le travail scolaire de l’enfant, si cela n’est pas mis en conscience et libéré d’une manière ou d’une autre. Quand ces peurs sont viscérales et qu’elles obligent la future mère à demander une césarienne, c’est qu’en transgénérationnel des femmes sont mortes en couches, en raison d’une naissance qui a mal tourné mal (bébé mal positionné, hémorragie suite à la délivrance du placenta). Il n’y a pas de culpabilité à avoir, quelle qu’ait été l’issue de la venue au monde du nouveau-né, mais respirer de l’huile essentielle de palmarosa pourrait vous aider à lâcher les programmes de perfection et la culpabilité.

Lorsque la dilation du col utérin ne se fait pas de manière fluide, c’est également une peur inconsciente de mourir en couches ou que l’enfant meure dans le passage : on retient l’enfant à l’intérieur du ventre maternel car là, on le sait et on le sent en sécurité. Plus tard, on reverra cette imprégnation dans les craintes de laisser sa progéniture aller découvrir le monde, avec un enfant qui restera dans les jupes de sa mère.

On peut trouver également une imprégnation de peur, pendant les premiers mois de la vie du bébé, en lien avec la peur inconsciente (ou pas) de la “mort blanche” ou mort du nourrisson : c’est le drame de retrouver le bébé sans vie un matin. Il peut y avoir aussi une culpabilité de la mère de s’être endormie avec son petit au sein, et que celui-ci soit découvert inerte, faisant croire à la maman qu’elle l’aurait écrasé ou étouffé par le poids de son corps. Le bébé étant dans la bulle énergétique de sa maman, il va le manifester, en se réveillant toutes les nuits. Ainsi, et bien que ce soit éreintant pour la maman de devoir se lever très fréquemment à n’importe quelle heure, l’enfant prouve à sa maman qu’il est bien en vie et qu’il est digne de confiance.

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Tous les stress de séparation ( l’enfant que l’on place à la crèche, ou dans une structure d’accueil) sont des réactivations prioritairement de l’histoire des parents ou du transgénérationnel : il peut y avoir eu un nouveau-né séparé de sa mère lors des premières heures ou premiers jours de vie, une hospitalisation de l’enfant ou de la mère ou plein d’autres évènements dans cette tonalité. En séance, je questionne l’inconscient de l’adulte pour savoir quel âge il a quand il croit que son enfant redoute la séparation. Il est clair que dans la réalité, quelquefois, parents et enfants ont dû être séparés : dans le cas d’une famille trop nombreuse, qui n’a plus de quoi nourrir chaque bouche, un ou plusieurs enfants étaient placés dans un autre foyer. Le travail transgénérationnel permettra de libérer l’imprégnation de ces situations douloureuses que nous n’avons pas connues personnellement mais que nous avons héritées au travers de nos cellules.

“A parents conscients de leurs blessures et apaisés dans leurs émotions, enfants confiants.

Quitter la maison, c’est quitter sa maman. C’est une réactivation de la naissance, notre première maison étant l’utérus. En réalité, la vraie séparation en termes de naissance se fait, non pas au travers de l’utérus que l’on quitte, mais au travers de la délivrance du placenta. En sortant du ventre maternel, le bébé change “de point de vue” : il reste en lien avec sa mère, mais ne la vit plus de l’intérieur. En revanche, la délivrance du placenta signifie la perte de son double, d’une partie de soi qui fonctionne comme une sorte de jumeau. On pensera donc à prendre en compte comment s’est passé cette dernière étape de naissance, tout particulièrement pour les mères qui ont adoré être enceintes et qui, dans leur inconscient, ont eu de la peine à faire le deuil de la grossesse. Quelles sont les peurs inconscientes dans le fait de laisser leur bébé venir au monde, sans pouvoir les protéger aussi bien que lorsqu’ils étaient in utero ?

Dernier point : plus tard, à l’école, une maman qui doute de son enfant, par rapport à ses apprentissages et à ses résultats scolaires, est elle-même encore en souffrance de sa scolarité ou sous l’emprise d’un programme de perfection, et va, de manière inconsciente, envoyer un système énergétique autour de son enfant qui va lui faire perdre pied et manquer ainsi de confiance. Ce n’est qu’au prix d’un travail sur soi (donner beaucoup d’amour et de sécurité à la petite fille qui a été en souffrance émotionnelle à l’école ou qui a mis en place la croyance qu’il faut être parfait pour être aimée) que l’adulte va pouvoir transmettre la dose de confiance nécessaire à l’expérimentation de la vie.

Rappelons que la confiance peut être comparée à une petite fleur qu’il sera nécessaire d’arroser chaque jour, afin qu’elle s’épanouisse en temps voulu. Au fil du temps qui passe et des expériences de vie, la confiance se mettra en place, surtout si vous répétez ce mot comme un mantra (“confiance, confiance …”) ou si vous apprenez à votre enfant à le faire.

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A l’inverse, lorsque vous répétez sans cesse “j’ai peur, j’ai peur” ou des mots comme “je suis stressé”, vous densifiez cette énergie et vous attirez à vous cette vibration. Tout est toujours question de choix : verre à moitié vide ou à moitié plein ? Que choisissez-vous ?

C’est donc en travaillant prioritairement sur la mère que l’on obtient le plus souvent les meilleurs résultats pour libérer les peurs de l’enfant. Et lorsque c’est nécessaire sur le binôme mère - enfant.

Quelques outils concrets pour alléger les peurs :

Dans les Fleurs de Bach :

  • Aspen (le tremble) : en cas d’angoisses vagues et inexplicables et craintes de catastrophe

  • Cherry Plum (le prunus) : quand il y a difficulté à lâcher prise, et crises de violence

  • Mimulus : en cas de timidité, et quand on est sujet à de nombreuses craintes

  • Red Chestnut (le marronnier rouge) : lors de souci pour autrui

  • Rock Rose (Hélianthème) : quand on est paniqué intérieurement et submergé par des sentiments de terreur

Dans les Huiles Essentielles : à respirer profondément ou à utiliser en spray

  • la litsée : pour libérer les peurs et les phobies

Au niveau du corps :

  • tapoter ou masser les reins, siège de nos peurs et des mémoires ancestrales, ou sur les points Reins 27 (en-dessous de la clavicule) qui sont notre “grange d’énergie”

  • pratiquer la cohérence cardiaque ou toute autre respiration consciente : sentir que l’expire nous invite à lâcher et vider les peurs, alors que l’inspire nous permet de se nourrir de confiance et de sécurité

Bonne mise en pratique

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