BRAIN GYM EN CONSCIENCE : latéralité / mouvements de la ligne médiane /cortex

BRAIN GYM EN CONSCIENCE vous parle de ma manière de pratiquer le Brain Gym : avec une conscience de la respiration et de la posture, inspirée de mes pratiques corporelles (Qi Gong, Yoga), musicales (piano, chant, souffle-voix, coordination respiratoire), énergétiques et artistiques (calligraphie).

Je vous présente ici quelques exercice de latéralité et de passage de la ligne médiane.

Pour les mouvements croisés, je vous invite à lire mon article de blog : https://www.kinessence.ch/news/2017/4/10/la-symbolique-des-mouvements-croises

Dans la série “Brain gym en conscience”, commençons par L’ELEPHANT : Les pieds et les oreilles sont reliées en Médecine Traditionnelle Chinoise : ils ont une même forme embryonnaire, que l'on retrouve également dans les reins.

En pratique : placer un bras devant soi, et déposer la tête sur la même épaule que le bras. Dessiner un huit couché devant soi, tout en laissant le bassin se mouvoir naturellement

Effets bénéfiques : On ressent une certaine chaleur dans les oreilles avec cette activation. En Brain Gym, l'exercice de l'#éléphant est souvent indiqué pour travailler la #mémorisation. Il nous invite à dessiner comme de grandes oreilles devant soi, en forme de 8 couché.

D'une certaine manière, il entre en résonance avec l'expression "avoir une mémoire d'éléphant", dans un contexte de mémoire auditive. Pourquoi pas répéter à haute voix les informations à retenir tout en pratiquant cet exercice ? C'est l'idéal pour les enfants kinesthésiques qui ont besoin de bouger pour apprendre.

Vous le savez ou pas : l'éléphant se sert de ses pieds pour écouter les appels des autres hardes, grâce aux vibrations transmises au travers du sol, par les pas des autres éléphants, et ceci surtout quand il s'agit d'éléphants qu'ils connaissent. On est ici avec une reconnaissance de vibration sonore ! Bel exemple des liens entre pieds et oreilles.

La leçon de conscience : souvenez-vous que les oreilles captent les vibrations du ciel, alors que les pieds captent les vibrations de la terre

Dans la série "Brain Gym en conscience", je vous présente la RESPIRATION VENTRALE qui est un exercice de latéralité.

Plus que jamais : respirez, respirez en conscience. Expirez et relâchez vos peurs, puis inspirez la vie, la vitalité, la bonne santé !

En pratique : poser une main sur le nombril et respirer amplement par le ventre. Le ventre se gonfle sur l’inspire et se dégonfle sur l’expire.

Effets bénéfiques : une meilleure oxygénation du corps et du cerveau, un apaisement des émotions. Par extension, une activation de notre 2ème cerveau, avec notamment l’intestin grêle et son rôle de tri, ainsi que d’assimilation et d’absorption.

L'intestin grêle nous invite à trier les informations et à utiliser le discernement pour y laisser entrer (ou pas) ce qui vient de l'extérieur. Ce qui est bon pour nous - tout ce qui émet de bonnes vibrations ( la connexion avec la nature, les pensées positives, une alimentation saine, nos sourires...) - est bon à assimiler et à intégrer. Notre santé commence par notre ventre, et la respiration ventrale permet un meilleur centrage et une subtile connexion à notre ventre.

La leçon de conscience : en respirant par le ventre, on se met en lien avec notre nombril, qui nous ramène à notre cordon ombilical et à nos premiers instants de vie. Mettre cette partie du corps en conscience a pour effet d’agir, à un certain niveau, sur les lignées. Tous les individus ont été reliés à leur mère de cette manière. De génération en génération. Il est sage de respirer en conscience pour nettoyer les lignées et libérer ce qui doit l’être.

La respiration ventrale : simple mais tellement efficace et indispensable pour les hypersensibles qui ont tendance à se laisser déborder par leurs émotions.

A privilégier également dans les troubles du sommeil, pour amener du calme et de la sécurité.

A pratiquer en famille : les enfants , qui sont dans la bulle énergétique de leur maman jusqu’à l’âge de 7 ans, vont mettre en avant ce que les adultes n'ont pas résolu. Main dans la main, il est temps d'agir ensemble. En respirant en conscience, vous changez le taux vibratoire de votre foyer.

Petits plus : respirer en conscience une huile essentielle qui amène du calme et du réconfort : la #lavande. Elle a pour mission de nous "laver". Nous laver de nos doutes et de nos peurs

Dans la série "Brain Gym® en conscience", le DYNAMISEUR est un exercice de latéralité. C’est un mouvement qui permet de conscientiser la ligne médiane du corps, laquelle sépare autant qu’elle réunit les côtés gauche et droit du corps.

En pratique :

2 variantes à pratiquer, en étant conscient de sa respiration

1. Directement au sol : les ischions plantés dans le sol, les mains posées sur les genoux. Se replier sur soi, le menton sur la poitrine et pousser le sommet de la tête avec l’intention de grandir, le dos faisant un mouvement circulaire et fluide.

2. En posture assise, les mains sur le bureau, les pieds profondément enracinés. Poser la tête sur le bureau, lever le front en prenant appui sur les avant-bras. C’est un peu comme le bébé de 4-5 mois qui, couché sur le ventre, se met à soulever sa tête et découvre avec émerveillement le monde environnant.

Les effets bénéfiques du dynamiseur :

La posture assise prolongée a tendance à tasser les vertèbres et à nous "rétrécir". Physiquement, le dynamiseur favorise l’élongation, pour redonner de la souplesse au dos (souvent chargé de notre passé) et pour le libérer des attitudes de sur-focalisation. On retrouve ainsi plus de #fluidité.

Je vous conseille de :

- marquer un temps de pause après le mouvement circulaire, au sommet de la posture de verticalité, en ouvrant vraiment les épaules vers l’arrière - ce qui aura pour effet d’ouvrir le chakra du cœur et le thymus.

- penser en termes d’élongation et de flux, entre le haut et le bas, comme pour vous permettre de vous relier entre terre et ciel

- mettre des mots sur l’inspire : « J’inspire la vie et la vitalité » & sur l’expire : « Je diffuse cette énergie vitale en moi »

La leçon de conscience au travers de cet exercice :

Le dynamiseur amène plus d’énergie, grâce au souffle conscient. Il nous demande de nous redresser, tout en restant dans la fluidité. Il engage la ligne médiane et le canal énergétique au centre de notre corps : le Vaisseau Conception (du périnée à l’intérieur de la bouche).

Vraisemblablement inspiré des postures du #sphinx et du #cobra, en #yoga, le dynamiseur permet une connexion terre- ciel et nous rappelle qu'une des clés de notre bien-être est dans la reliance au souffle.

Prenons le temps de souffler et de nous poser, pour nous recharger. C’est par le souffle et l’ancrage à la terre que la régénération se fait. Restons au centre de nous-même et prenons soin de nous.

Je vous parle ici de l’exercice des BALANCEMENTS, que j’aime appeler « balancement – bercement » car il évoque pour moi un retour à la vie intra utérine et au mouvement de bercement dont a besoin le petit enfant.

Notre bassin est un réceptacle d’énergie. Une sorte de bassine-chaudron dans lequel mijote une potion magique que l’on pourrait appeler élan de vie ou confiance dans la vie. Laisser le bassin se mouvoir doucement nous donne la possibilité d’expérimenter notre aisance face à cette zone du corps : ressentons-nous de la fluidité à l’intérieur ou sommes-nous dérangés par la rigidité liée aux os de notre bassin ?

En pratique :

L’enfant s’assied par terre (ou éventuellement sur une chaise) et laisse bouger son bassin, comme une algue au fond de l’eau. Le mouvement ne doit pas être contrôlé par la tête mais fonctionne comme une ondulation. Il active notre liquide céphalo-rachidien, favorise le passage de la ligne médiane et permet de sortir des blocages. Il est le mouvement idéal pour les enfants kinesthésiques, qui ont besoin de bouger pour apprendre. Facile à adapter en classe, en faisant des tout petits mouvements.

(Autres variantes possibles dans "Génial, j'y arrive enfin" p. 28 )

Les effets bénéfiques : relance du liquide céphalo-rachidien, ce fluide transportant des nutriments, des neurotransmetteurs et des hormones. Il évacue aussi les toxines du système nerveux central et refroidit le cerveau.

La leçon de conscience : ce retour dans le milieu aquatique fait émerger le souvenir de notre temps dans le ventre maternel. En apesanteur, nous pouvions nous laisser porter et flotter. Sur terre, même s’il est indispensable de planter nos racines, nous pouvons retrouver cet état de détente et retrouver le chemin de la connaissance (la conscience d'où nous sommes venus).


D'autres explications sur d’autres mouvements … au fil du temps !

Merci pour vos partages et vos commentaires sur cette manière de pratiquer le Brain Gym en conscience.

Vous trouverez ce même état d’esprit dans mon ouvrage “Génial, j’y arrive enfin “ et dans “Génial, le jeu qui met ton corps et ton cerveau en mouvement”

A commander sur www.kinessence.ch/mes-ouvrages


DU BIEN NAÎTRE AU BIEN-ÊTRE

Quelques mois avant notre conception ainsi que pendant notre gestation, nous enregistrons des programmes liés au contexte environnemental de nos futurs parents et de leurs lignées. Nous sommes donc sous la dépendance de ces programmes jusqu’à ce que nous fassions un chemin de conscience et de libération. Il est important d’en prendre compte !


D’autre part, la manière dont nous arrivons sur terre va donner une coloration à nos fonctionnements et à nos comportements dans la vie, que l’on soit enfant ou adulte. Ainsi en est-il de notre relation au travail, et pour les enfants, au travail scolaire.

Ce lien entre le périnatal et le travail est la colonne vertébrale de mon livre « Des étoiles vers la terre » : chacun de nous a passé par cette épreuve initiatique qu’est la naissance et pour devenir libre, cela commence par la décision de faire connaissance (co-naissance) avec soi-même (soi m’aime).


Ces imprégnations se font donc au travers :

1. de l'héritage transgénérationnel et parental
2. du contexte de notre conception
3. de l'ambiance pendant notre gestation
4. de la manière de venir au monde

Rappelons aussi que le cerveau travaille par analogie et ne fait pas de différence entre le réel, l’imaginaire, le virtuel ou le symbolique : grâce au test neuro-musculaire propre à la kinésiologie, nous avons accès à la mémoire cellulaire et pouvons nous décharger de ce qui pèse sur nos épaules.


Ainsi :

1. Au niveau de l’héritage transgénérationnel et parental : si des femmes sont mortes en couches, la relation au travail scolaire, qui est une réplique du travail de naissance, risque d'être ressentie comme "dangereuse", car pouvant conduire à la mort.  Si les hommes ont délaissé pour cause de guerre ou de travail à l’étranger les futures mères, ces dernières (celles des générations suivantes) vont garder active la croyance que l’homme n’apporte aucun soutien et qu’elles doivent se débrouiller seules. On verra ainsi des petites filles faisant preuve de beaucoup d’autonomie, par la force des choses, mais aussi dans une relation de méfiance ou de distanciation par rapport au masculin.



2. En ce qui concerne le contexte de notre conception : Si des ancêtres décèdent dans les 9 mois avant la conception ou autour de celle-ci, l’enfant concerné sera imprégné de cette souffrance émotionnelle liée à la perte d'êtres chers. S’il y a, à ce moment-là, des problématiques d’héritage, avec des inégalités de traitement, l’enfant à venir risque d’être confronté à des difficultés dans l’apprentissage des divisions (notion de partage) et peut-être également à ce qui touche au « moins » (soustractions) et au « plus » (additions).

3. A propos de l'ambiance pendant notre gestation :  si un enfant est conçu après une fausse couche ou après un petit décédé en bas âge, l’enfant à naître sera le plus souvent chargé d’être un enfant de remplacement, programme au travers duquel il sera difficile d’être lui-même. C’est d’autant plus vrai si le même prénom est redonné. Et si le futur père est absent physiquement ou émotionnellement pendant la grossesse, le jeune enfant (et plus encore l’adolescent) aura vraisemblablement une relation à l'autorité (le père représente cette fonction) délicate, avec un jeune individu qui tentera de prendre le contrôle, voire qui se positionnera en tant qu’enfant-roi, que ce soit au sein du système familial ou à l’école.



4. A propos de la manière de venir au monde : dans le lien entre le travail de naissance et la relation au travail, il est clair qu’une naissance par césarienne programmée va priver l’être en devenir de sa liberté de choisir son moment pour arriver sur terre et de son potentiel d’action pour agir de manière autonome. On le verra chez ces individus qui sont coupés de toute mise en mouvement et avec une croyance négative sur le bien-fondé de passer à l’action. Dans le cas d’une césarienne d’urgence, avec un travail de naissance qui n’aboutit pas en raison de contractions inefficaces, l’enfant se sera au moins engagé dans cette phase que l’on appelle le travail de naissance, et cela aura comme avantage qu’il aura touché du doigt la notion d’effort. Ce qui est non négligeable pour sa future relation au travail scolaire. Chaque naissance va impacter notre relation au travail. Que ce soit de manière individuelle ou accompagnée, en séance de kinésiologie.

Ainsi, chaque histoire de vie est riche de sens : à chacun de nous de nous appuyer sur les ressources héritées de nos ancêtres et de nos parents, et surtout de nous délester de leurs bagages encombrants. À tout moment, un travail de libération peut être fait.


“Des étoiles vers la Terre” (2022) vient dans le prolongement de “Génial, j’y arrive enfin” (2016). Il en est à la fois le prolongement et le dépassement. Il retrace le chemin de notre venue sur terre, prenant en compte la biologie, la généalogie, l’incarnation, le projet de nos parents, et surtout, l’épreuve initiatique qu’est notre naissance et les empreintes que celle-ci va laisser au travers de nos comportements en termes de relation au travail scolaire. Il est avant tout un ouvrage qui vous emmène sur votre propre chemin d’incarnation, vous faisant revisiter votre propre venue sur terre. En plus de cela, il est une aide utile pour accompagner vos enfants dans leur défi à être sur terre et à expérimenter la matière en ce début de 3ème millénaire.

Au cœur de mes 2 ouvrages, il y a un éclairage sur les difficultés scolaires, avec le corps au centre de l’apprentissage. Ces livres sont écrits pour les parents qui ont besoin de pistes pour soutenir la scolarité de leur enfant, et bien évidemment, les professionnels du monde thérapeutique y trouveront des trésors !

Vous le savez bien, un livre n’est rien sans ses lecteurs ! Du fond du coeur, toute ma gratitude pour chacun de vous, lecteur, lectrice, qui en parlez autour de vous et contribuez ainsi à le faire connaître (co- naître).

Quelle joie aussi de partager avec vous quelques témoignages vibrants :

Merci de planter des petites graines de compréhension sur mon histoire et celle de mes enfants, de mieux comprendre leurs comportements. J’ai l’impression d’avoir une lumière qui s’éclaire en vous lisant, une compréhension beaucoup plus claire sur le retentissement de la période périnatale.
Votre lecture symbolique vient enrichir avec précision les noeuds qui se nouent autour de la naissance, tout en faisant un pont éclairant autour des apprentissages.

Mireille Durig
ATTIRANCES ET INTOLERANCES ALIMENTAIRES

Le saviez-vous ? Quand notre système digestif va mal, nous sommes attirés par ce qui nous fait le plus de mal !

L’intolérance raconte quelque chose sur notre incapacité à tolérer, à intégrer, à reconnaître quelque chose venant de l’extérieur (un aliment, une émotion, un évènement, une histoire transgénérationnelle) comme étant bon pour nous et acceptable.

Reprenons le système digestif :

La bouche permet de savourer, de déguster, de saliver … mais l’expérience gustative ou émotionnelle peut aussi se révéler avoir mauvais goût.

L’estomac permet de digérer (de gérer 2 fois). Pas de différence entre la digestion concrète d’un aliment ou d’un contexte émotionnel qui peuvent se révéler trop lourds à digérer et qui peuvent nous rester sur l’estomac ou nous nouer le ventre. Pourtant, nous sommes capables de relativement bien digérer un plat lourd partagé en bonne compagnie, alors qu’un repas léger peut nous être indigeste s’il est pris dans une ambiance tendue.

L’élément-clé du système digestif, c’est l’intestin grêle. Long de 4 à 6 mètres, l’intestin grêle est formé de villosités et de microvillosités : 4 millions !  Si on les déploie, leur surface est équivalente à 200 m2. Incroyable, non ?

Sa flore bactérienne est extrêmement abondante. Il a plusieurs fonctions :

1. Trier ce qui vient de l’estomac. D’identifier ce qui est utile ou pas.

2. A partir de là, d’assimiler et d’absorber les nutriments, les vitamines, tout ce qui peut nous construire.

3. Faire sien, s’approprier, intégrer, ce qui est bon et sain pour nous.

4. Faire barrage à toute molécule inutile ou toxique et emmener l’inintéressant vers le gros intestin, qui sera chargé de l’évacuer

L’intestin grêle a donc une double mission : absorber les molécules positives et refuser les molécules toxiques. Il est une barrière de protection qui choisit ce qui est bon , sans se laisser envahir.

Quand nous n’écoutons pas les signaux que le corps envoie sur ce qui est indigeste pour nous, et qui crée des lourdeurs, des ballonnements, des gaz, nous laissons la fonction de tri devenir inefficace. L’intestin grêle ne sera plus capable de faire son travail. Il devient perméable. En perdant son imperméabilité, notre paroi intestinale laisse alors pénétrer des éléments indésirables, qui feront l’éventuel futur nid des maladies auto-immunes . Progressivement, nous serons alors attirés par ce qui nous fait le plus de mal.

Si dans notre vie, nous avons de la difficulté à dire non, à sentir ce qui est ce qui est toxique pour nous, c’est que cette fonction de tri n’est pas optimale. On pourrait en dire tout autant quand nous nous laissons déborder par de la paperasserie, du matériel inutile, et que nous gardons tout, sans faire ce tri.

Au niveau énergétique, l’intestin grêle nous apprend à intégrer les leçons de vie. Son méridien fait la paire avec celui du coeur. Il nous apprend à apprendre de nos expériences et à en retirer quelque chose de positif, pour devenir meilleurs.

Le gros intestin ou côlon : il est chargé de vider, d’éliminer, d’évacuer : les déchets alimentaires, les poubelles émotionnelles, les résidus énergétiques, les fardeaux transgénérationnels

L’intestin grêle et le gros intestin forment le 2ème cerveau. Ce 2ème cerveau a des neurotransmetteurs tout comme notre cerveau. L’intestin grêle est notamment producteur de 85 % de la sérotonine, neurotransmetteur induisant de la détente et du bien-être. Cerveau et 2ème cerveau communiquent à travers le nerf vague.

Derrière une intolérance, il y a toujours une histoire émotionnelle. Elle n’est pas toujours directement la nôtre, mais elle vient en résonance avec une autre histoire en transgénérationnel. Certains aliments sont plus reliés à la mère (le lait et ses dérivés, ainsi que le sucre) et d’autres au père (le sel, le gluten, le pain)

Si vous avez par exemple une intolérance au lactose, il s’agira d’identifier une relation mère - enfant qui a été compliquée ou absente. Le lactose étant le sucre du lait, on va chercher où le lien a manqué de douceur. Par exemple, quand un enfant a été placé dans une institution, ou séparé de sa mère, ou mis chez une nourrice, ou donné à un membre de la famille. Ou encore si un sevrage a été trop brutal. Ou lorsqu’une mère a abandonné ses enfants, ou si elle est morte en couches …tout cela risque d’avoir un impact sur les générations suivantes et afin que l’on n’oublie pas ces histoires ou afin qu’elles soient mises en lumière, le corps met en place, de manière inconsciente, une intolérance.

Si vous avez une intolérance au gluten, rechercher les histoires autour de meuniers, de boulangers, de cultivateurs de céréales. Mais également les histoires qui racontent une difficulté à se “faire du blé”, ou “être fauché comme les blés”. Archaïquement, c’est le père qui est chargé de ramener l’argent et de subvenir aux besoins de sa famille.

Il est important d’être conscient que les protéines du gluten sont dérivées de différents peptides, qui, lorsqu’ils sont non dégradés, passent à travers la barrière intestinale. Certains peptides sont opioïdes et se fixent sur les récepteurs neuronaux  . La caséine du lait peut aussi se fixer sur les récepteurs opioïdes dans le cerveau.

Le sucre et l’alcool font partie des aliments qui nous attirent. Tous les 2 déclenchent une sécrétion de béta-endorphines : des molécules anti-douleurs, des opioïdes endogènes…c’est pour cette raison que l’on devient accro à ce qui nous fait, en réalité, le plus de mal !   Quand on supprime les boissons sucrées et les sucres raffinés, le cerveau va réagir par réaction de manque, exactement comme un sevrage de drogues !

Bon à savoir : une intolérance peut apparaître à n’importe quel moment de votre vie. Elle est quelquefois en relation avec un cycle cellulaire biologique mémorisé. On reprend, malgré nous, un âge-clé chez un ancêtre. A la différence de l’allergie, l’intolérance alimentaire ne provoque pas de réaction du système immunitaire.

Une démarche d’introspection personnelle et l’exploration de notre arbre généalogique permettent d’alléger les symptômes des intolérances en mettant en lumière ce qui doit l’être.

Parmi les huiles essentielles utiles pour faciliter l’assimilation et l’appropriation, citons surtout la cardamome, qui va agir au niveau de l’intestin grêle. Elle est idéale à respirer, et également à ingérer.


QUELQUES FACETTES DE L'HYPERSENSIBILITE CHEZ L'ENFANT
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Les enfants sont par nature des êtres sensibles. Ils captent le monde environnant au travers de leurs 5 sens, sans oublier leur 6ème sens qui est très développé.

Ils mettent le plus souvent plusieurs années avant de véritablement atterrir. Ils sont pourtant physiquement là, mais donnent l’impression qu’ils flottent entre terre et ciel, se nourrissant encore de l’énergie des espaces célestes, d’où ils viennent.

Leur naissance leur donnera une première occasion de se confronter à la matière corporelle, pour autant qu’ils soient nés par voie basse. Ceux et celles nés par césarienne passeront trop rapidement de la vie intra utérine à la vie terrestre, et surtout sans avoir expérimenté la densité corporelle au travers du bassin maternel. Certains d’entre eux garderont des traces d’une péridurale trop dosée, et auront de la peine à sentir comment s’enraciner profondément dans la terre, pour faire face aux exigences terrestres, telles que les exigences de l’école et de la société. Comme ils auront évité la contrainte du passage du bassin, ils répéteront ce même schéma, refusant de se soumettre aux obligations, aux règles et aux lois.

Le véritable défi pour tous les enfant - et pour tout être humain - c’est celui d’accepter le chemin d’incarnation, au sens d’ “entrer dans la chair”. Lorsqu’il y a difficulté d’adaptation, cela crée du stress. L’hypersensibilité est donc un excès de sensibilité, avec une difficulté à intégrer la norme, ou à rester dans ce que la société a dicté comme étant la norme.

L’hypersensibilité, quand elle est bien comprise, bien acceptée et surtout bien intégrée, peut devenir une force. Il est bon que les parents commencent par réaliser que s’ils voient chez leur enfant une facette d’hypersensibilité (gestion des émotions délicate, hypersensibilité au bruit, à la lumière, sensibilité tactile, sens olfactif ou gustatif hyper développés, relations quelquefois vécues difficilement ) c’est que eux aussi sont hypersensibles. C’est juste le regard qui change : peu ou pas reconnue il y a quelques 30 ans, l’hypersensibilité l’est devenue aujourd’hui et on peut l’accompagner de différentes manières.

Je vous livre ici quelques facettes de cette hypersensibilité.

L’enfant hypersensible à l’école

 L’école est souvent pensée selon le mode « cerveau gauche » dont les mots-clés sont : l’organisation, la précision, les détails, la logique, le langage verbal.

L’enfant hypersensible vit le monde au travers de son hémisphère droit : avec de l’intuition, de la créativité, une organisation en arborescence, une prédilection pour la vue d’ensemble et un langage non verbal. On peut cependant aussi noter chez certains enfants une manière de manier le verbe avec aisance, et une tendance à vouloir toujours avoir le dernier mot.

Il est sensible aux ambiances, aux tonalités de la voix, aux expressions du visage. Il est souvent à fleur de peau. Il sent au-delà de ce qui exprimé.

Il capte si l’adulte en face de lui est cohérent et aligné. Si ce n’est pas le cas, il va soit se fermer soit entrer en conflit. (non-respect de l’autorité). Il a besoin de comprendre le sens de ses apprentissages. Quelquefois il réussit à se maîtriser et à entrer dans le formatage de l’école, mais lorsqu’il revient à la maison, il a le plus souvent besoin d’exploser et de se décharger de tout ce qu’il a emmagasiné autour de lui.

Plus vous comprendrez les différences de ces 2 mondes, mieux vous pourrez accompagner votre enfant dans sa scolarité.

L’huile essentielle de géranium rosat, à porter dans la poche, et à respirer amplement, permettra à votre enfant de rester centré, aligné, attirant le positif et éloignant le négatif. Elle est une aide précieuse pour garder le cap lorsque l’environnement est lourd, voire toxique.

Une sensibilité à fleur de peau

Etes-vous sensible ? Sensible à fleur de peau ? Ou reconnaissez-vous votre enfant dans cette manière d’être ?

Qui dit peau, dit contact. Qui dit toucher, dit sensation agréable ou détestable.

On observe chez les individus et notamment chez les enfants (hyper) sensibles

-        Un besoin d’être serré (à la taille, aux chevilles) ou d’avoir des habits très larges

-        Un refus de certains textiles qui grattent et des étiquettes qui dérangent et tout son contraire :

-        Une fascination pour certaines matières toutes douces et enveloppantes :

-        Un refus ou un besoin intense d’être câliné, cajolé, massé ou pris dans les bras

Conseil : revisiter les premiers instants autour de la naissance. Avec une césarienne, l’enfant n’a pas eu la conscience de son corps dans le passage du bassin. Il n’a par conséquent pas ou peu de conscience corporelle.

Comment a été le tout premier contact après la naissance ? y-a-t-il eu séparation ou mise en couveuse ? Comment s’est passé le contact peau à peau ?

Reconnaissez votre enfant dans sa particularité d’être sensible. Souvenez-vous qu’il est votre miroir et qu’il vient exprimer les problématiques qui sont à résoudre.

 

Sous l’emprise d’un programme de perfection

Le plus souvent, les hypersensibles sont sous l’emprise d’un programme de perfection. Dans leur inconscient, ils répondent au programme « je dois être parfait », programme qui a vraisemblablement pris racine au moment de la conception. Ce qui signifie tout faire parfaitement pour être aimé, sans se donner le droit de se tromper.

Lorsqu’ils sont confrontés à de nouveaux apprentissages en classe, ils préfèrent quelquefois ne pas essayer, plutôt que d’avoir à expérimenter qu’ils ne réussissent pas parfaitement. Ainsi, on les verra mettre une éternité à démarrer une activité ou manifester une lenteur excessive en écrivant, effaçant à plusieurs reprises, et étant le plus souvent très durs avec eux-mêmes. Ils se mettent en stress à l’idée que ce ne soit pas parfait.

Ceux et celles qui sont avec des programmes de perfection l’ont le plus souvent hérité de leurs parents et de leurs ancêtres. Il va falloir se désolidariser des programmes invalidants, pour amener plus de détente, et se donner ainsi le droit d’exprimer tout son potentiel. La phrase “je me détends et je donne le meilleur de moi-même” est bienvenue pour aller vers un changement.

L’huile essentielle de palmarosa, à respirer amplement, est une aide utile pour faire lâcher ce programme invalidant, ainsi que la culpabilité

 

Les 2 facettes de cette sensibilité hors norme

Les émotions chez les hypersensibles sont difficiles à gérer et s’expriment le plus souvent en excès. Trop de colère, trop de tristesse, trop de sentiment d’injustice… Mais trop par rapport à quoi ? Trop par rapport à ce que la société a dicté comme norme. Trop pour les parents qui vivent ces situations excessives avec leurs enfants, et trop pour les enseignants qui ne savent pas comment gérer un tel comportement en classe. Ces enfants sont imprévisibles et déroutants. Ils viennent chahuter tous les codes !

On peut observer 2 facettes différentes :

L’enfant est empathique. Il est également très connecté aux animaux. Il prend facilement les problèmes et les soucis des autres sur ses épaules, sait se mettre à la place de l’autre. Inconvénient : il aura tendance à être sensible à l’énergie globale d’un lieu, voire à pomper, malgré lui, l’énergie de ceux qui l’entourent. Conseil : HE de géranium / bulles de protection

Ou au contraire, il a une certaine froideur émotionnelle, il met en place une forme de distanciation, il refuse de s’intégrer au groupe, il a une attitude un peu hautaine. Il se construit un mur de protection afin de ne pas se laisser déborder et envahir par les autres .

Il est le plus souvent débordé par un trop plein d’émotion ou par des émotions difficiles à gérer et à digérer. Il a comme exutoire les crises de colère et de frustration qu’il fait dès qu’il est à la maison ou dès qu’il y a un changement ou quelque chose d’imprévu.

L’hypersensibilité auditive, ou quand on en a plein les oreilles

L' ouïe est le premier sens à se développer en vie intra utérine. Dans l'oreille, nous pouvons inscrire notre corps en entier. Tout comme dans la paume de la main et sous la plante des pieds. Ainsi, en massant le lobe, nous réveillons le cerveau !

Les enfants se plaignent souvent qu'ils sont dérangés par trop de bruit autour d'eux et que cela les déconcentre. C'est le signe que leur oreille ne remplit pas correctement sa fonction de filtre : elle doit pouvoir entendre en arrière fond des bruits, et reconnaître ces bruits comme étant secondaires (pas de la même importance que ce que l''on se dit dans la tête pour réfléchir, par exemple).

Les signes d'une hypo ou d'une hypersensibilité auditive sont :

- une difficulté à enregistrer plusieurs instructions de suite

- une confusion des sons se ressemblant

- une voix sans intonation et monotone

- un vocabulaire faible

- des difficultés dans l’apprentissage des langues étrangères

Comment aider ?

- par la pratique du casque d'écoute (Brain Gym), simple massage de l'oreille

- par le massage des reins, qui fonctionnent énergétiquement avec les oreilles. Les reins sont en lien avec la mémoire ancestrale et véhiculent nos peurs et celles de nos ancêtres.

- par un tapotement autour des oreilles, car il y a des points de méridiens importants tout autour

Dernière astuce pour l'apprentissages des langues étrangères : répéter le même mot plusieurs fois, à haute voix. L'apprentissage dans la tête est le plus souvent inefficace. Qu'on se le dise !

L’HYPERSENSIBILITE VISUELLE, ou quand on en a plein les yeux

Dans le cas d’une hypersensibilité visuelle, il  peut y avoir

1.      réactivité à une certaine couleur. Le plus souvent, à la couleur noire, associée à la mort, aux deuils non faits, à la peur de la nuit. Mais aussi à d’autres couleurs qui sont en relation avec une histoire et des émotions non digérées, ou en lien avec l’inconscient collectif : le rouge, par exemple, est synonyme de « stop » ( par opposition au vert), ou est associé aux erreurs mises en avant par l’enseignant, ou encore au sang, (hémorragies post partum, ou autres, blessures importantes), et à des  liens de sang toxiques. Il y a là matière à se mettre en réactivité inconsciente. A chercher dans notre histoire mais également en résonance avec des histoires transgénérationnelles

2.      Extrême sensibilité à la lumière : trop de lumière vive le matin ou besoin de tamiser la lumière le soir. Cette hypersensibilité est souvent liée au syndrome du gisant (tel que décrit par Salomon Sellam)

3.      Comportement agressif ou apathique, lié à trop d’informations visuelles lors d’une séance télévision ou suite à un moment passé sur les écrans. Bon à savoir : le cerveau se déconnecte face aux écrans car le trop d’informations le met en stress

4.      Acuité visuelle hyper développée, avec focalisation extrême sur chaque détail, mais en contrepartie, difficulté à voir la vue d’ensemble et difficulté à prendre du recul sur les situations

 

Trois astuces pour récupérer nos fonctions cérébrales et visuelles :

1.      visualiser un X, le fixer au centre et respirer amplement. Ce symbole permet le retour à la collaboration de nos hémisphères cérébraux

2.      frotter les points visuels, qui se situent au niveau de l’occiput

3.      dessiner des huit couchés (Brain Gym), de différentes couleurs, en se reliant à la sensation liée à la vibration de la couleur

Les défis des (HYPER)sensibles, chakra par chakra :

Percevoir le monde environnant au travers de nos sens et nous relier à nos centres énergétiques, tout cela fait partie de nos défis en tant qu’être humain, que l'on soit normalement sensible ou hypersensible.

Les chakras sont des centres énergétiques situés entre le périnée et le sommet du crâne. Chaque chakra est associé à une couleur. En visualisant la couleur correspondante, on nourrit le chakra.

Chakra 1 : s’enraciner, habiter le corps, développer la confiance et la sécurité, être en lien avec la Terre. Couleur rouge

Chakra 2 : dynamiser la joie, expérimenter le plaisir, se sentir motivé, bouger. Couleur orange

Chakra 3 : rayonner de tout son être, intégrer les leçons de vie. Couleur jaune

Chakra 4 : aimer et s’aimer, respirer pleinement la vie à plein poumons. Couleur verte

Chakra 5 : communiquer de manière consciente et respectueuse, développer la créativité. Couleur bleue

Chakra 6 : accueillir les perceptions extrasensorielles, noter ses rêves, développer son intuition. Couleur indigo

Chakra 7 : respecter l’autorité , accueillir le lien au Ciel Couleur violette

Que l’on soit un peu, beaucoup ou passionnément sensible, le plus grand défi de chacun, c’est celui d’habiter le corps. De l’intégrer comme faisant partie de l’aventure terrestre et d’en prendre soin pleinement. Or le corps, c’est de la matière, de la densité… et c’est quelquefois contraignant ! Pourtant, c’est là la clé.

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut avoir à la fois des racines et des ailes (ou des antennes), et qu’on peut se déployer entre terre et ciel. L’huile essentielle de cèdre peut nous y aider. Elle nous permet de gagner en souveraineté et en dignité, et de prendre notre place sur terre.

En espérant avoir éveillé votre intérêt, et en souhaitant vous avoir offert quelques pistes utiles

LES PEURS CHEZ L'ENFANT

A quoi cela sert-il d’avoir peur ? A rien, me direz-vous… peut-être !

La fonction première de la peur est de nous avertir d’un danger. C’est un signal d’alarme contribuant à notre survie. Elle a pour conséquence une poussée d’adrénaline, afin de nous faire réagir, soit en fuyant, soit en luttant (la fuite est plutôt un comportement féminin et la lutte, un comportement masculin)

Une peur peut être justifiée et réelle, induite par un danger réel extérieur, mais elle peut également se réveiller par anticipation de la peur que “ça se reproduise”. Elle est la plupart du temps imaginaire ou virtuelle, (le cerveau ne fait pas de distinction entre le réel et l’imaginaire : pour lui :”c’est comme si = c’est”) ! ou encore réactivée par un ou plusieurs de nos 5 sens, et en lien avec un évènement du passé.

On peut considérer que l’antidote des peurs est la confiance : il s’agit de développer dans la Vie. On entend aussi souvent que les peurs et l’amour ne peuvent co-exister … et l’on verra comment l’amour occupe une place particulière dans la gestion des peurs !

Quelquefois les mamans accompagnent leur enfant en consultation pour des problématiques de peur : derrière les peurs de l’enfant se cachent les peurs de la maman, celle de la petite fille qu’elle était et qui n’a pas été entendue et soutenue comme elle en aurait eu besoin. Le passage à l’âge adulte a comme noyé les peurs de la mère, mais en réalité, celles-ci sont restées bloquées dans son inconscient, (dans les 90% de glace en-dessous de l’iceberg) . C’est tout l’intérêt du travail de kinésiologie de pouvoir déverrouiller cet inconscient et de mettre en lumière les parties cachées. Difficile pour les enfants d’être confiants et en sécurité si leurs parents n’ont pas fini de digérer leurs propres craintes, appréhensions et peurs.

C’est donc en mettant en évidence les peurs non résolues de la maman qu’on va libérer l’enfant. Le plus souvent d’ailleurs, le test neuro-musculaire de kinésiologie met en lumière une absence de peurs chez l’enfant. Par amour pour sa mère ( et par fidélité à ses parents), l’enfant va vibrer et va utiliser le même diapason émotionnel que celle qui l’a mis au monde et lui permet de vivre l’expérience terrestre. Et donc va laisser croire (par un comportement) qu’il a de réelles peurs. Mais ce n’est que l’effet d’une loi de résonance. On retrouvera ainsi les fausses peurs de l’enfant de dormir seul, ou d’aller à l’école seul, ou encore les peurs du noir ….En fait, c’est la mère qui est en stress inconscient (qui a des résidus de stress liés à son enfance), et son enfant lui offre un miroir des blessures non résolues, des émotions non digérées, des situations restées en suspens. Et il le fait , par amour pour elle, pour l’inciter à prendre soin de sa personne.

Regardons tout particulièrement les traces que peuvent laisser les peurs pendant ce qu’on appelle l’empreinte de naissance : 9 mois avant la conception, 9 mois de gestation, 9 mois après la naissance , et ceci tout particulièrement en relation avec le domaine scolaire.

La maman peut avoir ressenti une peur des divers examens médicaux propres à la grossesse : échographies, mesures nucales, tests pour déceler des anomalies telles que la trisomie. Chaque test médical ayant été vécu comme une épreuve, c’est probablement ainsi que l’enfant vivra ses évaluations scolaires. Car, rappelons-le encore une fois : l’enfant est dans les bulles énergétiques de sa maman jusqu’à l’âge de 7 ans et capte ainsi les “dossiers restés en suspens”.

L’enfant venu au monde peut avoir gardé en mémoire les peurs de sa maman de faire une fausse couche précoce : il s’est imprégné de cette ambiance alors qu’il était encore minuscule, au stade d’embryon. Loin de moi l’idée de juger ces mamans inquiètes : il est assez naturel de se sentir déjà tellement dans l’attachement de ce petit être qui vit en nous, que l’idée de le perdre est intolérable. Il y a pourtant un moment où il est sage de déposer ces peurs : de les reconnaître et de les laisser sans aller. Le silence de la maman à ce sujet aura tendance à enfermer les peurs dans les cellules de l’enfant, lequel sentira qu’il n’est pas digne de confiance et qu’il est insensé de faire confiance à la Vie. Donc, quel que soit l’âge de votre enfant, ayez le courage de mettre des mots sur les tourments qui ont été les vôtres et faites la paix avec vous-même. Ce n’est pas parce que vous avez eu des peurs que vous êtes une moins bonne mère ! Bien au contraire ! Vous gagnez en humanité si vous osez regarder vos tourments en face. Et dans un bel élan de conscience, vous pouvez également dire à votre enfant ( à haute voix, ou dans le silence de votre coeur)

Gratitude à toi, mon enfant, qui mets en avant mes peurs non résolues et qui m’invites ainsi à avancer sur mon chemin émotionnel

Les cellules des mères sont imprégnées des histoires transgénérationnelles et de l’inconscient collectif : il y a comme un grand réservoir dans lequel sont stockées toutes ces histoires de bébés disparus à la naissance, à quelques semaines, ou à quelques mois de vie.

La future mère qui redoute le moment de l’accouchement (peur d’avoir trop mal, peur de ne pas réussir à aller au bout de tous les efforts nécessaires à l’expulsion) a une appréhension globale de ce qu’on appelle le travail de naissance, et qui aura probablement des répercutés sur le travail scolaire de l’enfant, si cela n’est pas mis en conscience et libéré d’une manière ou d’une autre. Quand ces peurs sont viscérales et qu’elles obligent la future mère à demander une césarienne, c’est qu’en transgénérationnel des femmes sont mortes en couches, en raison d’une naissance qui a mal tourné mal (bébé mal positionné, hémorragie suite à la délivrance du placenta). Il n’y a pas de culpabilité à avoir, quelle qu’ait été l’issue de la venue au monde du nouveau-né, mais respirer de l’huile essentielle de palmarosa pourrait vous aider à lâcher les programmes de perfection et la culpabilité.

Lorsque la dilation du col utérin ne se fait pas de manière fluide, c’est également une peur inconsciente de mourir en couches ou que l’enfant meure dans le passage : on retient l’enfant à l’intérieur du ventre maternel car là, on le sait et on le sent en sécurité. Plus tard, on reverra cette imprégnation dans les craintes de laisser sa progéniture aller découvrir le monde, avec un enfant qui restera dans les jupes de sa mère.

On peut trouver également une imprégnation de peur, pendant les premiers mois de la vie du bébé, en lien avec la peur inconsciente (ou pas) de la “mort blanche” ou mort du nourrisson : c’est le drame de retrouver le bébé sans vie un matin. Il peut y avoir aussi une culpabilité de la mère de s’être endormie avec son petit au sein, et que celui-ci soit découvert inerte, faisant croire à la maman qu’elle l’aurait écrasé ou étouffé par le poids de son corps. Le bébé étant dans la bulle énergétique de sa maman, il va le manifester, en se réveillant toutes les nuits. Ainsi, et bien que ce soit éreintant pour la maman de devoir se lever très fréquemment à n’importe quelle heure, l’enfant prouve à sa maman qu’il est bien en vie et qu’il est digne de confiance.

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Tous les stress de séparation ( l’enfant que l’on place à la crèche, ou dans une structure d’accueil) sont des réactivations prioritairement de l’histoire des parents ou du transgénérationnel : il peut y avoir eu un nouveau-né séparé de sa mère lors des premières heures ou premiers jours de vie, une hospitalisation de l’enfant ou de la mère ou plein d’autres évènements dans cette tonalité. En séance, je questionne l’inconscient de l’adulte pour savoir quel âge il a quand il croit que son enfant redoute la séparation. Il est clair que dans la réalité, quelquefois, parents et enfants ont dû être séparés : dans le cas d’une famille trop nombreuse, qui n’a plus de quoi nourrir chaque bouche, un ou plusieurs enfants étaient placés dans un autre foyer. Le travail transgénérationnel permettra de libérer l’imprégnation de ces situations douloureuses que nous n’avons pas connues personnellement mais que nous avons héritées au travers de nos cellules.

“A parents conscients de leurs blessures et apaisés dans leurs émotions, enfants confiants.

Quitter la maison, c’est quitter sa maman. C’est une réactivation de la naissance, notre première maison étant l’utérus. En réalité, la vraie séparation en termes de naissance se fait, non pas au travers de l’utérus que l’on quitte, mais au travers de la délivrance du placenta. En sortant du ventre maternel, le bébé change “de point de vue” : il reste en lien avec sa mère, mais ne la vit plus de l’intérieur. En revanche, la délivrance du placenta signifie la perte de son double, d’une partie de soi qui fonctionne comme une sorte de jumeau. On pensera donc à prendre en compte comment s’est passé cette dernière étape de naissance, tout particulièrement pour les mères qui ont adoré être enceintes et qui, dans leur inconscient, ont eu de la peine à faire le deuil de la grossesse. Quelles sont les peurs inconscientes dans le fait de laisser leur bébé venir au monde, sans pouvoir les protéger aussi bien que lorsqu’ils étaient in utero ?

Dernier point : plus tard, à l’école, une maman qui doute de son enfant, par rapport à ses apprentissages et à ses résultats scolaires, est elle-même encore en souffrance de sa scolarité ou sous l’emprise d’un programme de perfection, et va, de manière inconsciente, envoyer un système énergétique autour de son enfant qui va lui faire perdre pied et manquer ainsi de confiance. Ce n’est qu’au prix d’un travail sur soi (donner beaucoup d’amour et de sécurité à la petite fille qui a été en souffrance émotionnelle à l’école ou qui a mis en place la croyance qu’il faut être parfait pour être aimée) que l’adulte va pouvoir transmettre la dose de confiance nécessaire à l’expérimentation de la vie.

Rappelons que la confiance peut être comparée à une petite fleur qu’il sera nécessaire d’arroser chaque jour, afin qu’elle s’épanouisse en temps voulu. Au fil du temps qui passe et des expériences de vie, la confiance se mettra en place, surtout si vous répétez ce mot comme un mantra (“confiance, confiance …”) ou si vous apprenez à votre enfant à le faire.

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A l’inverse, lorsque vous répétez sans cesse “j’ai peur, j’ai peur” ou des mots comme “je suis stressé”, vous densifiez cette énergie et vous attirez à vous cette vibration. Tout est toujours question de choix : verre à moitié vide ou à moitié plein ? Que choisissez-vous ?

C’est donc en travaillant prioritairement sur la mère que l’on obtient le plus souvent les meilleurs résultats pour libérer les peurs de l’enfant. Et lorsque c’est nécessaire sur le binôme mère - enfant.

Quelques outils concrets pour alléger les peurs :

Dans les Fleurs de Bach :

  • Aspen (le tremble) : en cas d’angoisses vagues et inexplicables et craintes de catastrophe

  • Cherry Plum (le prunus) : quand il y a difficulté à lâcher prise, et crises de violence

  • Mimulus : en cas de timidité, et quand on est sujet à de nombreuses craintes

  • Red Chestnut (le marronnier rouge) : lors de souci pour autrui

  • Rock Rose (Hélianthème) : quand on est paniqué intérieurement et submergé par des sentiments de terreur

Dans les Huiles Essentielles : à respirer profondément ou à utiliser en spray

  • la litsée : pour libérer les peurs et les phobies

Au niveau du corps :

  • tapoter ou masser les reins, siège de nos peurs et des mémoires ancestrales, ou sur les points Reins 27 (en-dessous de la clavicule) qui sont notre “grange d’énergie”

  • pratiquer la cohérence cardiaque ou toute autre respiration consciente : sentir que l’expire nous invite à lâcher et vider les peurs, alors que l’inspire nous permet de se nourrir de confiance et de sécurité

Bonne mise en pratique

www.kinessence.ch #génial #kinessence

BLESSURES, MASQUES ET COMPORTEMENTS SOCIAUX
Nous attirons les personnes et les situations dont notre âme a besoin, afin d’apprendre l’amour véritable et l’acceptation inconditionnelle. Lise Bourbeau

Comment naissent les 5 blessures et les masques leur correspondant et pourquoi sont-elles appelées blessures de l’âme ? Lise Bourbeau nous l’explique ainsi :

“Parce que l'âme n'en peut plus d'être éloignée de son plan de vie à répétition lorsque nous laissons notre égo diriger notre vie. Elle souffre, car le but de ses incarnations est de vivre dans l'amour véritable et l'acceptation de soi afin d'arriver à vivre sa divinité”.

La plupart des enfants passent par 4 stades ,qui vont contribuer à l’émergence des blessures et à la mise en place des masques :

  1. ils découvrent la joie d’être eux- mêmes

  2. ils découvrent ensuite la douleur de ne pas avoir le droit d’agir et de faire ce qu’ils veulent

  3. ils manifestent leur désaccord en étant en crise et en révolte

  4. ils mettent en place un masque pour devenir ce que les autres veulent qu’ils soient

Les masques se mettent en place à chaque fois qu’une blessure s’active et que nous ressentons le besoin de nous protéger. Nous agissons le plus souvent de la même façon avec les autres que ce que nous leur reprochons : c’est l’effet miroir. Nous voyons chez les autres ce que nous sommes le plus souvent incapables de voir chez nous.

Les 5 blessures et les masques en relation sont par ordre chronologique,

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Pour s’en souvenir, il suffit de penser au mot : T. R. A H. I (T pour trahison / R pour rejet / A pour abandon / H pour humiliation / I pour injustice

En général, l’enfant choisit de s’incarner dans une famille qui a les mêmes blessures que lui à guérir. C’est donc pour lui une manière d’évoluer et de grandir. C’est comme un “terrain de jeu”, qui lui permettra de faire ses expériences de vie. Les 5 blessures s’activent entre la conception et les 6 ans. Mais si l’on tient compte du projet-sens (des 9 mois avant notre conception), nous comprenons qu’il y a déjà une empreinte de ces blessures chez nos parents. Elles sont déjà en germe et pour cette raison, je vais focaliser sur ces blessures émergeant pendant la période périnatale.

Souvenons-nous que peu importe la situation réelle, ce sont toujours les ressentis de l’enfant (ou de la personne concernée) qui priment.

  1. L’enfant peut ressentir, à un moment ou à un autre, du rejet 

-        Si sa conception n’était pas désirée

-        S’il y a eu tentative d’interruption volontaire de grossesse,

-        Si les parents attendaient l’autre sexe

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Au niveau du langage, l’enfant dont la blessure de rejet s’active aura tendance à dire qu’il est nul ou qu’il ne vaut rien. Le masque correspondant est celui du fuyant, avec une morphologie plutôt contractée et mince.

On remarque également chez ce profil d’enfant une difficulté à être enraciné et incarné, et par conséquent, une tendance à partir dans son monde, avec de la peine à se concentrer.

Dans le transposé social et scolaire, on remarque chez l’enfant des difficultés à être intégré dans un groupe ou en famille : il est là physiquement, mais absent énergétiquement et émotionnellement, car fuyant


2. Il peut y avoir une blessure de trahison  qui se manifeste

-        si le père n’a pas voulu pas reconnaître l’enfant

-        si le père s’en est allé pendant la grossesse

-        lorsque la maman est à nouveau enceinte : l’enfant – quelle que soit sa place de fratrie – occupait une place privilégiée dans son ressenti et dans son lien à sa mère, et avec l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, risque de perdre cette place.

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Le masque correspondant à la blessure de trahison est celui du contrôlant.

Au niveau des relations, l’enfant peine à faire confiance et se confie difficilement.

Il est convaincu d’avoir raison et essaie de convaincre l’autre. Il est d’humeur inégale et a tendance à mentir et manipuler  


3. Autour de la blessure d’abandon qui se réactive et des histoires de séparation , on cherchera en  transgénérationnel :

-        les femmes mortes en couche

-        les enfants orphelins

-        les situations où le père s’en va pendant la grossesse, ou encore tout particulièrement dans les 9 premiers mois de vie de l’enfant

-        un enfant né sous X et placé dans une institution ou dans une famille d’accueil

-        une mère et son bébé séparés à la naissance, pour cause médicale. Même pour quelques heures

-        une mère qui a perdu connaissance lors de l’accouchement ou qui a dû se faire anesthésier totalement pour une césarienne d’urgence , avec un ressenti pour le foetus que sa mère l’abandonnait.

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Dans le transposé social, il y aura une tendance à vouloir rester dans la fusion, avec difficulté de séparation. Sa plus grande peur sera la solitude.

Il aura besoin de présence, de soutien et d’attention. Il est dépendant.

On verra également au moment des devoirs un enfant qui sera incapable de travailler de manière autonome.

Arrivé à l’âge adulte, il rester un peu enfant, avec une voix plaintive et gémissante, se positionnant le plus souvent en victime.

 


4. La blessure d’humiliation, vécue dans la période gestationnelle, est souvent couplée à de la honte et sera vécue le plus souvent chez la mère. L’enfant mettra ces émotions non digérées en lumière. Dans le contexte du périnatal, on y pensera dans les cas

-        de gestes brutaux et actes médicaux imposés lors de l’accouchement,

-        de malformation de l’enfant , le plus souvent sur le visage : bec de lièvre , tache de naissance, ou encore en lien avec un accouchement laborieux, gros hématome au niveau facial ou marques importantes des forceps.

-        tous les antécédents d’humiliation dans les histoires de couple ou au sein des familles

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Dans le transposé scolaire, on observera des enfants dont on se moque régulièrement, quand ils prennent la  parole, ou font des erreurs en classe.

Ils ont fréquemment honte d’eux-mêmes et des autres ou ont peur de faire honte.

Ils se sentent indignes et portent le masque du masochiste.


5. Il y a blessure d’injustice qui se manifeste dans la vie de l’enfant en cas de :

-        conception suite à un viol,

- succession de fausses couches

-        décès d’un proche ou du père pendant les 27 mois autour de la naissance ( 9 mois avant conception, 9 mois de gestation, 9 mois après la naissance) ou quand l’enfant est en bas âge

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La blessure d’injustice est celle qui se met en place le plus tardivement (entre 4 et 6 ans).  Elle est liée à un programme de perfection, le plus souvent hérité des parents et transmis sur plusieurs générations. Avec cette perfection, beaucoup de rigidité. Et de besoin d’être performant et à la hauteur des exigences parentales. Beaucoup de contrôle également et de culpabilité s’il se laisse aller dans le plaisir.

Dans la vie de l’enfant, il peut y avoir un enchaînement d’évènements désagréables, des échecs successifs, comme avec une impossibilité de casser cette chaîne de malchance, et par conséquent un ressenti d’injustice, de colère et de rancœur.

Au niveau du langage, les expressions comme “jamais / toujours” “justement / exactement” sont utilisées, avec une tonalité plutôt sèche et raide . Le masque est celui du rigide .

Même si nous nous reconnaissons dans plusieurs facettes de chaque blessure, il est très rare que nous ayons les cinq blessures. Mais il est important de nous mettre en chemin. De prendre soin de nous-même, de continuer à travailler sur notre transformation intérieure et surtout, d’être doux avec nous-même !

Pour libérer les aspects émotionnels liés aux blessures, l’EFT (Emotional Freedom Technique) est idéale ! Et également les huiles essentielles à respirer amplement !

Bonne intégration …

Nous voulons tous être aimés, à défaut, être admirés, à défaut, être redoutés, à défaut être haïs et méprisés,
Nous voulons éveiller une émotion chez autrui quelle qu’elle soit.
L’âme frissonne devant le vide et recherche le contact à n’importe quel prix.
Hjalmar Sôderberg ( poète suédois
DANS LES COULISSES DE "GENIAL, J'Y ARRIVE ENFIN !"

Pour les 5 ans de parution de “Génial, j’y arrive enfin”, je me suis amusée à me souvenir combien écrire un livre est toute une aventure. Je vous livre ici quelques épisodes de CE QUI S’EST PASSE dANS les coulisses !


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SORTIE DE PRESSE :

Fin février 2016, l’excitation est à son comble. « Génial, j’y arrive enfin ! » allait sortir de presse ! Le 1er mars 2016, c’est le grand jour ! Celui qui correspond à la naissance !  Je vais enfin avoir mon « bébé » dans les mains. Complètement euphorique et dopée par cette incroyable aventure, je décide de prendre 400 livres du stock de mon éditeur et de les mettre dans le coffre de ma voiture !!!! Innocence de femme qui n’a pas réalisé que la voiture, alourdie d’un peu plus de 400 kgs, allait presque toucher par terre ! J’étais tellement sur mon petit nuage rose que je n’avais pas pris en compte cette réalité ! La tête dans les étoiles, et les pieds bien enracinés …. Oh combien de fois je le préconise !!! A chaque fois que je vais reprendre du stock pour honorer les commandes, on en rit !!! Ma voiture a été juste géniale et bien tenu le choc, croyez-moi !



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UNE GENIALE COLLABORATION, MAIN DANS LA MAIN

1er juin 2015 - 1er mars 2016. Le hasard qui me fait rencontrer une graphiste juste géniale, avec qui la collaboration sera parfaitement fluide. Une mise en page et des illustrations, temps de gestation de 9 mois : tout projet trouve sa réalisation 9 mois plus tard. Notre carburant dans notre collaboration, c’était l’eau chaude en phase créative, et le prosecco ou l’Aperol Spritz en phase récréative !

Avec Agnès Schüpbach (www.lemoneddesign.ch) , une idée + une idée, cela fait au moins 3 idées. Un peu comme dans l’équation : un père + une mère, cela donne un enfant. 1 +1 = 3, c’est la géniale équation d’une association faite pour s’entendre. En plus, je l’ai rencontrée autour de ma date de naissance ! A un jour près !!! Je vous le dis : Agnès, c’est mon ange dans mes projets créatifs. Elle est aussi l’illustratrice de mon jeu …et, bien évidemment, celle de ma prochaine gestation (chut ! vous n’en saurez pas plus pour l’instant !)


 


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UN LIVRE DIFFERENT :

Savez-vous pourquoi « Génial » est génial ? C’est la synthèse entre 1. mon expérience de maman, 2. d’enseignante, 3. de kinésiologue. Vous y trouverez : 1. des mises en mouvement (Brain Gym), 2. de la gestion émotionnelle, 3. des stratégies d’apprentissage.

Ses petits plus : 1. Il est réparti par tranche d’âge 2. Il est très joliment mis en page et illustré 3. Il offre une vision positive de l’apprentissage, orienté vers les solutions concrètes.

Le plus joli compliment que j’aie reçu est celui d’un libraire de Payot Lausanne, qui, alors que je lui demandais s’ils avaient ce livre dans les rayonnages (je ne le voyais pas), me propose de me le montrer !!! J’ai bien dû lui avouer que j’en étais l’auteure. Et c’est là qu’il me dit que ce livre est totalement différent des autres, justement parce qu’il y a toutes ces facettes !


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J’Y ARRIVE ENFIN !

Pendant ce temps de gestation qu’est le temps d’écriture, 2 temps forts de rencontre : celle avec mon éditeur, une première fois, qui accepte mon projet et respecte mon souhait que le texte ne soit pas changé. Une deuxième fois, pour discuter du titre et de la couverture : il nous donne quelques jours pour trouver un autre titre et pour recréer une couverture plus explicite. Brain storming à fond, jusqu’à tomber sur « Génial, j’y arrive enfin ! ». Jamais je n’aurais imaginé combien cette formule un peu magique habiterait mon quotidien : « génial, j’y arrive enfin » … à me décider à faire mon administratif, à comprendre comment il faut faire ce truc à l’ordinateur, à ranger mes affaires  … et j’en passe !).


ENTETEMENT : J’ai quelquefois la tête dure : lors de la rencontre avec l’imprimeur, en compagnie de ma graphiste, il nous a été suggéré un grammage de papier. Que je n’ai pas enregistré correctement. Conséquence : la première édition de mon livre pesait juste un peu plus d’un kilo ! Avec des frais de port très élevés pour la France et la Belgique ! Et bien … je me suis accrochée et j’ai décidé de faire mieux pour la deuxième édition ! C’était un entêtement bien cher payé mais j’étais tellement heureuse que mon livre traverse la frontière !

Pour la deuxième édition : je change de photo, en choisissant une plus naturelle. Une qui me correspond mieux, et tant pis si elle n’est pas faite en studio. Retour à la simplicité, je me sens plus à l’aise. Besoin de rester humble et simple ! Et surtout je reviens au grammage plus léger ! Mes frais de port pour l’étranger seront sensiblement allégés ! Tout semblait parfaitement aligné pour cette deuxième édition, mais c’était sans compter sur un imprévu ! C’est l’étape du lâcher prise !

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ERREUR DE COULEUR :

Pour la première édition : la couleur de la couverture avec son bleu turquoise m’avait particulièrement fait vibrer ! pour la deuxième, j’y vais les yeux fermés. Sans demander de maquette préalable. Et là, quand je vais chercher du stock, je découvre une couleur qui n’est pas celle de la première édition : elle est beaucoup plus verte, beaucoup moins turquoise. Je fais le poing dans ma poche, sans rien dire… essayant de me rassurer que tout est juste. (impossible de penser que ces centaines de livres pourraient être brûlés, car ne respectant pas mes souhaits !) . Alors je me conditionne en me disant que le  vert est la couleur du chakra du cœur ! Mais c’est chaque fois avec un pincement de cœur que j’envoie un livre ! Fort heureusement, une édition n’est pas éternelle, et la suivante comblera toutes mes attentes : la couleur, la photo et le poids, tout comme il faut ! Juste génial !



SYNCHRONICITE et PETIT CLIN D’OEIL : “Génial”, est-il 100 % Suisse (ou pas) ?

J’avais à coeur de choisir un éditeur et imprimerie du coin. C’était une évidence pour moi, cet aspect local. Mais nous venons tous de bien plus loin que nous le pensons : dans mon transgénérationnel, j’ai une ancêtre venant de St Petersbourg, installée en Suisse Romande dans les années 1840. C’est mon aïeule à la 6ème génération ! Alors lorsque le hasard m’a fait rencontrer un éditeur originaire de ces contrées lointaines, j’y ai vu un signe. J’aime particulièrement ce petit clin d’œil entre mon éditeur (Slatkine) et ma généalogie. C’est comme si ma généalogie (et son aspect de « géniale logique »)  était avec moi dans ma créativité


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ECRIRE POUR ME METTRE HORS DU TEMPS

De quand date l’envie d’écrire ce livre ? Je me revois en train de sécher devant une rédaction, alors que j’étais adolescente ! Plus tard, dans mes études, je découvrirai la sérénité que m’apporte le temps de réflexion pour saisir les mots et les poser sur le papier. Temps d’intériorisation qui me comble par son aspect silencieux et quelque peu mystérieux.

Peu avant mes 50 ans, progressivement une évidence de rassembler ce qui se passe en séance de kinésiologie, et la conscience d’avoir une malle à trésors que la vie me demande de partager, plutôt que de garder pour moi. Cela va se passer par des multitudes de petits papiers, avec des idées qui vont dans tous les sens …Quand vous avez mon livre entre les mains, c’est un produit fini, bien organisé. Qui d’entre vous pourrait imaginer que c’est tout le contraire sur mon bureau ???


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MERCI, CHERS LECTEURS, CHERES LECTRICES ! SANS VOUS, L’AVENTURE NE SERAIT PAS SI BELLE ! Vous etes nombreux à l’avoir dans votre bibliotheque et c’est genial !

Au plaisir de partager avec vous un prochain ouvrage !

Vous pouvez me suivre sur Facebook (page Kinessence ) et sur Instagram pour des posts plus courts, et sur mon blog pour des textes plus longs !

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HISTOIRE D’Y VOIR PLUS CLAIR !

La kinésiologie nous invite à être dans le mouvement et à favoriser la fluidité de nos organes sensoriels. Balayages, rondes oculaires dans un sens et dans l’autre, positions oculaires, huit couchés du Brain Gym, exercices de Vision Gym, tous ces exercices visent à sortir d’éventuels blocages et à favoriser la fluidité oculaire.

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Nous le savons : la vision ne se résume pas seulement à l’action de voir, mais aussi à celle de concevoir, de percevoir, de prévoir, d’entrevoir.

Nous sommes beaucoup plus expressifs au travers de nos mimiques corporelles qu’au travers du langage verbal.

Nos yeux nous trahissent de manière involontaire et en disent long sur nos blocages émotionnels.

Ainsi,

  • ils peuvent être bloqués dans une position particulière : “les yeux au plafond” ou le regard en bas, comme tourné vers soi-même

  • le regard peut sembler perdu au loin ou fuyant , impossible à accrocher

  • les mouvements oculaires peuvent être saccadés

  • le champ visuel peut être étroit, avec une difficulté à adopter une vision “grand angle”

Les yeux sont l’expression de ce qui se passe à l’intérieur de nous. Travailler en conscience pour fluidifier les mouvements oculaires va nous permettre d’ouvrir de nouvelles fenêtres dans notre manière de percevoir le monde et de nous sentir faire partie de l’univers.

Plusieurs approches thérapeutiques prennent en compte les yeux : parmi elles, la PNL (programmation neuro-linguistique), qui reconnaît 6 positions oculaires importantes. Deux d’entre elles sont fondamentales pour la mémorisation :

Extrait de “Génial, j’y arrive enfin !”

Extrait de “Génial, j’y arrive enfin !”

  • au niveau visuel (pour se souvenir d’images, de dates, de notions écrites)

  • au niveau auditif (pour stocker des informations auditives, telles que des paroles de chansons, des poèmes, la prononciation de mots en langue étrangère).

A chaque fois que l’on place les yeux dans une position particulière, on ouvre une zone spécifique du cerveau.

La kinésiologie fait également référence à ces positions oculaires. Soit dans une version statique (Baromètre du comportement), soit dans une version fluide (ronde oculaire et huit couché) . Le corps “sait”, au travers du testing neuro musculaire, ou au travers d’une fine observation, dévoiler les positions et les balayages (les mouvements) qui génèrent des tensions.

Mettre en lumière l’histoire émotionnelle qui a été source de stress et la libérer, c’est tout l’enjeu (et le jeu) de la kinésiologie.

Peut-être parce que j’y porte une attention et une conscience particulières, mes séances m’amènent le plus souvent à travailler autour de la période périnatale. Dans ma manière de concevoir le monde, ma croyance est que nous sommes imprégnés de notre période de vie intra utérine, et que c’est là une clé essentielle pour dénouer les blocages.

Regardons cela de plus près , avec un exemple autour de la naissance et l’autre autour de la conception :

La manière dont nous sommes venus au monde est désormais reconnue comme ayant un impact sur notre manière d’être et d’agir dans la vie. On parle d’ailleurs de travail de naissance pour les heures précédant l’accouchement, et ce travail de naissance aura des répercutés sur le travail scolaire, puis plus tard sur notre relation au travail.

La naissance est une étape initiatique, visible aux yeux du corps médical présent ce jour-là et des principaux protagonistes de l’évènement. On passe d’un petit être caché dans le ventre maternel à un être que l’on peut toucher et prendre dans les bras. La naissance marque notre entrée dans la dimension corporelle et incarnée de notre passage sur terre, au travers de nos organes sensoriels, (dont les yeux)

Position de mémoire visuelle, à la naissance :

Le fœtus, jusqu’au moment de sa naissance, baignait dans la pénombre de l’utérus. Il faut savoir que le sens visuel n’est pas tellement développé in utero et le nouveau-né perçoit plutôt des formes globales et floues.

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Le plus souvent, les parents vivent un moment magique avec ce qu’on appelle le proto-regard ou le regard fondateur : l’enfant plonge ses yeux dans ceux de ses parents, pour créer un lien d’attachement, afin de s’enraciner sur terre, alors que dans le même temps, il se détache de sa vie intra utérine et des étoiles d’où il est arrivé. Il sonde les mystérieuses profondeurs de l’âme de ceux qu’il a choisis comme parents afin de vivre la grande aventure terrestre.

En séance de kinésiologie, la position de mémoire visuelle est souvent bloquée à la naissance. Quelles en sont les raisons ? Le plus souvent, la venue au monde de bébé va se faire sous les projecteurs (avec une lumière intense) . Dans une salle d’accouchement traditionnelle , pour peu encore que la naissance ait eu lieu un soir d’hiver ou en pleine nuit, c’est certes très fonctionnel, mais c’est certainement très surprenant pour le nouveau-né habitué à la pénombre, et l’effet de surprise peut créer du stress.

Que comprendre alors ? Au travers de la position oculaire bloquée, l’enfant raconte en quelque sorte son besoin d’oublier cet instant désagréable : cette arrivée trop brutale et ce choc visuel. Une lumière douce et tamisée aurait certes été plus accueillante.

Ce qui est à faire, c’est de libérer cette position et de lui redonner comme un autre dénouement, célébrant son arrivée sur terre avec plus de douceur et de respect, bienveillance et ouverture. Cette position avec les yeux en haut à gauche est souvent à libérer chez les enfants en âge scolaire, pour améliorer leurs compétences de mémoire visuelle (fondamentale pour l’orthographe) .

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Champ visuel restreint au niveau auditif, à la conception

A mes yeux, la conception est également un processus initiatique : c’est l’acceptation de quitter les mondes d’en haut pour entrer dans une période de construction du corps. C’est le mystère de la vie, qui ne sera visible aux yeux des humains que quelques semaines après le début de la gestation. La vie intra utérine sera elle aussi un temps relié à l’invisible, sauf au moment des échographies.

Je prends en exemple ici une petite fille qui bénéficie d’un soutien scolaire assez important, en raison de dyslexie, dyscalculie et troubles de l’apprentissage divers. plusieurs séances de ré-éducation au travers du Brain Gym lui ont été grandement bénéfiques, mais pourtant il reste quelque chose au niveau émotionnel.

Lors de l’anamnèse, j’avais questionné la maman présente sur les circonstances et l’environnement de la grossesse. Elle me donnait l’impression de n’avoir rien à dire de particulier. Quelquefois, il y a une part de silence qui subsiste, et ceci malgré ma bonne volonté de poser les “bonnes” questions autour de la vie intra utérine et malgré le bon vouloir de la maman.

Un jour, faisant suite à mes questions peut-être un peu plus insistantes (le test nous demandait de travailler une nouvelle fois sur la conception et je m’en étonnais ) la maman finit par avouer, du bout des lèvres, que la conception de son enfant a été une véritable surprise. Le couple avait un projet lointain d’avoir des enfants, mais pas à ce moment-là. Une contraception avait été mise en place mais la vie avait été la plus forte. Et ça, c’est un programme de gagnant. Absolument génial à transmettre de cette manière à cette petite fille : il y a quelque chose en elle qui fait qu’elle a la réussite dans ses gênes !

Le test me demandait donc de vérifier les balayages oculaires à la conception. C’est au niveau auditif (les yeux sont à la hauteur de l’horizon et doivent bouger de gauche à droite aussi loin que possible) que le champ visuel était très restreint des 2 côtés. A mesure que la maman racontait l’histoire de la conception sous contraception, la jeune demoiselle se relâche, comme soulagée d’entendre “la vérité”, et le champ visuel s’ouvre avec facilité.

Jusque là, au travers de son champ visuel restreint, elle avait de la peine à manifester toute son intelligence et restait plutôt réservée et retenue. En fidélité au silence de la maman. Nul doute qu’elle va pouvoir désormais s’ouvrir comme une fleur et expérimenter une nouvelle manière de concevoir sa vie. Pour la maman également, cette opportunité d’ouvrir son coeur librement, en cessant de garder cette partie de l’histoire pour elle-même, a été libérateur …

Cette jolie histoire nous posait la question : qu’est-ce que l’enfant n’a pas entendu de son histoire et qui aurait besoin d’être entendu, afin qu’elle s’ouvre à d’autres possibles ?

Dernier petit clin d’oeil, afin d’y voir plus clair : sachez encore qu’en pratiquant des balayages oculaires, (les yeux en direction du ciel, ou à l’horizon, ou en direction de la terre), vous vous donnez la possibilité d’ouvrir quelque chose en vous et de fluidifier votre relation au monde.

Pour comprendre plus sur le lien entre les positions oculaires et les mémoires visuelle et auditive, si fondamentales pour les apprentissages , vous pouvez vous référer à mes 2 ouvrages:

pages 188- 190 “Génial, j’y arrive enfin !”

pages 126-129 “Des étoiles vers la terre”

"PLACENTAIRE" ou "PLACE EN TERRE”?

J’aime jouer avec les mots, ces mots qui m’accompagnent à libérer les maux et à transformer  les maux non-dits ou silencieux en mots et paroles vibrantes.

Un de ces mots, c’est celui de « placentaire », mot qui résonne à mes oreilles comme « place en terre ».

Certaines ethnies ont pour coutume d’honorer le placenta en le remettant en terre et chez les Maoris, par exemple, un même mot désigne la terre et le placenta.

Certains parents bien conscients du symbole de vie véhiculé au travers du placenta font prendre son empreinte, laissant à leur enfant un souvenir indélébile de sa naissance.

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Que savons-nous du placenta ?

Il n’y a pas de placenta chez les poissons, alors que chez les oiseaux, il n’y a pas de placenta branché sur la mère. Voilà comment cela se passe pour les animaux reliés à l’élément eau et à l’élément air.

Et chez l’être humain ?

Appelé tout d’abord membrane vitelline, puis chorion, le placenta - étymologiquement parlant -  désigne une sorte de galette, un gâteau plat. La référence est donc nutritive. Le placenta permettra au fœtus de grandir au travers des éléments nutritifs qu’il recevra.

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Au moment de la naissance, il mesure environ 20 cm de diamètre et 3 cm d’épaisseur, pour un poids d’environ 500 gr. Il représente un sixième du poids du fœtus.

Une de ses faces, charnue et grumeleuse, est collée à l’utérus. L’autre, lisse et brillante, est tournée vers le bébé.

Le placenta, avec son réseau de gros et de petits vaisseaux, ressemble à un arbre qui s’enracine dans le corps maternel.

Il est à la fois lieu d’échanges et gardien des limites : il est mis en place par le fœtus mais accueilli par la mère. Il définit une limite entre les deux. Il relie autant qu’il sépare.

Chez les mammifères, le placenta appartient au bébé et il sera au moment de la délivrance la dernière « mémoire », le dernier souvenir de la vie intra utérine.

Pendant la gestation, il permet de créer un attachement entre la mère et l’enfant. Cet attachement est vital puisque le bébé est incapable de se mettre debout seul et aura besoin de ses parents pour réussir à se verticaliser. L’enfant est donc dans un lien de dépendance. 

A la naissance, l’expulsion du placenta par l’utérus (l’étape de la délivrance) est une sorte de détachement. Concrètement, le placenta se décolle de la matrice. Avec la délivrance vient le démarrage d’une autre relation entre la mère et son enfant et d’une autre forme d’attachement: celle d’un  « peau à peau » , d’un « corps à corps » , d’un « coeur à cœur » plus tactile, plus charnel.

Ainsi, le nouveau-né passe d’un « j’ai une  place en toi », au creux de l’utérus, dans l’alcôve de la matrice qui fait office de première terre d’accueil à un « j’ai une place en terre », je suis accueilli par la Terre-Mère qui devient à son tour une matrice accueillante pour le temps de passage sur terre en tant qu’être humain.

Mais il y a plus à comprendre encore : le placenta appartenant au bébé, il représente une sorte de jumeau du nouveau-né : au moment où l’enfant est juste dehors du ventre maternel, que le cordon est peut-être déjà coupé, mais que la délivrance n’a pas encore eu lieu, le nouveau-né est donc séparé de son placenta, qui  représente son double, son jumeau, son miroir.   

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Être séparé du placenta peut être vécu de manière douloureuse - c’est un peu comme la perte de son doudou - et se retrouve quelquefois en séance de kinésiologie sous forme de « mémoire de gémellité ». C’est une piste thérapeutique à ne pas négliger si un individu n’arrive pas à se libérer d’un mal-être, recherchant inlassablement une âme-soeur, un alter ego.

Du côté de la maman, à l’instant où son bébé est né, on pourrait dire qu’elle a son enfant à l’extérieur de son corps et le double de son enfant à l’intérieur d’elle. Elle est à la fois dans un processus d’attachement à son enfant et de détachement du placenta (double de son enfant).

La délivrance st une véritable deuxième accouchement, qui doit permettre à la maman de laisser partir totalement toutes les traces de ce temps de gestation : l’utérus doit redevenir vide . Si la  délivrance est difficile, c’est qu’elle retient en elle cette dernière trace de son état de grossesse ou qu’il y a des mémoires de peur de pas savoir ou pas réussir à s’occuper de son enfant

Regardons pour conclure le rôle des parents face à cet aspect “placentaire / place en terre” ?

C’est tout un travail de conscience qui attend les parents, afin que l’arrivée de leur enfant sur terre , véritable atterrissage, se fasse en douceur et de manière respectueuse.

La naissance, comme passage vers la « place en terre », est une première étape pour se sentir le bienvenu et aller vers sa juste place.

Quelques conseils éducatifs :

Il est sage de procéder à un nettoyage énergétique de l’utérus, afin que chaque embryon qui arrive se sente accueilli, et non pas imprégné par l’histoire le précédant, . ni même par les histoires des ancêtres.

Être transparent sur la place de fratrie : chaque embryon qui s’est incarné dans le ventre maternel, même si c’est de manière extrêmement brève, compte. Tout compte : les fausses couches, les avortements, les jumeaux perdus … On est ainsi souvent plus nombreux en totalité que ce que la réalité montre: on compte ceux qui sont dans le monde visible et ceux qui sont partis dans l’invisible, sans avoir posé les pieds sur terre. Energétiquement, c’est important ! Si nécessaire, on fait un acte symbolique pour honorer ceux qui ne sont pas venus (planter un arbre, par exemple, fait partie de ces rituels).

 Ne jamais cacher à un enfant quoi que ce soit. L’enfant sait, l’enfant sent, et il vous “cherchera” jusqu’au moment où vous lui direz la vérité sur son histoire de vie. Choisir les mots adaptés à son âge, raconter son histoire de vie entre sa conception et sa naissance en la murmurant dans le creux de l’oreille, quand l’enfant dort ou de vive voix si vous en avez le courage

C’est en étant dans cette clarté et cette transparence que l’on est de bons parents (des parents trans-parents). C’est ainsi qu’on donne à notre progéniture toutes les chances de s’enraciner, à la manière d’un arbre - placenta. Afin qu’elle se sente la bienvenue sur terre et dans la cellule familiale. Quelle belle aventure que celle que vit l’être humain !

Et concrètement :

Pour (re)vivre en conscience la vie intra utérine : l’exercice du Balancement- Bercement, (adapté du Brain Gym) qui nous permet de se laisser mouvoir comme une algue au fond de l’eau, mais en même temps, nous demande d’être attentif à notre assise.

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Pour retrouver son centre : le nombril est le vestige de notre vie intra utérine et de ce lien au placenta. En Brain Gym, les “points du cerveau” ainsi que les “points d’équilibre” vont activer ce centre. En Chi Nei Tsang, les spirales autour du nombril, et en médecine tibétaine, le symbole du trèfle (double 8), que l’on peut inscrire autour du nombril vont également aller dans ce sens.

Quelques huiles essentielles peuvent être les bienvenues également :

  • celle de curcuma : pour libérer les traumatismes de séparation

  • celle de cardamome : pour intégrer le deuil de la vie intra utérine et notre arrivée sur terre

  • celle de limette : pour retrouver la joie de vivre, quand il y a trop de peine d’avoir perdu son placenta-jumeau. Elle est également idéale pour accompagner le travail émotionnel sur les jumeaux perdus

Le mot de la fin !

 C’est ainsi qu’ en quittant la vie intra utérine, en faisant le passage vers la vie terrestre, nous devons délaisser celui qui a fait office de miroir, de double, de jumeau. Alors que nous prenons notre première respiration et que nous nous adaptons à cette nouvelle manière de vivre, que nous réalisons que nous sommes matière incarnée et que nous avons un corps, il nous est demandé de faire un double deuil : le deuil du cocon qu’était l’espace utérin et le deuil du placenta .

MERCI LA VIE !

MERCI LA VIE !

Pour vivre et pour naître à nous-même, il va falloir commencer par mourir à la vie intra utérine. Nous comprenons alors combien il est sage et respectueux de laisser le cordon battre longuement avant de le couper et de laisser le placenta relié au bébé le temps nécessaire à l’intégration de la séparation.

Cette thématique est explorée dans mon livre “Des étoiles vers la terre”

Mes remerciements à mes sources d’inspiration :

Dr Olivier Soulier - stage d’embryologie

Elisabeth Wolf - Kinésiologie Périnatale

ATTIRER LE MEILLEUR POUR SOI !

Il y a, à mon avis, un incontournable pour se sentir à l’aise dans un lieu, avoir envie d’y planter ses racines et d’y déployer ses ailes, pour être soi dans toute sa puissance et attirer le meilleur pour sa propre évolution : cet incontournable, c’est le taux vibratoire du lieu , qu’il s’agisse de notre domicile ou de notre lieu de travail. Pour les enfants, c’est dans la salle de classe que cela se passe !

Les enfants actuels, pour la plupart hypersensibles, sentent l’énergie des lieux et des individus. Ils vont dès lors être en réactivité lorsque l’adulte en face (parent ou enseignant) n’est pas aligné ou cohérent, et par conséquent vibre bas. Il en est de même lorsque la classe a une énergie plombée et/ou plombante. Ces enfants dont les antennes captent si finement l’énergie risquent d’être en difficulté dans leur scolarité, non pas par manque d’intelligence, mais par une énergie stagnante, peu propice au déploiement de leurs ailes.

Chaque lieu est un espace vivant, dans le sens où les murs vont stocker l’énergie des événements, (mémoire des murs), s’imprégner des conflits et des pensées négatives. L’inverse est vrai, fort heureusement : un endroit dans lequel le flux peut circuler librement (sans trop de désordre !) et dont les hôtes sont chargés d’une intention claire et pure va vibrer haut.

Vous avez peut-être vous même expérimenté combien vous pouvez vous sentir vidé de toute énergie en revenant de courses dans un grand supermarché ! Alors que les mêmes emplettes faites au marché ou dans un endroit plus respectueux vous auraient mis en joie, ou du moins laissé votre énergie intacte !

Vous vous questionnez peut-être pourquoi les enfants piquent des crises dans certains endroits, alors qu’ils peuvent être des anges au bord d’une rivière ? Question d’énergie , tout simplement !

Ce qu’on appelle des hauts lieux vibratoires, ce sont par exemple des espaces comme des cathédrales, ou des chapelles, qui ont été construites en tenant compte de lois énergétiques et dans lesquelles est entretenu un climat de paix, d’amour et d’énergie circulante. Ces lieux répondent à des critères énergétiques dont les anciens et les gens éclairés avaient conscience.

Difficile de faire changer de manière massive le taux vibratoire des lieux publics, comme les salles de classe, ou votre open space ! Mais pas impossible de faire changer les consciences de chaque être individuellement.

Que faire pour se protéger des énergies trop basses et comment faire pour attirer le meilleur pour son évolution?

Agir en prévention : l’huile essentielle de géranium rosat fait (presque) des miracles pour cela. A humer avant de partir à l’école ou au travail, éventuellement déposer quelques gouttes également au niveau de la base du cou et du sacrum (2 entrées énergétiques), et prendre le flacon avec soi dans la poche. Se ré-énergétiser en le tenant dans la main. Si c’est possible, l’utiliser également en spray vibratoire.

Quelles sont les vertus de l’ HE de géranium ? Elle attire le positif et éloigne le négatif; elle aide à trouver son équilibre et permet de rester centré. Elle combat le stress, les peurs, les phobies, l’anxiété et la nervosité. Elle aide à se construire un environnement positif ! Quelles chouettes perspectives, vous ne trouvez pas ? Un de mes enfants l’a utilisé pendant de nombreuses années et je peux vraiment témoigner que cela lui a permis d’être plus présent et plus concentré à l’école.

Selon Lydia Bosson, (dans “L’aromathérapie Energétique”) le géranium rosat est relié au 3ème chakra, (plexus solaire) avec les questions d’ego, d’ identité et de mental.

Selon Joëlle Chautems, (dans “Messages des plantes au peuple humain”) il est en lien avec le 4ème chakra (chakra du coeur) et avec l’énergie de Marie et des autres mères originelles des différentes traditions. Elle est la plante de la protection des lieux et des personnes.

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Ces 2 manières d’appréhender l’énergie du géranium me semblent complémentaires : le géranium invite peut-être à une juste utilisation de l’ego, dans le sens où il nous invite à être conscient de notre valeur, à rayonner comme un soleil, afin de réchauffer l’énergie du coeur. Il est une invitation à avoir suffisamment d’amour pour soi-même (soi m’aime) pour que l’on choisisse de protéger sa propre vibration et d’attirer le meilleur pour soi, sur son propre chemin d’évolution .

j’attire la réussite et ce qu’il y a de meilleur pour moi, je reste centré dans mon coeur et je choisis de rayonner

Et si cela ne suffit pas ?

Que faire pour ne pas se faire submerger par des énergies trop basses accumulées pendant la journée ?

Au retour de l’école ou de votre journée de travail :

Secouer énergétiquement les mains, afin de se débarrasser de tout ce qui aurait pu coller à notre énergie et obscurcir notre vibration. Ou laisser couler un filet d’eau froide sur les mains, avec cette même conscience .

Prendre une douche en laissant ruisseler l’eau avec conscience, afin qu’elle nettoie toutes les pollutions énergétiques indésirables.

Faire un bain de pieds avec du sel d’Epsom et du bicarbonate de soude, ou prendre un bain avec ce même mélange

Mais aussi : chanter, danser, rire, et réciter des mantras ou des mots-clés vibrants, aller se ressourcer en pleine nature…

A vous d’expérimenter et d’apprendre à prendre en compte votre “habitat” et votre environnement car votre espace de vie ou de travail joue un rôle essentiel dans votre énergie et dans la réussite de vos objectifs.

En triant ce qui est bon et ce qui ne l’est pas pour nous (ce que fait aussi l’HE de géranium), nous soutenons une fonction de l’intestin grêle, qui est le lieu de l’intégration et de l’assimilation . Nous entrons également en résonance avec notre 2ème cerveau, ce cerveau du ventre prédominant chez les hypersensibles.

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Avec mes remerciements pour votre fidélité et votre confiance

EmotionsMireille Durig
DE LA PEUR DE REUSSIR ET D'ETRE HEUREUX
 Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite.
C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus 

Ces quelques lignes de Marianne Williamson, rendues célèbres par le discours de Nelson Mandela, seront le fil conducteur de mon propos. Si vous ne connaissez pas ce texte dans son intégralité, je ne peux que vous encourager à le découvrir. Il est vraiment une magnifique source d’inspiration.

J’utilise souvent ce texte dans mes séances de kinésiologie, pour illustrer la peur de notre propre lumière.

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Quand tout devrait fonctionner pour le mieux et pourtant, il y a ce petit quelque chose qui empêche que tout aille merveilleusement bien, je vérifie à l’aide du test neuromusculaire propre à la kinésiologie la peur d’être heureux, la peur de réussir sa vie, la peur du positif et toutes les variantes possibles.

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Le test de kinésiologie nous permet d’aller sonder l’inconscient, un inconscient que l’on a l’habitude de représenter avec les 90 % de la partie immergée de l’iceberg. Alors oui, vous allez être étonné, voire stupéfait de découvrir que l’on peut avoir la peur de ce qui pourrait nous arriver de mieux.

Je ne vous cacherai pas que c’est une peur assez sournoise, une peur qui ne se laisse pas découvrir de prime abord. Généralement, le motif de consultation - que ce soit celui d’un enfant ou d’un adulte - tourne autour du stress : stress par rapport à l’école , stress dans le milieu professionnel. Peur de rater ou de faire des mauvaises notes, peur de ne pas être à la hauteur des attentes ou de ne pas faire un bon chiffre !

En 2 ou 3 séances, cela devrait être réglé ! Et pourtant, force est de constater qu’il y a comme un petit grain de sable qui empêche d’atteindre la fluidité souhaitée !

Vous êtes partants pour explorer un peu plus en ma compagnie ?

Les peurs en MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise)sont liées aux reins, et les reins sont en lien avec la naissance. Qui dit naissance dit étape initiatique : même si la naissance se déroule extrêmement bien , il n’en reste pas moins que c’est une “sacrée épreuve”, marquée par l’obligation de devoir quitter le “paradis sur terre” qu’était le cocon utérin, pour entrer dans la dimension corporelle, physique, plus dense et plus lourde.

La naissance n’est pas forcément traumatique comme on l’a longtemps pensé : certaines études récentes tendent à montrer que le bébé a la capacité d’entrer dans un demi-sommeil et de se laisser porter par le flux des contractions. Un peu comme dans un état hypnotique. Je laisse à chacun le soin de sentir pour lui-même si son arrivée sur terre s’est faite dans la douceur ou plutôt dans la douleur. Mais je vous invite surtout à retenir que c’est dans la détente et la décontraction que nous réussirons le mieux à intégrer le défi de notre passage sur terre et de toutes les épreuves qui nous attendent. Alors maintenant que nous sommes là, sur terre, donnons-nous les moyens d’accepter notre corporalité avec amour et notre incarnation avec tendresse.

Voyons de plus près les reins, en tant qu’organe et en tant que méridien :

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L’organe des reins est relié aux pieds et aux oreilles, (en MTC), car ils ont tous les 3 une même forme embryonnaire. Un germe. Les reins sont également reliés à la mémoire de nos ancêtres. Ce qui m’anime dans mes séances, c’est d’avoir cette vision “grand angle” et d’aller déprogrammer non seulement nos propres peurs mais de prendre en compte celles de nos aïeux, que nous les ayons connus ou pas . Si l’on pense aux accouchements qu’ont dû vivre nos aïeules, on n‘a aucune peine à ressentir qu’elles prenaient à chaque fois le risque de mourir, et que des peurs, il y en avait : peur de souffrir, peur de mourir et de laisser pour toujours le conjoint et les enfants. En donnant la vie, la mort n’était jamais très loin. Ces peurs s’inscrivent et restent dans les cellules, de génération en génération, à moins qu’un travail de libération ne soit fait.

Le canal énergétique du Rein, quant à lui, commence sous le pied, comme une racine qui va nous permettre de nous accrocher à la terre et se termine en-dessous de la clavicule ( le mot clavicule signifie “la petite clé”). Ce dernier point, R 27, est appelé “grange d’énergie”. Une pensée me traverse alors : et si, tout simplement, notre enracinement nous donnait la clé pour affronter les divers défis liés à notre condition humaine et les divers épreuves dans la dimension terrestre ? Et si c’était aussi simple que cela ? Juste habiter notre corps et en prendre soin avec amour. Or la peur et l’amour ne sont pas compatibles. Nous devons donc choisir entre les 2 et ensuite agir …

La phrase reliée à ce canal énergétique est “ j’explore la vie avec confiance” (plutôt que “j’ai peur d’être en vie”). Quand les peurs sont prédominantes, les racines de la confiance sont inexistantes et le capital-énergie est faible. Ce n’est pas pour rien (“rien étant l’anagramme de “rein”) que l’on se sent é-reinté (vidé de l’énergie des reins) A l’inverse, quand nous nous délivrons de nos peurs, nous expérimentons la sécurité et la stabilité. Et nous sommes bien dans notre assise et bien dans nos baskets !

Revenons au texte initial :

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“C’est notre propre lumière et non pas l’obscurité qui nous effraie le plus” . C’est à l’instant de notre arrivée sur terre ( véritable atterrissage) que nous oublions notre nature divine, pour, en quelque sorte, être contraints de refaire le chemin d’évolution pour s’en rapprocher à nouveau. Travail de toute une vie - que dis-je … - travail de plusieurs vies.

Vous connaissez certainement la légende de l’ange gardien qui a posé son doigt sur la partie supérieure de notre bouche, en murmurant “chut” . C’est à cet instant que nous avons oublié les mystères du monde d’en haut.

Etrange (être - ange)? Pas tant que cela, car si nous avions pleinement gardé en mémoire les mondes célestes, nous ne nous serions certainement pas mis en travail pour retrouver notre lumière divine.

Et en pratique ? Comment reprogrammer le positif, afin que notre inconscient puisse vibrer à un “ j’assume ma lumière et je choisis de l’incarner pleinement” ?

Une huile essentielle vient souvent accompagner ce travail  en kinésiologie : celle de cèdre (Bois de cèdre). Le cèdre est un arbre majestueux et souverain, qui ne se gêne pas de prendre sa place, ni de déployer ses racines pendant 1 voire 2 millénaires ni même d’élancer ses branches, telles des antennes vers le ciel.

D’ailleurs, le mot “kedron” dont est tiré le mot “cèdre” signifie, en arabe, la force. J’aime à penser que dans le mot “cèdre” est inscrit l’anagramme de “céder” et que le cèdre ne céde pas à la peur de sa propre lumière. Il se permet de briller, de tout son être. Belle source d’inspiration pour nous autres, êtres humains.

Un flacon de cèdre à poser sur le nombril - racine de notre aventure d’incarnation - ou à tenir dans la main, ou encore à mettre devant le nez, juste au niveau de l’empreinte du doigt de l’ange afin de le respirer puissamment, comme une nouvelle inspiration de vie. Et comme par magie, la déprogrammation du négatif et la reprogrammation positive se font dans la foulée !

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Selon Joelle Chautems, (dans son oracle : “Messages des plantes au peuple humain”) le cèdre représente le masculin sacré, la force lumineuse et puissante du yang. La justice, le père, le masculin, le force, l’action, le courage, la bienveillance, la lame de l’épée, la force orientée dans une juste direction.

Selon Lydia Bosson, (dans son livre “L’Aromathérapie énergétique : guérir avec l’âme des plantes”) l’huile essentielle de cèdre connecte l’énergie de la terre et du ciel. Elle contribue au retour de la sérénité, rend fort et inamovible, favorise la transformation d’une situation apparemment négative en une expérience riche d’enseignements et de sagesse. Elle atténue les peurs et l’agressivité qu’elles peuvent déclencher.

Selon Marc Ivo Böhning (avec qui j’ai eu la chance de collaborer), le cèdre aide à se faire respecter et à être roi en soi même. Il aide à ne pas se sentir victime.

Quand nous nous débarrassons de la peur d’être brillant, d’être lumineux ou d’être heureux , nous permettons à nos reins de se / nous régénérer et surtout à notre coeur de rayonner pleinement. C’est ainsi que nous vibrons à notre plein potentiel et incarnons, avec coeur et courage (les 2 mots ont la même étymologie) tout notre être, tel un guerrier de lumière dans sa pleine puissance.

Au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres

Merci à tous ceux et celles qui viennent en consultation et qui, par leur demande, m’inspirent et me permettent de rebondir sur des thématiques aussi essentielles que celles-ci.

Merci pour vos partages, en espérant que ces lignes vous auront touchés.

Dans un prochain article, je vous parlerai de “comment attirer la réussite” . Une huile essentielle viendra aussi à notre rescousse…Affaire à suivre

QUELQUES CLES FACE AUX DEFIS SCOLAIRES

Une des clés pour faciliter l’accès aux défis du monde scolaire, c’est l’accès au “discours interne”, qui est cette petite voix qui nous permet de réfléchir en silence, dans notre  tête. Sans faire de bruit !

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Or l’enfant, dans son plus jeune âge, a besoin de commenter à haute voix ses faits et gestes. Il accompagne ainsi par le son de sa voix  ses jeux et plus tard, ses premiers apprentissages. C’est ainsi qu’il comprend le mieux, qu’il intègre véritablement, son corps lui offrant une caisse de résonance à ce que son cerveau essaie de structurer.

Vers l’âge de 9-10 ans devrait se mettre en place une fonction dans son cerveau lui permettant de se parler intérieurement, pour réfléchir activement et efficacement. Chez bon nombre d’enfants, ce discours silencieux ne s’enclenche pas ou que partiellement. L’enfant fait pourtant de son mieux mais c’est vraiment comme si sa réflexion tournait “dans le vide”.

Oh combien cela doit être rageant et frustrant pour ces enfants-là ! C’est comme s’ils étaient devant une porte fermée à double tour !

Et pourtant, il est super simple de remédier à cette problématique.

La clé se trouve dans la Médecine Traditionnelle Chinoise qui reconnaît dans les oreilles, les pieds et les reins un même espace de résonance :

à la base, une même forme embryonnaire, un germe qui n’attend que le développement de son potentiel

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Il suffit de frotter ou masser les reins, qui sont en quelque sorte les grandes oreilles de notre corps. De par leur position centrale, entre le haut (oreilles) et le bas (pieds) du corps, les reins nous ouvrent des portes pour un meilleur enracinement et une meilleure écoute.

L’écoute

  • au travers de l’oreille externe, qui capte les sons et les bruits à l’extérieur

  • et au travers de l’oreille interne ( l’écoute de notre petite voix qui nous guide pour nos choix et cette fonction du discours silencieux, nous permettant de réfléchir activement)

Masser les reins, ce n’est pas rien ! C’est idéal pour que la petite voix fasse du bruit à l’intérieur et que le cerveau intègre le contenu de la réflexion. Cela donne presque un super pouvoir : celui d’entendre ce qu’on se dit de manière silencieuse !

Alors oui, on pourrait également proposer le “massage des oreilles” du Brain Gym et cela fonctionnerait aussi bien. Mais la valeur ajoutée du massage des reins, c’est l’amélioration de l’enracinement.

Si l’on est déraciné et que l’on n’a pas conscience de nos racines, on « flotte » et on « vole » et l’attitude corporelle est celle d’une “fuite vers le haut”. Dans ces conditions, notre capacité à réfléchir ne peut pas descendre dans la matière !

D’autre part, en frottant nos reins, on chasse nos peurs et celles de nos ancêtres (le méridien Reins étant en lien avec les peurs) : nos mains qui massent vers le bas du corps signifient également qu’on est libres de redonner ces peurs à la terre, qui se chargera de les recycler.

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On gagne ainsi en confiance et c’est génial ! Confiance dans notre intelligence, confiance dans notre potentiel, confiance face aux acquisitions scolaires !

On retrouve ainsi notre potentiel, grâce à la densification de notre corps. Intégrer complètement notre corps, c’est bien le défi de notre passage sur terre et de notre incarnation. Grâce à cette pratique sur les reins, on est plus présent, plus concentré, plus actif dans la réflexion. Une réflexion qui devient plus dense, plus concrète, plus “corporelle”. Je vous rappelle en passant que la concentration commence par les pieds (par cet enracinement, qui montre que l’on accepte d’être ici et maintenant).

A utiliser largement pour le travail en classe (qui nécessite de “travailler dans sa tête”), pour les évaluations, les tests et les examens, et également pour les devoirs. C’est assurément un pas vers la clé du succès …. et il serait dommage que cette pratique si simple à mettre en place ne se transmette pas de bouche à oreille.

Il est bon de savoir que le massage des reins est aussi l’idéal pour l’apprentissage des langues étrangères. En effet, notre cerveau, quelquefois, identifie un danger dans le fait d’apprendre une langue étrangère (étranger = danger). “Danger et étranger “repérés par le cerveau reptilien, et qui vienneNt se mettre en opposition à la langue maternelle, que l’embryon reconnaissait déjà en vie intra utérine et qui lui offre la sécurité. Si, par le passé, des ancêtres ont été confrontés à des déracinements, on peut faire lâcher le stress en lien avec la généalogie, et ainsi permettre à l’oreille de s’ouvrir aux nouvelles mélodies de ces langues que l’on dit étrangères.

En guise de conclusion : pas besoin d’attendre l’âge de 9-10 ans pour pratiquer le massage des reins et il serait vraiment dommage de ne pas penser à l’introduire dans le cadre familial et scolaire ainsi que sur votre lieu de travail. Ceci d’autant plus que nos corticosurrénales - ces petites capsules disposées juste sur les reins et produisant l’hormone de stress appelé le cortisol - ont besoin de la chaleur de nos mains pour se recharger et pour ralentir le rythme. C’est un bon moyen de s’éviter un burn out !

A bon entendeur, salut !

Mes chaleureux remerciements à Agnès Schüpbach, géniale illustratrice de “Génial” ( livre et jeu) ainsi que des illustrations du jour !

www.kinessence.ch/mes-ouvragesd

AU COEUR DES LIENS PARENTS - ENFANTS

La vie de tous les jours met les parents devant d’importants défis : celui d’éduquer les enfants actuels, le plus souvent (hyper)sensibles.

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Le verbe « éduquer » a pour étymologie « ex-ducere », qui signifie « guider, conduire hors ». Les parents ont donc un rôle semblable au jardinier ou au cultivateur qui prendrait soin d’une petite pousse, et qui l’aiderait à sortir de terre, afin qu’elle puisse s’épanouir au soleil en toute sécurité.

Les parents sont là pour donner l’exemple en termes de posture et d’attitude corporelle. Lorsque je les mets en préactivité (jeu de rôle et mise en scène des situations afin de prendre note des dysfonctionnements), je les observe souvent « pas dans leur assiette et pas dans leur assise », surtout quand il s’agit de faire respecter les règles de vie de la maison (“ c’est l’heure d’aller te brosser les dents / il est temps d’aller au lit / viens faire tes devoirs / viens m’aider à mettre la table” ) :

Je constate alors de légères manifestations de stress avec :

  • Un  regard absent (difficulté du parent à plonger son regard dans celui de son enfant et oubli d’appeler son enfant par son prénom)·       

  • Un  voix détimbrée, un souffle court ( difficulté à utiliser la respiration à bon escient  et précipitation dans l’expression)

  • Un corps  qui ne semble ni habité et ni aligné, comme s’il était vide et manquait d’enracinement. Très  souvent, le poids plus sur une jambe que sur l’autre, ou les pieds croisés, et même quelquefois le dos appuyé sur un mur, comme s’il fallait avoir le soutien de l’extérieur et qu’il manquait une forme d’autonomie dans la solidité corporelle.

 

Comment élever un enfant s’il manque à son parent cette élévation corporelle, cette verticalité, cette présence entre terre et ciel, cette densité du corps qui permet de sentir à la fois les racines et les antennes (ou les ailes) ?

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Les enfants sensibles par nature captent votre langage corporel : ils jouent avec vos failles et vont venir vous chercher exactement là où vous en avez besoin. Ils sentent le manque d’alignement et le manque de cohérence.  

Parents, commencez par habiter pleinement votre corps ! Plantez vos racines profondément dans la terre, semez des graines d’amour et de respect, nourrissez vos enfants des valeurs qui sont chères à votre cœur, fleurissez en direction du soleil, laissez-vous rayonner dans votre verticalité, densifiés entre terre et ciel. Soyez debout (intérieurement, surtout). Grandissez-vous en direction du ciel, afin que vos enfants puissent grandir en toute sécurité.

Remettez votre couronne de roi et de reine, avec une posture au regard vif, une nuque droite et élancée. Pour cela, impensable d’être préoccupé par mille et une choses à faire et impensable d’être accroché à son écran de portable !

Votre posture (votre position corporelle), si elle est ajustée et alignée, vous permet d’être dans une autorité naturelle, qui se place entre terre (1er chakra)  et ciel (7ème chakra) , une autorité qui peut être pleine de bienveillance (4ème chakra). L’étymologie du mot « autorité » est d’ailleurs “ la capacité de faire grandir " .

Elever un enfant, c’est l’amener, en tant qu’être vivant, à son plein développement. Pour le parent, cela passe par prendre soin de soi, se respecter, en débarrassant son propre terreau des mauvaises herbes – ces mauvaises herbes qui sont les programmes désormais inutiles de nos ancêtres. Souvenez-vous que tout ce que vous réglez pour vous n’aura plus besoin d’être traité par vos descendants. Soyez des adultes conscients, conscients de votre corps et de l’énergie qui s’en dégage. Pour vous - même et pour vos enfants qui repèrent vos absences de congruence et de cohérence de votre langage corporel.

C’est de votre devoir de parents et votre responsabilité d’adultes de les accompagner et de les soutenir dans ce délicat défi d’acceptation de leur incarnation et d’intégration de leur corps. Vous devez être un exemple en matière de relation au corps.

Quelques conseils éducatifs, à mettre en place pour mieux communiquer

  • Commencez par expirer

  • Allez puiser l’énergie de l’inspire au centre de la terre, pour densifier le corps

  • Habitez pleinement votre corps au travers du souffle

  • Appelez votre enfant par son prénom. Attendez qu’il vous regarde avant de lui parler

  • Laissez du silence entre vos phrases

  • Vérifiez que votre enfant vous a bien écouté et entendu, en le faisant reformuler la demande

  • Exercez-vous à « être pleinement vous », en visualisant les situations que vous souhaitez être plus fluides dans votre quotidien

  • Reliez-vous à l’énergie de votre prénom. Votre prénom, c’est votre signature. Si vous sentez que vous n’êtes pas dans vos baskets, et qu’il reste une problématique d’identité chez vous, gravez profondément les lettres de votre prénom dans le creux de votre main, en les prononçant à haute voix et en les regardant bien : en réunissant ainsi le kinesthésique – tactile, au visuel et à l’auditif, on amène de la densité. ( à répéter plusieurs fois, dans chaque main). Il est conseillé de procéder de même avec votre enfant. (cet exercice est longuement expliqué dans “Génial, j’y arrive enfin !” , pp 58-59)

Quelques suggestions d’exercices de Brain Gym :

  • les activités d’allongement postural aideront les enfants et les parents mal enracinés à entrer dans une meilleure conscience corporelle, pour se densifier entre terre et ciel

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Envie d’en savoir plus ?

Rejoignez-nous à l’atelier ENFANTS HYPERSENSIBLES, comment leur donner des racines et des ailes ?

Envie de lire ou de jouer ?

“Génial, j’y arrive enfin !” .https://www.kinessence.ch/le-livre

“Génial, le jeu qui met ton corps et ton cerveau en mouvement” https://www.kinessence.ch/le-jeu

En vous remerciant de vos partages et en souhaitant que ces quelques lignes puissent vous inspirer !

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A PROPOS DU VIDE ET DE L’ESTOMAC

Le mot Estomac m’évoque celui de vide : c’est d’ailleurs une des émotions reliée au méridien Estomac, lequel nous parle de satisfaction et de sécurité .

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Il est sage de laisser un tiers de vide dans notre estomac. Afin que le bol alimentaire puisse être malaxé et travaillé comme il se doit. Et que puisse se faire ensuite l’assimilation (dans l’intestin grêle) puis l’élimination (au travers du côlon).

Prenons le temps d’observer comment nous gérons notre appétit de vie :

Premièrement, chez les enfants actuels, hypersensibles, dont le défi est d’accepter les contraintes de l’incarnation (entrer dans la chair et dans le corps) et se confronter aux dimensions terrestres et physiques.

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Ces nouveaux nés refuseront quelquefois le sein ou mettront une éternité pour finir le biberon. Plus âgés, ils se satisferont de petites quantités de nourriture, montrant peu d’intérêt pour cette dimension terrestre. Ou alors, conscients de ce qui est bon pour eux et à l’écoute de leur sens instinctif, ils sélectionneront méticuleusement les aliments et refuseront quelquefois de manger des produits carnés.

Cette difficulté à accepter de goûter de nouvelles saveurs et de nouvelles textures est l’expression de leur peur du changement et de l’insécurité que peut provoquer la nouveauté … 

Dans le cas des enfants actuels et hypersensibles, la notion de vide est peut-être à mettre en relation avec « (la peur de) sauter dans le vide ».  Aux premiers instants de leur incarnation, il y a ce grand saut à faire. Celui qui est nécessaire pour venir se poser et s’enraciner dans le corps d’une maman. C’est au 7ème jour de notre vie intra utérine que la nidification se fait réellement et c’est le début de l’aventure terrestre.

Certains enfants expriment clairement le sentiment d’avoir été comme poussés et contraints de venir sur terre. Comme s’il y avait une urgence à faire bouger les habitants de la planète Terre. Ces enfants sont des éveilleurs de conscience : ce sont des enfants exigeants en matière d’éducation. Ils ont le charme d’entrer dans les failles de leurs parents et de leurs enseignants. Avec constance, ils  mettent le doigt sur le manque d’enracinement, le manque de cohérence, le manque d’alignement, et sur cette immaturité propre à tous ces adultes qui n’ont de cesse de remplir leurs estomacs et leurs vies de choses matérielles et futiles.

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Car il est vrai que chez beaucoup d’entre nous, adultes que nous sommes, “même si nous avons beaucoup, nous n’avons pas encore assez” (thématique du méridien Estomac). Beaucoup d’entre nous vont manger sans fin et sans faim et l’on pourrait parler même de maltraitance dans ce comportement compulsif face à la nourriture : nous allons nous remplir et nous remplir, dévorer, engloutir, sans conscience aucune, soit pour nous débarrasser le plus vite possible de cette obligation terrestre (si nous avons été cet enfant hypersensible avec une difficulté à accepter l’incarnation), soit pour court circuiter la digestion émotionnelle(si nous sommes cet adulte insatisfait et insécure).

Or notre passage sur terre exige que nous acquérions une forme de maturité émotionnelle, afin d’être capable de réellement digérer (gérer 2 fois).

Etre adulte, c’est avoir intégré que la digestion physique et la digestion émotionnelle sont indissociables. Or nous le savons bien : certaines émotions peuvent avoir mauvais goût, ou être carrément indigestes, voire nous donner envie de vomir.

Le plus souvent, plutôt que de laisser de la place pour du vide, afin qu’une bonne circulation énergétique et émotionnelle se fasse, nous mettons en place une stratégie de fuite par rapport aux émotions. Mais aucun aliment ne pourra venir combler ce vide : aucune tablette de chocolat, aucun verre de bon vin, aucune petite douceur !

Et si ma dernière phrase vous fait mal à l’estomac, juste à cause de l’idée que rien ne pourra venir remplir ce vide, alors je vous conseille de humer et même d’ingérer quelques gouttes d’huile essentielle de cardamome ! Elle sera votre parfaite amie anti-fringale et votre meilleure copine de digestion et d’assimilation ! A plein de niveaux différents ! (je ne vous le cache pas, c’est mon HE préférée !!!)


Les mots de la fin : qu’avons-nous à comprendre et à intégrer dans notre vie ?

  1. Que toute chose n’existe que parce que son contraire existe aussi. Ainsi, au vide s’oppose le plein.

  2. C’est le travail sur nos émotions qui nous apporte le plein, au sens de plénitude. En prenant soin de nos émotions , - plutôt que de les manger - nous nous autorisons à nous remplir d’essentiel (essen-ciel) et de subtil.

  3. Notre mission en tant qu’adultes responsables, c’est d’apprendre à nos enfants à mettre des mots sur leurs maux et à gérer (et digérer) leurs émotions. Nous sommes là pour les accompagner, même si ce sont des éveilleurs de conscience et qu’ils sont plus éveillés que nous !

Retenons que les enfants, encore très auréolés des mondes d’en haut, ne sont pas forcément très intéressés par les aspects terrestres et denses de l’alimentation. Car ils se nourrissent d’autres choses beaucoup plus subtiles et fines : des nuages qui passent dans le ciel, des étoiles qui éclairent la nuit, de l’émerveillement face à un papillon qui s’envole, de la magie d’instants passés en nature.

Questionnons-nous une dernière fois sur ces adultes qui mangent sans fin et sans faim … : ne seraient-ils pas simplement remplis de tristesse et/ou de colère d’avoir perdu leur capacité à s’émerveiller des choses les plus simples ?

Et s’il suffisait de retrouver l’enfant en nous, cet enfant intérieur et “inter-rieur”, cet enfant qui savait et sentait et qui privilégiait le subtil et le spirituel au trop lourd et au trop dense ?

A bon entendeur … salut !


HYPERSENSIBILITE & DEUXIEME CERVEAU

Savez-vous qu’en réalité, nous avons 3 cerveaux ?

  • un cerveau dans notre tête , comprenant le cerveau reptilien, le système limbique et le cortex. Il contient 100 milliards de neurones.

  • un cerveau dans notre ventre, avec 200 millions de neurones, plus que dans le cerveau d’un chien.

  • un cerveau dans notre cœur , comptant 40.000 neurones et dont le rôle est de gérer au plus près le rythme cardiaque et le fonctionnement du cœur.

Les 3 cerveaux communiquent, échangent des informations entre eux et sont autonomes.

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Dans notre vision occidentale, le 2ème cerveau désigne les intestins ( intestin grêle et gros intestin). En MTC, le cerveau entérique prend la première place alors qu’en Occident, nous avons laissé le cerveau de la tête prendre le dessus et être le chef !

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L’un comme l’autre ont un système de neurotransmetteurs. Certains de ces neurotransmetteurs sont excitateurs (comme la dopamine et l’acétylcholine) et d’autres sont inhibiteurs ( comme la sérotonine et le GABA) . La sérotonine, hormone de la détente et du bien-être, est produite à 85 % dans l’intestin grêle et prend part aux échanges entre le cerveau et l’intestin, via le nerf vague.

La sérotonine régule l’humeur, l’anxiété et le comportement : elle est une clé fondamentale pour vivre plus sereinement et plus harmonieusement. Le taux de sérotonine influencerait sur notre humeur et les pensées négatives ou positives influenceraient à leur tour le taux de sérotonine. Cela va donc dans les 2 sens.

La sérotonine est la seule neuro-hormone pouvant empêcher ou arrêter l’augmentation de la production de cortisol, d’adrénaline et de noradrénaline, qui sont toutes les 3 des hormones du stress. Et tout cela se passe essentiellement dans notre ventre !

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On comprend dès lors qu’il est essentiel de prendre en compte l’axe intestin - cerveau.

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Regardons de plus près : le système nerveux central (le cerveau) et le système nerveux entérique (intestin grêle) se ressemblent dans leurs circonvolutions et communiquent entre eux via le nerf vague. C’est juste fascinant !

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La fonction de l’intestin grêle est de trier les informations, puis de faire un travail d’assimilation et d’absorption, avant de rejeter les déchets dans le gros intestin. Ce sont des informations au niveau nutritionnel tout d’abord, mais également de type émotionnel, comme pour tout le système digestif. Les expressions comme “j’ai de la peine à digérer cette histoire”, “j’ai le ventre noué”, “j’ai une boule au ventre” nous rappellent que nos émotions sont logées dans notre ventre. Quand on a une sensibilité digestive, il est judicieux de s’aider avec de l’huile essentielle de cardamome, qui va non seulement nous aider à digérer (gérer 2 fois) mais surtout à intégrer et assimiler les expériences de vie. Elle est vraiment une incontournable, à respirer et à ingérer !

La particularité de l’intestin grêle, ce sont ses incroyables villosités permettant l'amplification des processus d'absorption par augmentation de la surface intestinale et donc du nombre de cellules. D'une longueur moyenne de 6 mètres, l’intestin grêle augmente sa surface de contact entre les nutriments et la paroi jusqu'à 250 mètres carrés.

Il n’est décidément pas banal, cet intestin grêle : il donne l’impression d’avoir une véritable profondeur cachée. ll est aussi “relié” à l’ombilic, vestige de notre arrivée sur terre, l’ombilic faisant face à un point essentiel d’acupuncture , appelé Ming Men, la porte de la vie ou porte de la destinée. C’est également dans cette zone du ventre que se déploie notre hara ou Dan Tien, à 3 cm en-dessous de notre nombril ! Quelles richesses autour de notre ventre !

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Oui ! Et alors ?

Pratiquer la kinésiologie en incluant cet axe et en questionnant le 2ème cerveau est devenu juste une évidence pour moi ! Le traditionnel “je demande à ton cerveau un oui clair / un non clair” ( questionnement de base pour entrer dans le testing musculaire propre à la kinésiologie ) est désormais suivi dans ma pratique - et ceci depuis plusieurs années - d’un même questionnement et recherche d’informations au niveau du 2ème cerveau ! J’avais depuis ma formation complémentaire de nutrithérapie pressenti cette piste. Et un jour, je me suis lancée ! Avec des résultats incroyables, car en accord avec ceux qui viennent me rencontrer !

En effet, face aux enfants actuels, le plus souvent (hyper)sensibles, véritables éponges émotionnelles et énergétiques, il était important de se mettre en résonance avec toute cette subtilité qui leur est propre. Ces enfants ont des antennes très développées : ils sentent et captent les ambiances et les gens. Ils plongent dans les failles et les faiblesses des adultes. Ils sont exigeants, car ils obligent leurs parents et les adultes qui les accompagnent à être parfaitement ancrés, alignés, cohérents. Ce sont clairement des enfants qui viennent faire évoluer le monde et qui sont des éveilleurs de conscience.

Je cite ici Jeanne Siaud- Facchin qui résume en quelques lignes l’essentiel :

“L'intelligence est d'abord perceptive. Elle capte avec tous les sens les moindres murmures du monde. Elle perçoit l'invisible, l'infime. La sensibilité c'est la porosité au monde, aux autres, à la vie. La sensibilité c'est ce qui enrichit nos vies à chaque instant de tout ce qui s'y trouve, là, maintenant, juste là,. C'est une force immense, mais une force fragile. Percevoir un regard, un non-dit, sentir une ambiance trouble, saisir une parole fausse, capter une mimique qui contredit les mots, être touché jusqu'au fond de soi par l'émotion d'un autre, ... L'hypersensibilité c'est la présence au monde avec tous les sens grands ouverts.”

“Cette sensibilité qui est une porosité “ : si nous maltraitons notre intestin grêle, en mangeant n’importe quoi et en n’écoutant pas les signaux que le corps nous envoie, il arrive qu’un jour, l’intestin devienne poreux, ayant perdu sa capacité à faire le tri entre ce qui est à garder ou à rejeter ! C’est la porte ouverte aux intolérances alimentaires ! Quand le ventre va mal, le cerveau ne peut aller bien !

Souvenons-nous que l’intestin grêle a aussi un rôle essentiel dans l’apprentissage (apprenti- sage scolaire et de vie) : tout ce que nous devons apprendre a plus ou moins bon goût (bouche) , est quelquefois lourd ou difficile à digérer, (estomac) puis doit être assimilé (intestin grêle) , avant de le relâcher ou l’éliminer (gros intestin). Le véritable travail autour de l’apprentissage, c’est celui d’appropriation de la matière : c’est faire sien !

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Au niveau énergétique, le méridien de l’intestin grêle nous enseigne à apprendre de nos propres expériences, à tirer une leçon de vie .

Pas étonnant qu’un des points clés pour démarrer une séance de kinésiologie et basculer sur un “oui et un non” clairs, c’est le fameux point karaté (Intestin Grêle 3).

Revenons aux enfants hypersensibles : ces enfants captent des informations de cerveau à cerveau, de coeur à coeur et de ventre à ventre ! Ils ont la capacité à sentir à la place de l’autre, et à être totalement en empathie et en connexion ( ou en rejet, quand cela ne passe pas !) .

“La sensibilité, une force immense, mais une force fragile” selon Jeanne Siaud-Facchin. Mon amie et co-animatrice des ateliers sur les enfants hypersensibles, Aline Fridez, ajouterait que le défi, c’est justement de faire de cette hypersensibilité une force. C’est ainsi que l’on quitte le rôle de victime, pour devenir pleinement acteur de sa vie et écrire sa légende personnelle !

Et si la fragilité et la force se trouvaient au même endroit ? Simplement dans notre ventre. La MTC l’a compris depuis des millénaires : il est essentiel de prendre soin de notre ventre (que ce soit au niveau alimentaire ou émotionnel) .

Nous venons du ventre maternel, et une fois sur terre, il serait bon d’apprendre à nous y installer et à rester connectés à son énergie.

Et concrètement dans ma pratique de kinésiologue ?

Je commence toujours par une exploration traditionnelle, au niveau du cortex , ( un “oui et un non” clairs, pour le cerveau) puis (quelquefois déjà lors de la première séance), je fais mettre une main sur le ventre, au niveau du nombril, et je relance le questionnement à ce niveau-là , pour mettre en conscience ce 2ème cerveau, et l’axe intestin - cerveau! Cela me permet d’aller dans la profondeur et la subtilité et de laisser vibrer et résonner cette énergie qui vient du ciel et qui demande à s’enraciner ! C’est très pertinent pour les enfants actuels, et pour tous ceux qui ont un profil avec un cerveau droit prédominant.

La main au niveau du nombril - sorte de racine interne - active le mystère de notre conception et le grand mystère de la Vie. C’est une manière de revenir à l’origine. Qu’est ce qui fait que nous sommes là, dans cette histoire de vie-là ? Comment, dans cette incarnation, développer nos racines et nos ailes ? Quelle belle histoire !

Le défi des enfants actuels et hypersensibles , c’est d’intégrer la matière et le corps, et d’accepter leur choix d’incarnation, ainsi que les contraintes de la matière et de la vie terrestre. Ils ont besoin de développer des racines solides, profondes, afin de se sentir en sécurité sur la terre, et sans peur de perdre les connexions avec les mondes subtils. C’est un véritable travail d’in-corporation (s’installer dans le corps, le coeur et le ventre), entre Terre et Ciel, et de descente dans la matière.

Le rôle des parents, des éducateurs, des enseignants, des thérapeutes face à ces enfants hypersensibles est d’apprendre à être dans l’ouverture, et les nourrir, non seulement intellectuellement, mais émotionnellement, énergétiquement, vibratoirement !

Mon rôle en tant que thérapeute est de les accompagner dans ces subtilités. Le plus souvent, je ressens ces enfants comme étant des guides pour éveiller ma conscience. Je reste admirative devant leur potentiel et leur immersion avec les mondes d’en haut et suis pleine de gratitude d’avoir la chance d’en rencontrer autant !

Si vous avez lu cet article avec intérêt, je vous invite à vous questionner si vous aussi, ne seriez pas un brin hypersensible ! Mon constant est que le plus souvent, les parents qui m’amènent des enfants avec un profil d’hypersensibilité le sont également !!! A vous de voir comment cela résonne en vous !!!

Merci pour vos partages et surtout vos commentaires sur ce sujet un peu “audacieux” !

Prochaine date pour les “Enfants Hypersensibles”

Samedi 25 septembre, à Nyon, de 9h30 à16h

Inscriptions : https://forms.gle/HbgrfuMdeyV4YFnm7

Lectures conseillées :

  • “Le charme discret de l’intestin”, Giulia Enders

  • “A fleur de peau, le roman initiatique des hypersensibles”, Saverio Tomasella

AU COEUR DES MOUVEMENTS CROISES : histoire de vie

Je partage : l’histoire d’une femme, la quarantaine. Son défi : se remettre à étudier et passer un examen.

En bref : se dépasser, se surpasser, tout ceci pour aller de l’avant, professionnellement parlant !

 Y aller, sans trop savoir si cette nouvelle étape va correspondre à ses réelles aspirations.

Car à l’intérieur d’elle, elle se sent attirée par les approches alternatives de santé. Qui sont aux antipodes de son activité professionnelle actuelle.

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 Voyons en pratique ce que cela donne : je lui propose des enchaînements de mouvements croisés, devant, derrière, de côté et ski de fond.

En superposant à haute voix :

je suis : décidée, dynamique, déterminée.

En insistant sur le passage entre chaque variante, car c’est là qu’est le défi : dans le changement de l’un à l’autre.

 A un autre niveau de conscience, la lettre « d » de ces 3 adjectifs se met en résonance avec le Daleth des Lettres Hébraïques, lettre qui est un battant de porte. Et qui permet, par conséquent, l’ouverture !

Rapidement, elle sent que quelque chose la freine, dans les X derrière le corps. Plus précisément dans le passage de devant à derrière. A l’écoute de mes mots lui exprimant comment symboliquement cette variante nous relie au passé et par extension, à nos ancêtres, elle met en lumière le fait qu’elle est la seule de son clan à avoir quitté son Amérique Latine natale à 17 ans. Elle est en quelque sorte aux antipodes de l’histoire des femmes de son clan, et c’est comme si ces dernières étaient encore présentes dans son dos.  

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Emerge ensuite le souvenir de sa Grand-Mère maternelle (avec une jolie synchronicité sur la date de séance et à 2 jours près, la date-anniversaire de cette aïeule), Grand-Mère tant aimée, n’ayant pas eu le droit d’aller à l’école mais lui répétant souvent l’importance d’étudier et de s’ouvrir à l’apprentissage. Cette aïeule, totalement illettrée, mais porteuse d’un prénom évoquant la scolastique (prénom dicté par le calendrier du Saint du jour) et par conséquent l’apprentissage, avait une connaissance « intuitive » des plantes et le don de guérir avec des potions d’herbes médicinales : elle était donc riche de cette sagesse ancestrale et d’une connaissance transmise oralement.

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 On retrouve ici l’énergie des reins, en lien avec la mémoire ancestrale, mais également le lien que fait la MTC entre le rein, le pied et l’oreille, tous les 3 partageant une même forme embryonnaire. Et également la notion que la connaissance se transmet oralement, de génération en génération.

 Une deuxième partie de séance, avec une libération émotionnelle, permettra de reconnaître l’ancêtre, dans son contexte de vie. Ma cliente étant très connectée et intuitive, des images de sa propre enfance remontent à sa conscience et viennent comme créer des ponts entre le passé de la Grand-Mère et son propre présent. La reconnaissance devient re-co-naissance, au sens de « re-naître avec ».

On termine avec un retour au corps et à la verticalité, afin de vérifier l’intégration de cette histoire, au travers des mouvements croisés et du passage en boucle de devant à derrière. Pour fluidifier et intégrer la richesse du passé au temps présent. En prenant le temps d’être véritablement dans la conscience du passage de la ligne médiane et de cette zone de passage qu’est le corps calleux, entre nos 2 hémisphères. Le corps montrant encore pas mal d’agitation, je suggère de prononcer le mot « relax », pour amener plus de détente dans la verticalité.

Ce qui donne :

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Je suis : (sur l’avant du corps)

Décidée (Main droite et genou gauche)

Relax (retour au centre, dans la verticalité)

Dynamique (main gauche et genou droit)

Relax (centre et verticalité)

Déterminée (main droite et genou gauche)

Relax (centre et verticalité)

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Je suis : (sur l’arrière du corps)

Décidée (main gauche et genou droit)

Relax (Centre et verticalité)

Dynamique (main droite et genou gauche)

Relax

Déterminée (main gauche et genou droit)

Relax …

 

Puis revenir aux mouvements devant. Et ainsi de suite jusqu’à sentir une intégration fluide. En boucle

Le fait de prononcer le mot « relaX » (inscrit volontairement sur mon tableau blanc avec un X majuscule pour envoyer à son cerveau une information de collaboration hémisphérique) lui a permis d’inscrire dans le corps et au travers du corps calleux combien il était essentiel de réunir nos 2 intelligences complémentaires (logique et intuitive).

Le temps d’alignement dans la verticalité, que je conçois comme un temps de repos et d’intégration, (relax) nous renvoie également à un « alignement des lignées », entre ciel et terre, comme si notre généalogique (nos ancêtres) et notre biologique (notre vie) pouvait aller à la rencontre l’un de l’autre.

Dans le ressenti de ma cliente et en relation avec son histoire de vie, le fait de réunir une main et la jambe opposée a été vécu comme 2 polarités se rejoignant. Et par extension,  2 pôles géographiques , 2 continents à l’opposé l’un de l’autre, 2 histoires de vie,  2 manières d’aborder la connaissance.

Les enchaînements de X lui ont permis de libérer les chaînes du passé et de vivre le passé de cette ancêtre non plus comme un frein mais comme un soutien.

La séance se termine le sourire aux lèvres, voire avec une amorce de “gai rire”.

Son défi de passer prochainement un eXamen reste le même, mais la manière de l’aborder sera certainement différente. Peut-être qu’elle le vivra comme un “pas sage” vers autre chose, une sorte de pré-texte pour continuer vers ( ou revenir)  à une formation lui permettant de mettre en avant et en lumière l’héritage intuitif et sensitif, reçu par sa Grand-Mère maternelle. Qui sait ?

Et pour ma part ? Quelle joie et quelle richesse dans ces multiples rencontres faites au travers de mon cabinet ...? Je n’ai pas encore trouvé de meilleur moyen que de vous le partager par l’écriture. C’est mon plaisir ! Et j’y tiens !

    

Chaque rencontre est une épreuve qui vient enrichir notre expérience et notre connaissance de la vie
— Mazouz Hacène
DOUCEUR & SUCRE DANS LA VIE DE L'ENFANT
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Le mot “douceur(s)” évoque le plus souvent le monde de l’enfance : douceur de la maman pour l’enfant qu’elle porte en elle, douceur de cette maman qui va prendre soin de son enfant, en le nourrissant, à un niveau concret et affectif, douceurs de nos goûters d’enfant, mais aussi, pour nous adultes, petites douceurs avec le café ou avant d’aller se coucher !

Comment la douceur (les douceurs) et le sucre sont présents dès les premiers instants de vie de l’enfant et comment il est question de digestion(s) concrète et émotionnelle, ainsi que d’apprentissage : tel est le sujet du jour !


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Commençons par replonger en vie intra utérine : chaque enfant prend racine dans le ventre de sa maman, ventre qu’il a choisi pour vivre son aventure terrestre et pour évoluer. Au tout début de cette histoire, la petite graine, nommée embryon, a besoin de sucre pour se construire et pour s’accrocher à la paroi utérine au 7ème jour.

Au fil du temps, le cordon ombilical et le placenta (une sorte de galette) assureront au fœtus qu’il est correctement nourri pendant les 9 mois de gestation. Il nous reste de ce temps la marque du nombril, sorte de vestige de ce qui fût le cordon ombilical, et représenté par le point Vaisseau Conception 8. Et localisé au niveau de l’intestin grêle (considéré par la Médecine Traditionnelle Chinoise comme notre 2ème cerveau).

Déjà en vie intra utérine sont entremêlés les nourritures affectives, émotionnelles et nourricières : in utero, le bébé se nourrit indirectement des émotions de sa maman. Le liquide amniotique s’imprègne des émotions vécues par la maman et le foetus ne peut y échapper : c’est comme un bain forcé. Il est obligé de les digérer ( le mot “digérer” nous indique qu’il s’agit de “gérer 2 fois”). Quelquefois la vie adulte exigera de lui qu’il démêle, trie et se libère de ces noeuds émotionnels.


Indirectement en contact avec différentes saveurs et différents goûts, le foetus s’ouvre à la richesse de la diversité gustative, et en même temps, à la richesse des émotions humaines. Plus ou moins digestes !

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A la naissance, le cordon est coupé, le placenta est délivré du corps de la maman, qui était une terre d’accueil pour l’enfant à naître. Le lait maternel prend le relais pour alimenter le nourrisson : il est la première nourriture réconfortante après le passage initiatique qu’est la naissance. Appelé colostrum dans ses toutes premières heures, la composition du lait maternel évolue selon les besoins de l’enfant et même selon l’heure des tétées.  C’est comme si la nature avait prévu que nous n’ayions pas besoin de la même richesse nutritionnelle à tous les moments de notre journée. Délicieusement sucré, il crée le lien et une relation au sein de laquelle l’enfant va pouvoir se sentir en sécurité. Etonnamment (ou pas), le mot “sucre” et le mot “secure” ne sont pas si éloignés l’un de l’autre.

Le nourrisson est souvent tout autant intéressé par le contact avec le sein de sa maman, que par le lait lui-même (cf : ces nourrissons qui tètent pendant des heures) . Il privilégie le tactile et la relation : il s’assure du lien. L’affectif semble prioritaire.

La qualité de la relation s’entremêle à la qualité de cette première nourriture ! Mieux vaut un biberon donné avec amour que le sein donné à contre cœur.

On comprendra ici combien les futurs comportements liés à la nourriture se mettent en place. Observons-nous avec franchise et posons-nous la question de savoir si nous cherchons dans le sucre, en tant qu’adultes, des compensations affectives, avec une forme de dépendance à ce besoin de douceur.

Pour en revenir au nourrisson : un bébé à qui on a tout de suite répondu à son inconfort émotionnel par une tétée ou par un biberon aura tendance à exiger de sa mère (et de son père) que ceux-ci répondent à ses caprices sans attendre. Un nourrisson à qui on aura appris à patienter et à qui on aura fait comprendre que les émotions sont comme le flux et le reflux des marées, c’est-à-dire qu’il y a un rythme entre l’agréable et l’inconfortable, un rythme entre le confort, l’inconfort et le réconfort, aura certainement moins tendance à se ruer sur la nourriture, en tant qu’enfant - notamment sur le sucre - Il saura attendre et décoder les signaux d’une véritable faim, car il aura appris à gérer l’émotionnel. Il aura la capacité à aller chercher en lui des ressources plutôt que de mettre, de manière compulsive, une nourriture sucrée à la bouche, afin d’être dans la satisfaction et une forme de récompense immédiates.


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Les premières nourritures liquides ou plus tard celles sous forme de purée nous ont permis d’avaler tout droit, sans effort. Il suffisait de déglutir. Quand un enfant a de la peine à entrer dans la dimension corporelle de l’incarnation, il aura tendance soit à se désintéresser de la nourriture soit à avaler tout droit, à n’accepter qu’un tout petit bout d’effort par rapport à cet aspect matière.

On retrouvera ce même comportement face aux apprentissages scolaires : il aura de la peine à faire des efforts, à être persévérant. Il sera peut-être plus à l’aise dans l’apprentissage par cœur, (il suffit de recracher ce qu’il a avalé “tout droit”) et trouvera souvent la réflexion trop pénible . Ou alors il s’appuiera beaucoup sur sa maman pour qu’elle l’aide, qu’elle participe activement à trouver des solutions. La maman trouvera dans ce jeu relationnel une valorisation, une ré-assurance sur le lien, et sur son rôle nourricier. Mais si elle sans cesse en train de prémâcher le travail de son enfant, celui-ci ne pourra grandir que difficilement. Car c’est comme si elle voulait, inconsciemment, édulcorer la vie scolaire de son enfant, lui la rendre douce, et lui éviter de constater qu’il y a quelquefois, dans le travail scolaire et dans la vie en général, un petit goût d’amertume ou d’acidité. Il est donc essentiel à un moment ou à un autre de couper le cordon et de permettre à l’enfant de s’autonomiser, afin de faire des efforts de manière consciente et explorer la vie dans toutes ses facettes.

Ce sont les efforts qui conduisent à la récompense. Et c’est proportionnel : plus on a dû déployer des efforts, plus la sensation de la récompense est grande. C’est bien connu qu’un enfant très à l’aise intellectuellement s’ennuie souvent en classe et perd le goût d’apprendre car son système lié à la récompense et à la dopamine n’est pas suffisamment stimulé dans ce cadre-là !


Revenons au bambin : dès qu’il peut se déplacer de manière indépendante, le petit enfant découvre le monde en mettant tout et n’importe quoi à sa bouche : c’est ainsi qu’il fortifie son système immunitaire et qu’il apprend à son corps à trier, à différencier … Tout ce tri lui sera utile pour sa vie et pour l’apprentissage. On est ici avec une fonction de l’intestin grêle : trier, assimiler, absorber. A trop vouloir aseptiser et à avoir une hygiène super parfaite, on évite à l’enfant de faire ses propres défenses et de construire son identité.

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L’enfant est naturellement tourné vers la douceur,  qui flatte son palais . C’est la maman qui incarne cette douceur. Sur la langue, les récepteurs de goût du sucré sont situés sur la pointe de la langue et sont donc les premiers à être en contact avec la nourriture. (On va retrouver cette histoire au travers de l’expression “avoir un mot sur le bout de la langue” .)

Il est donc naturel que le petit enfant mette du temps à apprécier d’autres goûts que le sucré : il y a là une vraie phase d’apprentissage.  De la même manière, à l’école, toutes les matières ne nous plaisent pas de la même façon et c’est là le défi : apprendre à apprivoiser quelque chose qui n’est pas spontanément de notre goût. Ne dit-on pas qu’il faut qu’un enfant goûte une dizaine de fois une nourriture avant de se l’approprier ?

Les premières dents vont signaler un début d’autonomie et la leçon que l’on peut croquer la vie à pleine dents. La plupart des dents de lait seront tombées vers l’âge de 7 ans, moment où l’enfant quitte les bulles énergétiques de sa maman. Les dents sont aussi là pour montrer notre désaccord (on va montrer les crocs), et leur solidité nous permet d’engager la mâchoire, en croquant : il y a donc une nouvelle expérimentation et de nouvelles sensations au travers de la mastication et l’apparition des premières dents.

La mâchoire, dans l’acte de manger, est fortement sollicitée et exprimera assez régulièrement du stress dans notre quotidien : dents serrées et bruxisme. C’est d’ailleurs cette articulation qui est la plus “tendue” dans notre corps. Intéressant d’ailleurs que cette articulation de la mâchoire se mette en résonance avec celle des hanches, lesquelles sont si fondamentales pour notre assise. Il y a peut-être une relation à faire entre la tonicité de notre manière d’engager notre mâchoire pour mâcher et la manière de nous installer dans notre assise.

Jour après jour, la vie nous invite à déguster et nous impose de mâcher, de mastiquer, de mettre une certaine intensité dans cet acte de manger. C’est un acte volontaire, qui exige de la présence et de la conscience, même si on peut très manger mécaniquement.  La vie terrestre nous impose de nous confronter à une certaine matière et une certaine solidité : il y a un équilibre à trouver entre l’engagement conscient et la détente.

A l’école également, il  va s’agir de s’engager et non pas d’être juste présent et passif. C’est la posture qui est l’expression de la relation à l’apprentissage : une posture molle, sans racines, signale un manque d’intérêt et d’engagement, alors qu’une posture en sur-focalisation, très en avant, indique du sur-stress. Le bon équilibre se situe entre 2 : en Brain Gym et en MTC, on est ici avec le méridien Rate Pancréas qui exprime les thématiques d’excès de souci, de rumination, mais aussi de liens de sang, et toutes les notions de douceur et de sucre.

Pas de pieds croisés, ni de jambes repliées en tailleur, ni pour le travail scolaire ni pour le travail digestif. Car comme le dit si bien l’expression “bien dans son assiette, bien dans son assise”.


Souvenons-nous encore: il y a un temps pour manger, et un temps pour digérer et ce temps de digestion est un véritable travail. Il est sage de laisser du temps entre les repas (4-5h), et de ne pas solliciter sans cesse le système digestif. Il est sage également de laisser de l’espace dans l’estomac, afin qu’il puisse procéder au travail de digestion émotionnelle. L’huile essentielle de pamplemousse peut d’ailleurs aider à cesser de se remplir par inconfort émotionnel. Alors que celle de cardamome favorisera non seulement une bonne digestion mais permettra un vrai travail d’intégration et d’assimilation, propres à l’intestin grêle : elle est, de plus, une véritable anti-fringale de sucre.

Le bon sens nous invite à un équilibre alimentaire. Du sucre il en faut, mais en quantité raisonnable et à certains moments et le moins trafiqué ou transformé possible.

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Attention aux pièges alimentaires : un petit-déjeûner sucré … et voilà que vous favorisez une montée de glycémie, suivi, inévitablement par une hypoglycémie. Il est de votre “devoir” d’initier votre enfant à des petits-déjeuners protéinés, ceux-là même qui vont l’aider à se construire, à avancer et à être dans une solidité liée aux muscles ! Alors, oui, pour les “eggs and bacon”, le jambon, l’avocat, le houmous, les crêpes salées à la farine de sarrasin… et non, au jus d’orange, bien trop acide le matin. En adoptant un mode alimentaire propre à la chrononutrition, vous éviterez ainsi des baisses de concentration ou des agitations de type hyperactivité.

Qu’en est - il du lait et des produits laitiers ? A moins qu’il ne s’agisse de produits issus de la chèvre et de la brebis, ou de fromage à pâte dure dans lequel le lactose (sucre du lait) est transformé, il vaut mieux limiter ou éviter les produits laitiers de vache. Et comprendre également que l’intolérance au lactose (les inconforts digestifs que cela provoque) est l’expression d’une histoire (trans)générationnelle, dans lequel le lien entre une mère et son enfant a été “difficile”, ou inexistant. Tout cela se règle en kinésiologie !!! C’est aussi cela fait preuve de bon sens : se donner le droit de se libérer de ce qui nous encombre, afin de fluidifier la relation avec nos proches, et surtout envers nous-même. Afin de dire “oui” à la vie et au plaisir !

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Oui, aux goûters, avec des fruits, des oléagineux, des friandises maison, sans sucre ajouté, sans additifs. La véritable douceur provient déjà de l’amour maternel pour l’enfant … Pas besoin d’en ajouter sous “forme trafiquée ou dissimulée”. Il suffit d’adopter une alimentation la plus naturelle possible.

Oui, aux goûters jusqu’à l’adolescence. Et même au-delà. Mais attention à ce passage délicat de l’adolescence, et apprenons à mettre plus de conscience, afin d’éviter que ce temps de pas sage et de quête de soi ne devienne pas synonyme de compensation et de compulsion.

Et pour les adultes ? Le même cercle vicieux peut être actif : plus on est fatigué, plus on aura envie de manger du sucre, et plus on mange du sucre, plus on sera fatigué. Le sucre - et son dérivé sous forme d’alcool - devient vite une drogue, surtout si on en consomme à un mauvais moment .

Quand on supprime les boissons sucrées, les sucres raffinés et l’alcool, le corps va réagir comme en cas de sevrage. Avec une aggravation du comportement (chez l’enfant), avec des inconforts physiques chez l’adulte (maux de tête, confusion). C’est le prix à payer pour un retour à un état plus équilibré.

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Bon à savoir : en cas de déséquilibre de la dopamine, on aura tendance à grignoter toute la journée, car on va rechercher la récompense sous forme de nourriture. En cas de déséquilibre du GABA (neurotransmetteur inhibiteur), on va rechercher les sucres rapides et notamment l’alcool, car ils vont nous apporter un effet tranquillisant. Et en cas de déséquilibre de la sérotonine (produite à 85 % dans l’intestin grêle), on aura des compulsions alimentaire sur la fin de journée, et tendance à abuser des sucres rapides. Encore une fois, notre cerveau, qui est une véritable usine électrique générant tout un système de neurotransmetteurs, est en relation intime avec notre 2ème cerveau : intestin grêle et gros intestin.

Se nourrir intelligemment - et limiter le sucre - aura des conséquences non seulement sur notre poids, sur notre silhouette, sur notre métabolisme, mais également sur notre santé psychique et sur notre réseau de neurotransmetteurs, qu’il soit au niveau du cerveau ou du ventre. Et tout ceci, c’est à partir de notre plus jeune âge que cela commence.

En guise de conclusion, il ne me reste qu’à vous souhaiter une bonne intégration de ces quelques lignes ! Mettez l’équilibre et le plaisir au centre de votre vie ! Et comme nous l’indique le méridien Rate- Pancréas :  

Détendons-nous et faisons simplement de notre mieux
RYTHME et APPRENTISSAGE

Notre vie est souvent rythmée par de belles rencontres. Rencontres qui ne sont pas le fruit du hasard mais de cette synchronisation entre inconscients pour nous faire avancer sur notre chemin.

Ma rencontre avec Carla Hannaford (auteure de la “Gymnastique des Neurones”) lors de ma formation en kinésiologie imprègne encore ma pratique 15 ans plus tard. Deux aspects restent gravés en moi.

  1. sa manière de pratiquer le balancement du Brain Gym

  2. l’importance du rythme dans l’apprentissage

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Commençons par le balancement : dans la version de Dennison, ce mouvement invite à laisser le corps être balancé de gauche à droite, alors qu’on est assis sur les ischions. Exercice de la ligne médiane, le but est de sentir le passage et la fluidité entre les deux côtés du corps et de traverser la ligne.

Le balancement peut se pratiquer de manière individuelle, à deux mais également de manière collective. Si la forme diffère subtilement dans ces variantes, l’esprit reste le même : l’exercice relance le LCR (liquide céphalo-rachidien), lequel transporte des nutriments, des neurotransmetteurs et des hormones. (voir d’autres informations p 28 de “Génial, j’y arrive enfin”)

Installés dos à dos et côte à côte (nous formions une grande ligne) , Carla Hannaford nous invitait à pratiquer un balancement d’avant en arrière. Le jeu était au centre de l’expérience et j’en garde le souvenir de franches rigolades. Mais c’était bien plus que cela.

Enthousiaste de cette adaptation, je l’ai pratiqué avec mon fils, tout en lui apprenant ses premières tables de multiplication. La confiance s’est installée, favorisée par le contact du dos à dos, au travers duquel on expérimente un “je te soutiens, tu peux te laisser aller et te relâcher”, puis un “à ton tour, tu peux me soutenir et me guider”.

Je perçois dans cette variante comme le flux et reflux de la marée, avec un rythme intérieur subtil mais présent. Une pulsation. L’apprentissage de vie au travers de l’exercice, c’est qu’il est sage de savoir alternativement porter les autres et les soutenir mais également de se laisser porter et soutenir. Et se mettre en contact avec ceux et celles qui nous permettront de développer cette bienveillance bienfaisante et cette confiance mutuelle. C’est une des clés fondamentales pour dynamiser les apprentissages.

Peu importe finalement que l’on fasse l’exercice de gauche à droite, ou d’avant en arrière, l’essentiel, est le mouvement continu et la fluidité.

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Autre variante que j’ai beaucoup expérimenté en cabinet , permettant de sortir des blocages ou de retrouver des informations momentanément perdues en raison d’un excès de stress : l’enfant, assis par terre ou sur une chaise, ou éventuellement debout, laisse bouger son bassin, comme une algue au fond de l’eau. Les pieds bien enracinés, il se laisse porter par le rythme naturel, ce flux interne, souple et rond, qui part du corps (et non pas de la tête). On est ici comme replongé ici dans notre vie intra utérine, pendant laquelle le foetus flotte et se laisse porter par les flots et le flux. C’est pour cette raison que j’ai renommé cet exercice “balancement - bercement” .

Fascinante vie intra utérine, pendant laquelle l’embryon en état d’apesanteur entend et écoute tout ce qui se passe autour de lui : les battements de coeur de la maman, les bruits des pas qu’elle fait, le son de sa voix - l’ouïe étant le premier sens à se développer. Ce sens nous accompagnera la vie durant, étant la clé du “bien s’entendre”.

Quant aux parents, ils seront, 9 mois durant, attentifs aux battements de coeur de leur progéniture (battements présents dès le 22ème jour) et quelquefois, aux pulsations de vie présentes dans le cordon ombilical juste coupé.

Ne pourrait-on pas dire qu’il y a ici une dimension yin, féminine, souple, fluide dans ce rythme qui s’exprime tout au long de la vie intra utérine, (des premiers battements cardiaques jusqu’après la naissance) et qui est repris, en quelque sorte, dans l’exercice du balancement ?


Explorons maintenant un aspect plus masculin du rythme dans l’apprentissage.

Tout d’abord, il me semble impossible de développer le sens du rythme (musical)sans être “attentif par l’oreille “.

Le rythme implique souvent le corps tout entier : il rassemble les hommes comme un premier langage, au-delà des différences linguistiques. Se laisser aller à une expérience collective rythmique, en frappant sur des djembés, des tambours, des percussions ou sur n’importe quel autre objet, c’est vivre et partager des émotions communes. C’est la vie qui s’exprime.

Comment intégrer le rythme dans l’apprentissage ?

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Les jeux de mains, (que l’on trouve beaucoup dans les comptines) et le fait de frapper dans les mains, facilitent les apprentissages. Nous savons que les mains occupent une place importante dans l’homonculus et que très souvent, la manipulation et le fait de faire bouger les mains optimise les apprentissages. Surtout pour les apprenants kinesthésiques.

Or les mains sont le prolongement du coeur, qui est lui-même un organe du rythme. Du rythme de la vie !

Le rythme ancre l'apprentissage, nous dit Paul Dennison : il amène de la structure et favorise des états de cohérence par opposition à un certain chaos et désorganisation interne. Il exige de la maîtrise et du contrôle de soi. Il apporte le cadre, avec une dimension plus yang et apporte de l’équilibre physique et mental.

Avoir le sens du rythme est très important pour développer le langage et pour l’apprentissage des langues étrangères qui ont, chacune, une “énergie” différente. Parler italien, russe ou français ne réveille pas les mêmes zones “musicales” : chaque langue a sa propre musicalité, liée à une composante rythmique. A l’intérieur d’une même langue, on a ces mêmes subtilités. Prononcer, par exemple, “to fill” (remplir) ou “to feel” (sentir) ne relève pas du tout de la même expérience : il y a une vivacité dans “to fill” qu’on n’a pas du tout dans “to feel” qui se déploie dans la longueur. Et ceci, seule l’oreille peut vous le faire sentir !

Une pratique musicale régulière , qui repose à égalité sur des aspects mélodique et rythmique, est une bonne école de vie, car elle exige de la concentration, de la discipline, de la persévérance, de l’engagement. Elle développe une meilleure acuité auditive, une coordination plus pertinente et une conscience corporelle plus soutenue.

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C’est dans ce même esprit de pratique musicale que j’aborde les mouvements croisés : j’impose en quelque sorte une régularité métronomique, avec , à peu près, un mouvement par seconde. Peut-être qu’en fait , je me calque intuitivement sur notre rythme cardiaque de 72 battements par minute. L’objectif est bien de faire synchroniser les 2 intelligences et d’atteindre cette coordination, dans le sens de co-ordonner, mettre en ordre.

J’ai souvent constaté que c’est le démarrage du mouvement qui est difficile. C’est justement là qu’il est important d’être exigeant et de ne pas se satisfaire d’une forme de brouillon ou d’à peu près. De la discipline et de la rigueur afin d’atteindre une certaine clarté ! Car c’est cela qui a besoin d’être “éduqué”.

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En fonction de l’âge de celui ou celle qui pratique les mouvements croisés, je propose les enchaînements, avec des mouvements devant le corps, derrière, de côté et en ski de fond. Les moments-clés sont les temps de passage et il ne doit y avoir aucune hésitation. A l’identique de la pratique musicale : les barres de mesure sont là pour donner la structure, mais aucune liberté temporelle n’est permise pour passer d’une mesure à l’autre.


Autre aspect du rythme dans l’apprentissage : il est très utile de superposer les mouvements croisés à une tâche de mémorisation. Mémoriser en rythme (sur le “rythme” - tempo imposé par la gestuelle des cross crawl) demande une grande concentration mais amène une réelle densification corporelle. Ce n’est plus la tête et le cerveau qui travaillent uniquement, mais c’est le corps tout entier qui prend part à la tâche. On est dans une dynamique de jeu et de vie et pour les apprenants kinesthésiques, c’est vraiment la meilleure manière d’apprendre.

Rappelons encore qu’on est plus efficace en mémorisant à haute voix : les muscles de la mâchoire et de la bouche s’engagent de façon dynamique (yang) et l’oreille est plus impliquée de façon consciente (pour autant qu’on fasse vraiment attention à ce qu’on prononce et que l’on ne reste pas dans un acte mécanique).

Pour optimiser les apprentissages, le rythme ici prend une dimension plus yang : il offre le cadre et la structure, un côté organisationnel et temporel. Pour moi, il est propre au cerveau gauche ( oh … je sais, les kinésiologues ne partagent pas cette vision du monde ! Mais je pense que c’est plus la musicienne en moi qui s’exprime que la kinésiologue).

Selon les contextes et selon les objectifs à atteindre , on choisira plutôt un exercice à tonalité rythmique féminine ou masculine. En se posant la question, de quoi a-t-on besoin pour se mettre en mouvement ? Cette réponse est, bien évidemment, propre à la sensibilité de chacun. L’important est de se sentir unifié.

Il y aurait tant d’autres réflexions à amener sur cette notion de rythme, mais l’essentiel de ce que j’ai encore envie de vous partager, c’est :

Mettez-vous ou restez à l’écoute de votre rythme intérieur et développez le sens du rythme pour votre propre vie. C’est vous-même qui détenez la clé de votre existence.

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EMBRASSER LA VIE

Fascinée par le mystère de la vie qui prend racine dans le ventre maternel, émerveillée par ce miracle, je sens que ce sont mes yeux d'enfant qui s'écarquillent lorsque je regarde une vidéo traitant  l'embryologie ou de la période de gestation.

La vie émerge, telle une étincelle, puis se développe, prenant forme, instant après instant, jusqu'à ce que l'embryon devienne foetus pour, finalement, être ce nouveau-né atterrissant dans le monde.

Je m'incline devant cette épopée de génie, beaucoup plus vaste que ce que notre conscience humaine peut imaginer. Avec beaucoup d'humilité, je me dis intérieurement que moi aussi, j'ai passé par ce miracle-là. 

Vous le pressentez peut-être : j'ai baigné quelques jours dans un stage d'embryologie et j'en reviens comme on revient d'un voyage incroyablement émouvant. L'expression qui me vient en boucle depuis mon retour, c'est EMBRASSER LA VIE. Elle sera la trame de ce billet.

Aujourd'hui je choisis d'embrasser la vie , de lui ouvrir les bras et de la prendre dans mes bras.  De la chérir et  de la sentir battre énergétiquement dans mon chakra du coeur et physiquement dans mon organe-coeur. 

 

Attardons-nous  quelques instants au sens du verbe "embrasser".

Embrasser, ce n'est pas seulement donner des baisers à quelqu'un. C'est avant tout prendre ou tenir entre ses bras quelqu'un ou quelque chose, étreindre. 

Les bras sont le prolongement du coeur et les mains sont l'expression du coeur aimant. 

Intéressant que, dans la langue française, le mot "main" se retrouve dans le mot "humain".  Ce mot "humain" est à rapprocher du mot "humus", - la terre, et  donnera le mot "humilité". Savoir rester humble, en tant qu'être humain sur terre, et face à l'immensité du divin... c'est là quelque chose de fondamental.  

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En acceptant de venir sur terre,  notre mission est d'incarner le divin (le ciel) ici-bas. Terre et ciel vont toujours de pair, de manière unifiée : si nous avons tendance à nous sentir séparés de cette union terre-ciel, c'est simplement que nous avons oublié d'où nous venons. Le petit creux au-dessus de notre lèvre supérieure est la marque du secret oublié qui nous lie au ciel et aux anges. 

L'embryologie, vue sous un angle symbolique et mystique,  nous enseigne que nous  sommes faits de terre et de ciel avec, au départ, le sac vitellin, qui nous relie à notre part animale, et l'amnios, qui exprime notre part spirituelle.  Le sac vitellin se séparera ensuite pour donner les annexes que seront le  placenta et le cordon ombilical. 

Le plus fascinant dans notre histoire embryologique, - et je cite ici Dr Olivier Soulier - c'est "qu'au tout début de la vie le coeur est en avant de nous, puis passe devant nos yeux au fur et à mesure de leur mise en place, puis vient se nicher dans notre poitrine. On comprend alors pourquoi…“L’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu’avec le coeur". (citation de St Exupéry)

Il s'agit dès lors d'embrasser la vie avec le coeur. Mais pour embrasser la vie sur l'extérieur, il nous faut des bras : les bras deviennent une solution sur l'extérieur, étant donné que le coeur s'est mis à l'intérieur. C'est avec le coeur et au travers des bras que l'on va pouvoir embrasser la vie et étreindre ceux et celles que l'on aime profondément.

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Regardons de plus près quels sont les canaux énergétiques circulant dans les bras: sur le pouce, l'énergie du Poumon, qui nous relie à notre respiration terrestre, et sur  l'index, l'énergie du Gros Intestin, lié à la respiration embryonnaire, tous les 2 faisant partie de l'élément Métal.  Puis, dans l'élément Feu,  sur le majeur, le maître du coeur, (en lien avec le péricarde, au niveau de l'organe) et sur l'annulaire, le triple réchauffeur, (aucun organe en relation avec ce méridien)  ainsi que sur l'auriculaire, le coeur et l'intestin grêle (l'ombilic prendra racine devant l'intestin grêle). Le feu est prédominant au niveau de la main. Le feu, c'est la chaleur et la passion. C'est de l'amour circulant. 

Quand nous habitons nos bras, quand nos actes prennent racine dans le coeur ( ce coeur qui bat dès le 22ème jour in utero) , quand nous agissons avec amour, nous incarnons notre dimension spirituelle en tant qu'être humains. Et j'ai envie d'ajouter : nous sommes reliés à l'amnios, à cette partie de nous en vie intra utérine. A chaque fois que nous disons "oui à la vie" et que nous choisissons consciemment d'embrasser la vie, à coeur ouvert, nous offrons de la densité à notre vie spirituelle. 

Nous embrassons la vie à chaque fois que nous avons, tenons ou prenons à coeur quelque chose et que l'amour se glisse entre notre part animale et notre part spirituelle. 

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Il y  a donc un moment où le coeur passe devant les yeux, avant de se glisser dans la cage thoracique : c'est un peu comme si le coeur devait lui-même voir les yeux, afin de les imprégner de la dimension d'amour du coeur.  De sorte que l'amour puisse être exprimé dans l'un comme dans l'autre.

A ce sujet,  Chrétien de Troyes nous dit que "l'oeil est le miroir du coeur", alors que  pour Saint Augustin, "les yeux sont les fenêtres de l'âme".  C'est au travers du regard que l'on peut sentir l'amour qu'a notre partenaire pour nous. Les yeux ne trichent pas : luminosité, profondeur, intensité offrent un reflet du sentiment amoureux ( ou perte de ce sentiment). Ils nous permettent de rendre visible l'invisible, et de lire ce qui est au delà des silences, des non-dits ou des paroles. 

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Quelquefois la vie nous demande de savoir embrasser du regard les événements, les situations, c'est à dire d'avoir cette capacité à englober, entourer, envelopper ce qui est à traverser, avec beaucoup d'amour,  sans trop s'attarder sur les  détails, sans se laisser entraîner dans une souffrance liée à une analyse trop précise, dans laquelle le mental risquerait de prendre le dessus. 

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Garder le cap, choisir la direction de la confiance et avancer... Et si besoin, se prendre soi même dans les bras, pour prendre soin du petit enfant blessé, et ainsi se laisser embrasser et bercer par la vie.

Regarder au loin, à l'horizon, et puiser dans la nature les forces pour grandir et être debout malgré tout. Il n'y a rien que nous n'ayons choisi de vivre ... même nos traversées les plus douloureuses sont des occasions d'évoluer et de nous transformer. L'essentiel est de rester en conscience avec notre verticalité et notre alignement, entre terre et ciel. C'est cela embrasser la vie ! Avec notre coeur et notre courage, avec notre âme et notre amour...

Et surtout ... souvenons-nous que si nous avons réussi à nous incarner, si nous avons vécu le miracle de cet ovule fécondé par un seul spermatozoïde, c'est qu'en nous, en chacun de nous, il y a une étincelle de gagnant, sans laquelle nous ne serions pas là sur terre...

Un jour, j’ai dit “Oui à la Vie”, et je ne le regrette pas !

 

 

 

LE SOUFFLE

Il y a des mots qui résonnent plus puissamment que d'autres : le mot SOUFFLE en fait partie.

Prononcez ce mot en conscience et vous sentirez la douce chaleur qui se dégage de votre bouche. Tout est dit.

Fil conducteur de notre vie, le souffle se fait "premier souffle" au moment de notre naissance et "dernier souffle" au moment du passage vers l'au-delà. 

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Trop souvent, on le retient alors qu'il serait plus judicieux d'explorer l'expansion de notre souffle.

Dans notre vie, on peut vite se sentir essoufflé ou à bout de souffle, non seulement physiquement mais aussi émotionnellement et énergétiquement. Le corps nous appelle à prendre plus de temps pour souffler ou pour reprendre son souffle. Mais savons-nous vraiment écouter cette voix du corps ? 

A l'inverse, on peut trouver un (nouveau) souffle au travers d'une activité qui nous revitalise. Pour l'écrivain, ce sera le fait de se sentir inspiré. Pour l'amoureux de la nature, ce sera au travers de ballades en plein air, et pour le sportif, au travers des activités physiques exigeant une oxygénation accrue.

Là où il y a du souffle, il y a du mouvement et il y a de la vie.

APPRENDRE MIEUX GRACE AU SOUFFLE : 

Souffle et mémorisation : 

Trop souvent, les enfants en stress bloquent leur respiration, omettant clairement de faire du souffle un allié. Bon nombre d'entre eux passent du temps à mémoriser des informations sans être conscients qu'il est nécessaire d'inspirer amplement pour faire entrer à l'intérieur de soi les données, puis d'expirer avec l'intention de faire glisser à l'intérieur de soi ces données. Encore une fois, sans cette conscience et cette pratique du souffle, ce qui doit être mémorisé va rester à l'extérieur (comme l'eau sur les plumes d'un canard !). En bref, pas d'apprentissage efficace en mode apnée.

C'est pour cette raison que l'apprentissage par coeur à haute voix est plus efficace, car il exige plus d'engagement respiratoire que simplement le fait de réciter dans sa tête.

On gagne également en efficacité en utilisant le chant pour mémoriser (exemple : les tables de multiplication), car il est impossible d'obtenir du son sans l'aide de l'air (du souffle) faisant vibrer les cordes vocales. Chanter donne beaucoup d'énergie et de dynamisme, et par conséquent, c'est un excellent moyen de booster les apprentissages ! Dernier détail sur le sujet : la voix trahit toujours notre énergie. En étant attentif à l'énergie de notre voix, on va pouvoir sentir si on est efficace ou pas, si on enregistre réellement ou pas. Car pour que la connaissance entre puissamment et profondément dans le corps et dans le cerveau, il est nécessaire que notre niveau d'énergie soit élevé.

Souffle et écriture / calligraphie : 

Une de mes sources d'inspiration, c'est la calligraphie que je pratique assez régulièrement. J'y puise un art de vivre. La calligraphie nous enseigne le souffle : j'y ai découvert combien il est important de respirer pleinement, avec une intention de faire circuler le souffle jusqu'au bout des doigts. Souvenons-nous au passage que les mains (et par conséquent les doigts) sont le prolongement du coeur.

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Pour avoir une belle écriture, il est nécessaire d'avoir les pieds complètement accrochés à la terre, le coeur en ouverture et le mental au calme. Le corps dans son entier est installé dans la verticalité, les pieds faisant le lien avec la terre, et les mains avec le ciel. Les calligraphes sont inspirés par le souffle et le souffle inspire les calligraphes.

"La pratique (...) tend à nous aligner, afin que corps, coeur et esprit convergent à la pointe de la plume."  nous dit Shinta Zenker, artiste-peintre et calligraphe que j'ai la chance de côtoyer dans des stages.

Quelle sagesse si inspirante à transmettre aux élèves ayant de la peine à faire un avec la pointe de leur plume ou de leur crayon. Qu'il s'agisse de l'encre du calligraphe (dont les outils sont variés : plume, calame, pinceau), ou de l'encre contenue dans les cartouches, le défi est le même : s'aligner, s'enraciner, habiter le corps, afin que les lettres prennent forme (afin que l'être prenne forme ) . C'est apprendre à se  mettre autant en résonance avec le vide laissé par les lettres que par la vibration des lettres elles-mêmes. En d'autres termes, c'est apprendre à  être autant attentif au vide qu'à la trace

L'écriture manuscrite a besoin du souffle pour exister et pour vibrer. De nombreuses difficultés liées à l'apprentissage de la graphie trouvent une résolution si on laisser circuler le souffle jusque dans les mains et  si on prend le soin de décoller les bras du corps, en laissant  un peu de vide et d'espace.

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J'ai consacré quelques lignes sur cette thématique dans mon ouvrage "Génial, j'y arrive enfin" (p 72), et j'écrivais que : "de même que l'ancre retient le bateau, l'encre, en calligraphie, contient et définit la forme. L'ancrage au sol permet de donner de la densité à l'encre". Aujourd'hui, j'ai besoin de compléter en disant que que c'est vraiment le souffle nous permet de nous mettre en résonance et de vibrer avec la matière-corps.

Souffler sans s'essouffler : 

La plupart d'entre nous pensons que la respiration est faite de 2 temps : l'inspire et l'expire, avec l'oxygène et le gaz carbonique. En fait, notre respiration est faite de 4 moments inégaux ( 2 temps forts et 2 temps de passage) . Certaines pratiques énergétiques accentuent intentionnellement les moments de rétention du souffle.

  • l'inspire = accumulation de l’oxygène ( ou  du savoir et des connaissances)
  • un mini temps de pause ou de passage, comme un temps d’assimilation, d’intégration
  • l'expire = évacuation du Co2 (restitution, évacuation,  ou faire entrer dans la matière)
  •  un mini temps de pause ou de passage, pour une préparation à un nouveau souffle

De la même manière, le calligraphe se calque sur ces différents temps : un temps pour aller à la rencontre de l'encre dans l'encrier (sur l'inspire), un temps pour déposer l'excédent d'encre,(passage), un autre pour poser l'encre sur le papier et calligraphier (sur l'expire), et un petit temps avant de poursuivre (passage) et recommencer inlassablement. Les temps de passage sont comme  "des instants suspendus" ,  la calligraphie étant une méditation nous mettant hors du temps. 

Je rêve qu'un jour ou l'autre des enseignants inspirés calquent la sagesse de ce rythme du souffle et transmettent cet art d'intégrer le souffle pour apprendre à écrire... !

Et pourquoi pas aussi rêver qu'on se mette à diffuser dans les classes des huiles essentielles pour faciliter les apprentissages ??? de l'HE de sapin , par exemple, pour favoriser la verticalité et le centrage et redonner du coeur à l'ouvrage. Ce serait d'autant plus pertinent que l'olfaction est le sens relié aux poumons. C'est aussi au travers de la diffusion d'huiles essentielles que l'on peut changer le taux vibratoire d'une pièce et qu'ainsi, subtilement, on peut avoir un impact positif sur l'énergie d'une classe ... ou d'un " open space". Vous trouvez cela audacieux ??? Moi pas ... !!!


Revenons à la réalité et à du concret et regardons les poumons dans leur fonction en tant qu'organe et canal énergétique.

Souffle et poumons : 

Quand on pense souffle, on pense poumons. "L'organe poumon est le maître du souffle", nous dit Rivka Cremisi (auteure de "Splendeur des lettres, splendeur de l'être", et enseignante de symbolique hébraïque, ainsi que de Qi Gong et Tai Ji Quan). 

Ce n'est qu'à la naissance que les poumons vont se déplier et se déployer. Le premier cri du nourrisson signale son "atterrissage", signifiant : "je suis là, j'existe". On sait combien la grande prématurité met la vie des nouveaux-nés en danger car justement les poumons ne sont pas arrivés à maturité.

C'est à partir du premier souffle - premier cri que le nouveau-né, en changeant d'environnement,  entre "dans le monde de la différenciation" : avec l'inspiration, il se charge d'oxygène et avec l'expiration, il se déleste du gaz carbonique. Les poumons sont un lieu d'échange, entre lui et le monde environnant.

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Les poumons contiennent l'arbre bronchique qui est tel un arbre à l'envers. Les racines en direction du ciel, les branches en direction de la terre. Ce n'est pas sans rappeler que la naissance par voie basse, elle aussi, nous fait mettre la tête et la fontanelle en direction de la terre. Notre mission sur terre sera de nous retourner en quelque sorte afin de nous tenir debout, avec des racines-pieds en direction de la terre  et des branches-mains orientées vers le ciel, et ceci en permettant à notre arbre bronchique d'être pleinement vivant.

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Les poumons ont 5 lobes en tout. "En médecine énergétique chinoise, le canal énergétique du poumon est le premier canal qui s'incarne dans le corps embryonnaire. Il est le plus profond du corps énergétique et donc le plus proche du monde céleste" nous enseigne Rivka Cremisi.  Ce chiffre 5 nous renvoie à la lettre hébraïque Hé, qui est celle du souffle, et nous avons 2 x 5 doigts et 2 x 5 orteils... , soit 2 x 10, cette valeur de 10 nous renvoyant à la lettre Yod, le germe, l'embryon en quelque sorte.

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Personnellement je ne peux qu'être émerveillée par cette cohérence et symbolique du corps et de la multiplicité des liens. Et tellement reconnaissante que mon chemin m'ait permis de rencontrer des individus me permettant de m'ouvrir à cette conscience. (Toute ma gratitude à Shinta et Rivka  que je connais depuis 10 ans ! - voir leurs sites en bas de page)

 

Allons encore plus loin : en MTC, l'énergie Poumons est complémentaire de celle du Gros Intestin. Le canal énergétique du Gros Intestin se mettra en place juste après celui du poumon. Ils font partie de l'élément Métal : on trouvera le point final du canal énergétique du Poumon sur le pouce, et le premier point du Gros Intestin sur l'index. A noter aussi que le dernier point du Gros Intestin est sur les racines du nez, celui-ci étant l'organe de l'olfaction. Les 2 canaux énergétiques se retrouvent "côte à côte", dans cette pince qui relie le pouce et l'index.

Au niveau des "organes", il est évident que nous fonctionnons mieux quand nos poumons sont pleins d'air et que notre côlon est vide (pour être précis,  en MTC, les poumons sont considérés comme un organe-viscère alors que les intestins sont des entrailles). Il y a aussi complémentarité et résonance à ce niveau-là. Et encore sur le fait que la respiration embryonnaire est liée au gros intestin, alors que la respiration terrestre est liée aux poumons. 

Il y a également dans la phase d'expiration pulmonaire un processus d'élimination qui n'est pas sans rappeler celui du côlon. Que l'on soit adulte ou enfant, il est essentiel de vider le trop plein émotionnel, de se libérer, de lâcher prise, d'évacuer et d'éliminer l'ancien pour faire place pour du neuf. En expirant profondément et en ayant une bonne hygiène intestinale. Entre souffle et matière, entre légèreté et densité, il est toujours temps de prendre le temps de lâcher et de se relâcher.


EN PRATIQUE :  comment favoriser l'équilibre entre les moments de plein et les moments de vide, et comment insuffler plus de vie dans notre quotidien. Je vous partage quelques exercices.

Bloquer le souffle, c’est bloquer la vie. C’est aussi limiter le processus de l’apprenti-sage

J'ai souvent observé que le premier réflexe  lorsqu'on demande à des enfants de mieux respirer, c'est  de gonfler la cage thoracique et de monter les épaules. Or, il y a un excès d'effort et ce n'est pas naturel ! Le plus efficace pour avoir une respiration pleine de vitalité, c'est de commencer par expirer... c'est-à-dire de rejeter les déchets, le trop plein émotionnel et énergétique, et ceci même si on ne sait pas exactement de quoi ce trop plein est fait. C'est de chercher à créer du vide, pour permettre à l'inspir (et à l'inspiration) de se mettre en place de manière naturelle.

Un exercice en Brain Gym va nous accompagner dans cette dynamisation du souffle, permettant de redonnant vie au corps dans son entier : il s'agit du DYNAMISEUR (1)

Cette posture nous rappelle celle du sphinx ou du cobra en yoga, bien que cette dernière se fasse allongée  sur le sol. Ici, on la pratiquera assise, les avant bras sur une table, les pieds au sol, en prêtant une attention particulière aux coudes qui sont en relation énergétique avec le diaphragme. On sait combien notre diaphragme est souvent en souffrance !!!

Avec l'intention de dénouer les tensions et de fluidifier la respiration, veiller à : 

illustration de Karl DRIES, extrait du "Petit Brain Gym illustré", dont l'aboutissement est "Brain Gym, bouger pour apprendre", de Francine DRIES

illustration de Karl DRIES, extrait du "Petit Brain Gym illustré", dont l'aboutissement est "Brain Gym, bouger pour apprendre", de Francine DRIES

- Créer de l’espace entre les côtes de la cage thoracique et entre chaque vertèbre. Explorer ces espaces interstitiels. La cage thoracique est une cage de protection pour le coeur, les poumons et les bronches.

- Se déplier, se déployer, prendre sa place dans la verticalité, entre terre et ciel. Laisser le chakra du coeur s'ouvrir.

- Conscientiser VC (vaisseau conception) sur l’avant et VG (Vaisseau gouverneur) sur l’arrière du corps. Sentir cette boucle d’énergie vitale. On peut y ajouter la pointe de la langue au palais afin d'optimiser cette boucle énergétique. 

 

LA POSTURE DU PETIT PRINCE ET/OU DE LA PETITE PRINCESSE (2)

Les enfants en stress basculent vite dans un mode de dévalorisation et de perte de confiance. Inspirée par la phrase "je suis digne de mes richesses" , liée au méridien Poumon, cette posture va mettre en mouvement l'estime de soi, comme si on avait une couronne sur la tête.

En cabinet, je dépose une " balle" sur le sommet de la tête,et j'insiste sur le fait d'avoir le regard à l'horizon, le menton légèrement en avant. Dans cette posture, j'invite l'enfant (idem pour un adulte) à faire quelques pas avec une certaine lenteur pour être dans une forme de prestance, tout en répétant la phrase"je suis digne de mes richesses". 

Ce que j'observe, c'est que dans la conscience du souffle, la posture se modifie, le corps s'étire, la colonne vertébrale s'allonge entre terre et ciel. L'écoute de sa propre voix va nourrir les cellules du corps et du coeur .

 

LE ZIP DE LA BONNE HUMEUR (3) : adaptation des "points d'enracinement"  en Brain Gym 

L'enfant, debout, utilise sa main dominante pour remonter lui-même VC (un canal énergétique qui part du périnée, sur la ligne médiane, jusqu'à l'intérieur de la bouche, sur le palais) , tout en inspirant. Après une petite pause et la verbalisation "je suis quelqu'un de bien, même si j'ai des difficultés ou des imperfections", il passe la main sur l'extérieur du corps, en expirant et reprend le processus plusieurs fois de suite. 

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Cet exercice permet de conscientiser l'axe vertical sur notre ligne médiane. Je l'ai nommé "le zip de la bonne humeur" (p. 33) dans mon livre, car il permet de remonter l'énergie et d'avoir une vitalité pétillante. Il peut être intéressant d'exiger l'alternance des mains, car ainsi on dépasse un peu sa zone de confort et on crée de nouveaux chemins neuronaux. 

Autre variation possible : sans la phrase, mais simplement dans l'écoute du souffle, avec la gestuelle  : quand j'écoute le son du souffle, j'écoute aussi la "leçon du souffle". C'est choisir de se mettre à l'écoute de son intériorité. 

La lenteur d’une respiration en conscience nous conduit à la découverte de l’attention et de l’instant présent. Ce qui nous permet d’avoir du pouvoir sur notre vie et sur nos émotions (é-motions) .

C'est pour cette raison que je préconise toujours les mouvements croisés dans un tempo lent (un mouvement par seconde) et que j'axe ma pratique sur une intégration du souffle dans la gestuelle et dans les tous mouvements de Brain Gym. 

En espérant que ces quelques lignes écrites autour de mon anniversaire et  "célébration de mon premier souffle" auront été inspirantes pour vous,  et au plaisir de partager avec vous d'autres moments d'inspiration.

REFERENCES & LIENS : 

  • des extraits de mon livre GENIAL, J'Y ARRIVE ENFIN :  www.kinessence.ch/le-livre
  • "Brain Gym, Bouger pour apprendre", par Francine DRIES. Un super livre sur le Brain Gym.
  • www.zenker.fr (calligraphie et peinture)
  • www.rivka-cremisi.com (symbolique hébraïque, pratiques énergétiques)