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LES PEURS CHEZ L'ENFANT

A quoi cela sert-il d’avoir peur ? A rien, me direz-vous… peut-être !

La fonction première de la peur est de nous avertir d’un danger. C’est un signal d’alarme contribuant à notre survie. Elle a pour conséquence une poussée d’adrénaline, afin de nous faire réagir, soit en fuyant, soit en luttant (la fuite est plutôt un comportement féminin et la lutte, un comportement masculin)

Une peur peut être justifiée et réelle, induite par un danger réel extérieur, mais elle peut également se réveiller par anticipation de la peur que “ça se reproduise”. Elle est la plupart du temps imaginaire ou virtuelle, (le cerveau ne fait pas de distinction entre le réel et l’imaginaire : pour lui :”c’est comme si = c’est”) ! ou encore réactivée par un ou plusieurs de nos 5 sens, et en lien avec un évènement du passé.

On peut considérer que l’antidote des peurs est la confiance : il s’agit de développer dans la Vie. On entend aussi souvent que les peurs et l’amour ne peuvent co-exister … et l’on verra comment l’amour occupe une place particulière dans la gestion des peurs !

Quelquefois les mamans accompagnent leur enfant en consultation pour des problématiques de peur : derrière les peurs de l’enfant se cachent les peurs de la maman, celle de la petite fille qu’elle était et qui n’a pas été entendue et soutenue comme elle en aurait eu besoin. Le passage à l’âge adulte a comme noyé les peurs de la mère, mais en réalité, celles-ci sont restées bloquées dans son inconscient, (dans les 90% de glace en-dessous de l’iceberg) . C’est tout l’intérêt du travail de kinésiologie de pouvoir déverrouiller cet inconscient et de mettre en lumière les parties cachées. Difficile pour les enfants d’être confiants et en sécurité si leurs parents n’ont pas fini de digérer leurs propres craintes, appréhensions et peurs.

C’est donc en mettant en évidence les peurs non résolues de la maman qu’on va libérer l’enfant. Le plus souvent d’ailleurs, le test neuro-musculaire de kinésiologie met en lumière une absence de peurs chez l’enfant. Par amour pour sa mère ( et par fidélité à ses parents), l’enfant va vibrer et va utiliser le même diapason émotionnel que celle qui l’a mis au monde et lui permet de vivre l’expérience terrestre. Et donc va laisser croire (par un comportement) qu’il a de réelles peurs. Mais ce n’est que l’effet d’une loi de résonance. On retrouvera ainsi les fausses peurs de l’enfant de dormir seul, ou d’aller à l’école seul, ou encore les peurs du noir ….En fait, c’est la mère qui est en stress inconscient (qui a des résidus de stress liés à son enfance), et son enfant lui offre un miroir des blessures non résolues, des émotions non digérées, des situations restées en suspens. Et il le fait , par amour pour elle, pour l’inciter à prendre soin de sa personne.

Regardons tout particulièrement les traces que peuvent laisser les peurs pendant ce qu’on appelle l’empreinte de naissance : 9 mois avant la conception, 9 mois de gestation, 9 mois après la naissance , et ceci tout particulièrement en relation avec le domaine scolaire.

La maman peut avoir ressenti une peur des divers examens médicaux propres à la grossesse : échographies, mesures nucales, tests pour déceler des anomalies telles que la trisomie. Chaque test médical ayant été vécu comme une épreuve, c’est probablement ainsi que l’enfant vivra ses évaluations scolaires. Car, rappelons-le encore une fois : l’enfant est dans les bulles énergétiques de sa maman jusqu’à l’âge de 7 ans et capte ainsi les “dossiers restés en suspens”.

L’enfant venu au monde peut avoir gardé en mémoire les peurs de sa maman de faire une fausse couche précoce : il s’est imprégné de cette ambiance alors qu’il était encore minuscule, au stade d’embryon. Loin de moi l’idée de juger ces mamans inquiètes : il est assez naturel de se sentir déjà tellement dans l’attachement de ce petit être qui vit en nous, que l’idée de le perdre est intolérable. Il y a pourtant un moment où il est sage de déposer ces peurs : de les reconnaître et de les laisser sans aller. Le silence de la maman à ce sujet aura tendance à enfermer les peurs dans les cellules de l’enfant, lequel sentira qu’il n’est pas digne de confiance et qu’il est insensé de faire confiance à la Vie. Donc, quel que soit l’âge de votre enfant, ayez le courage de mettre des mots sur les tourments qui ont été les vôtres et faites la paix avec vous-même. Ce n’est pas parce que vous avez eu des peurs que vous êtes une moins bonne mère ! Bien au contraire ! Vous gagnez en humanité si vous osez regarder vos tourments en face. Et dans un bel élan de conscience, vous pouvez également dire à votre enfant ( à haute voix, ou dans le silence de votre coeur)

Gratitude à toi, mon enfant, qui mets en avant mes peurs non résolues et qui m’invites ainsi à avancer sur mon chemin émotionnel

Les cellules des mères sont imprégnées des histoires transgénérationnelles et de l’inconscient collectif : il y a comme un grand réservoir dans lequel sont stockées toutes ces histoires de bébés disparus à la naissance, à quelques semaines, ou à quelques mois de vie.

La future mère qui redoute le moment de l’accouchement (peur d’avoir trop mal, peur de ne pas réussir à aller au bout de tous les efforts nécessaires à l’expulsion) a une appréhension globale de ce qu’on appelle le travail de naissance, et qui aura probablement des répercutés sur le travail scolaire de l’enfant, si cela n’est pas mis en conscience et libéré d’une manière ou d’une autre. Quand ces peurs sont viscérales et qu’elles obligent la future mère à demander une césarienne, c’est qu’en transgénérationnel des femmes sont mortes en couches, en raison d’une naissance qui a mal tourné mal (bébé mal positionné, hémorragie suite à la délivrance du placenta). Il n’y a pas de culpabilité à avoir, quelle qu’ait été l’issue de la venue au monde du nouveau-né, mais respirer de l’huile essentielle de palmarosa pourrait vous aider à lâcher les programmes de perfection et la culpabilité.

Lorsque la dilation du col utérin ne se fait pas de manière fluide, c’est également une peur inconsciente de mourir en couches ou que l’enfant meure dans le passage : on retient l’enfant à l’intérieur du ventre maternel car là, on le sait et on le sent en sécurité. Plus tard, on reverra cette imprégnation dans les craintes de laisser sa progéniture aller découvrir le monde, avec un enfant qui restera dans les jupes de sa mère.

On peut trouver également une imprégnation de peur, pendant les premiers mois de la vie du bébé, en lien avec la peur inconsciente (ou pas) de la “mort blanche” ou mort du nourrisson : c’est le drame de retrouver le bébé sans vie un matin. Il peut y avoir aussi une culpabilité de la mère de s’être endormie avec son petit au sein, et que celui-ci soit découvert inerte, faisant croire à la maman qu’elle l’aurait écrasé ou étouffé par le poids de son corps. Le bébé étant dans la bulle énergétique de sa maman, il va le manifester, en se réveillant toutes les nuits. Ainsi, et bien que ce soit éreintant pour la maman de devoir se lever très fréquemment à n’importe quelle heure, l’enfant prouve à sa maman qu’il est bien en vie et qu’il est digne de confiance.

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Tous les stress de séparation ( l’enfant que l’on place à la crèche, ou dans une structure d’accueil) sont des réactivations prioritairement de l’histoire des parents ou du transgénérationnel : il peut y avoir eu un nouveau-né séparé de sa mère lors des premières heures ou premiers jours de vie, une hospitalisation de l’enfant ou de la mère ou plein d’autres évènements dans cette tonalité. En séance, je questionne l’inconscient de l’adulte pour savoir quel âge il a quand il croit que son enfant redoute la séparation. Il est clair que dans la réalité, quelquefois, parents et enfants ont dû être séparés : dans le cas d’une famille trop nombreuse, qui n’a plus de quoi nourrir chaque bouche, un ou plusieurs enfants étaient placés dans un autre foyer. Le travail transgénérationnel permettra de libérer l’imprégnation de ces situations douloureuses que nous n’avons pas connues personnellement mais que nous avons héritées au travers de nos cellules.

“A parents conscients de leurs blessures et apaisés dans leurs émotions, enfants confiants.

Quitter la maison, c’est quitter sa maman. C’est une réactivation de la naissance, notre première maison étant l’utérus. En réalité, la vraie séparation en termes de naissance se fait, non pas au travers de l’utérus que l’on quitte, mais au travers de la délivrance du placenta. En sortant du ventre maternel, le bébé change “de point de vue” : il reste en lien avec sa mère, mais ne la vit plus de l’intérieur. En revanche, la délivrance du placenta signifie la perte de son double, d’une partie de soi qui fonctionne comme une sorte de jumeau. On pensera donc à prendre en compte comment s’est passé cette dernière étape de naissance, tout particulièrement pour les mères qui ont adoré être enceintes et qui, dans leur inconscient, ont eu de la peine à faire le deuil de la grossesse. Quelles sont les peurs inconscientes dans le fait de laisser leur bébé venir au monde, sans pouvoir les protéger aussi bien que lorsqu’ils étaient in utero ?

Dernier point : plus tard, à l’école, une maman qui doute de son enfant, par rapport à ses apprentissages et à ses résultats scolaires, est elle-même encore en souffrance de sa scolarité ou sous l’emprise d’un programme de perfection, et va, de manière inconsciente, envoyer un système énergétique autour de son enfant qui va lui faire perdre pied et manquer ainsi de confiance. Ce n’est qu’au prix d’un travail sur soi (donner beaucoup d’amour et de sécurité à la petite fille qui a été en souffrance émotionnelle à l’école ou qui a mis en place la croyance qu’il faut être parfait pour être aimée) que l’adulte va pouvoir transmettre la dose de confiance nécessaire à l’expérimentation de la vie.

Rappelons que la confiance peut être comparée à une petite fleur qu’il sera nécessaire d’arroser chaque jour, afin qu’elle s’épanouisse en temps voulu. Au fil du temps qui passe et des expériences de vie, la confiance se mettra en place, surtout si vous répétez ce mot comme un mantra (“confiance, confiance …”) ou si vous apprenez à votre enfant à le faire.

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A l’inverse, lorsque vous répétez sans cesse “j’ai peur, j’ai peur” ou des mots comme “je suis stressé”, vous densifiez cette énergie et vous attirez à vous cette vibration. Tout est toujours question de choix : verre à moitié vide ou à moitié plein ? Que choisissez-vous ?

C’est donc en travaillant prioritairement sur la mère que l’on obtient le plus souvent les meilleurs résultats pour libérer les peurs de l’enfant. Et lorsque c’est nécessaire sur le binôme mère - enfant.

Quelques outils concrets pour alléger les peurs :

Dans les Fleurs de Bach :

  • Aspen (le tremble) : en cas d’angoisses vagues et inexplicables et craintes de catastrophe

  • Cherry Plum (le prunus) : quand il y a difficulté à lâcher prise, et crises de violence

  • Mimulus : en cas de timidité, et quand on est sujet à de nombreuses craintes

  • Red Chestnut (le marronnier rouge) : lors de souci pour autrui

  • Rock Rose (Hélianthème) : quand on est paniqué intérieurement et submergé par des sentiments de terreur

Dans les Huiles Essentielles : à respirer profondément ou à utiliser en spray

  • la litsée : pour libérer les peurs et les phobies

Au niveau du corps :

  • tapoter ou masser les reins, siège de nos peurs et des mémoires ancestrales, ou sur les points Reins 27 (en-dessous de la clavicule) qui sont notre “grange d’énergie”

  • pratiquer la cohérence cardiaque ou toute autre respiration consciente : sentir que l’expire nous invite à lâcher et vider les peurs, alors que l’inspire nous permet de se nourrir de confiance et de sécurité

Bonne mise en pratique

www.kinessence.ch #génial #kinessence

BLESSURES, MASQUES ET COMPORTEMENTS SOCIAUX
Nous attirons les personnes et les situations dont notre âme a besoin, afin d’apprendre l’amour véritable et l’acceptation inconditionnelle. Lise Bourbeau

Comment naissent les 5 blessures et les masques leur correspondant et pourquoi sont-elles appelées blessures de l’âme ? Lise Bourbeau nous l’explique ainsi :

“Parce que l'âme n'en peut plus d'être éloignée de son plan de vie à répétition lorsque nous laissons notre égo diriger notre vie. Elle souffre, car le but de ses incarnations est de vivre dans l'amour véritable et l'acceptation de soi afin d'arriver à vivre sa divinité”.

La plupart des enfants passent par 4 stades ,qui vont contribuer à l’émergence des blessures et à la mise en place des masques :

  1. ils découvrent la joie d’être eux- mêmes

  2. ils découvrent ensuite la douleur de ne pas avoir le droit d’agir et de faire ce qu’ils veulent

  3. ils manifestent leur désaccord en étant en crise et en révolte

  4. ils mettent en place un masque pour devenir ce que les autres veulent qu’ils soient

Les masques se mettent en place à chaque fois qu’une blessure s’active et que nous ressentons le besoin de nous protéger. Nous agissons le plus souvent de la même façon avec les autres que ce que nous leur reprochons : c’est l’effet miroir. Nous voyons chez les autres ce que nous sommes le plus souvent incapables de voir chez nous.

Les 5 blessures et les masques en relation sont par ordre chronologique,

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Pour s’en souvenir, il suffit de penser au mot : T. R. A H. I (T pour trahison / R pour rejet / A pour abandon / H pour humiliation / I pour injustice

En général, l’enfant choisit de s’incarner dans une famille qui a les mêmes blessures que lui à guérir. C’est donc pour lui une manière d’évoluer et de grandir. C’est comme un “terrain de jeu”, qui lui permettra de faire ses expériences de vie. Les 5 blessures s’activent entre la conception et les 6 ans. Mais si l’on tient compte du projet-sens (des 9 mois avant notre conception), nous comprenons qu’il y a déjà une empreinte de ces blessures chez nos parents. Elles sont déjà en germe et pour cette raison, je vais focaliser sur ces blessures émergeant pendant la période périnatale.

Souvenons-nous que peu importe la situation réelle, ce sont toujours les ressentis de l’enfant (ou de la personne concernée) qui priment.

  1. L’enfant peut ressentir, à un moment ou à un autre, du rejet 

-        Si sa conception n’était pas désirée

-        S’il y a eu tentative d’interruption volontaire de grossesse,

-        Si les parents attendaient l’autre sexe

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Au niveau du langage, l’enfant dont la blessure de rejet s’active aura tendance à dire qu’il est nul ou qu’il ne vaut rien. Le masque correspondant est celui du fuyant, avec une morphologie plutôt contractée et mince.

On remarque également chez ce profil d’enfant une difficulté à être enraciné et incarné, et par conséquent, une tendance à partir dans son monde, avec de la peine à se concentrer.

Dans le transposé social et scolaire, on remarque chez l’enfant des difficultés à être intégré dans un groupe ou en famille : il est là physiquement, mais absent énergétiquement et émotionnellement, car fuyant


2. Il peut y avoir une blessure de trahison  qui se manifeste

-        si le père n’a pas voulu pas reconnaître l’enfant

-        si le père s’en est allé pendant la grossesse

-        lorsque la maman est à nouveau enceinte : l’enfant – quelle que soit sa place de fratrie – occupait une place privilégiée dans son ressenti et dans son lien à sa mère, et avec l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, risque de perdre cette place.

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Le masque correspondant à la blessure de trahison est celui du contrôlant.

Au niveau des relations, l’enfant peine à faire confiance et se confie difficilement.

Il est convaincu d’avoir raison et essaie de convaincre l’autre. Il est d’humeur inégale et a tendance à mentir et manipuler  


3. Autour de la blessure d’abandon qui se réactive et des histoires de séparation , on cherchera en  transgénérationnel :

-        les femmes mortes en couche

-        les enfants orphelins

-        les situations où le père s’en va pendant la grossesse, ou encore tout particulièrement dans les 9 premiers mois de vie de l’enfant

-        un enfant né sous X et placé dans une institution ou dans une famille d’accueil

-        une mère et son bébé séparés à la naissance, pour cause médicale. Même pour quelques heures

-        une mère qui a perdu connaissance lors de l’accouchement ou qui a dû se faire anesthésier totalement pour une césarienne d’urgence , avec un ressenti pour le foetus que sa mère l’abandonnait.

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Dans le transposé social, il y aura une tendance à vouloir rester dans la fusion, avec difficulté de séparation. Sa plus grande peur sera la solitude.

Il aura besoin de présence, de soutien et d’attention. Il est dépendant.

On verra également au moment des devoirs un enfant qui sera incapable de travailler de manière autonome.

Arrivé à l’âge adulte, il rester un peu enfant, avec une voix plaintive et gémissante, se positionnant le plus souvent en victime.

 


4. La blessure d’humiliation, vécue dans la période gestationnelle, est souvent couplée à de la honte et sera vécue le plus souvent chez la mère. L’enfant mettra ces émotions non digérées en lumière. Dans le contexte du périnatal, on y pensera dans les cas

-        de gestes brutaux et actes médicaux imposés lors de l’accouchement,

-        de malformation de l’enfant , le plus souvent sur le visage : bec de lièvre , tache de naissance, ou encore en lien avec un accouchement laborieux, gros hématome au niveau facial ou marques importantes des forceps.

-        tous les antécédents d’humiliation dans les histoires de couple ou au sein des familles

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Dans le transposé scolaire, on observera des enfants dont on se moque régulièrement, quand ils prennent la  parole, ou font des erreurs en classe.

Ils ont fréquemment honte d’eux-mêmes et des autres ou ont peur de faire honte.

Ils se sentent indignes et portent le masque du masochiste.


5. Il y a blessure d’injustice qui se manifeste dans la vie de l’enfant en cas de :

-        conception suite à un viol,

- succession de fausses couches

-        décès d’un proche ou du père pendant les 27 mois autour de la naissance ( 9 mois avant conception, 9 mois de gestation, 9 mois après la naissance) ou quand l’enfant est en bas âge

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La blessure d’injustice est celle qui se met en place le plus tardivement (entre 4 et 6 ans).  Elle est liée à un programme de perfection, le plus souvent hérité des parents et transmis sur plusieurs générations. Avec cette perfection, beaucoup de rigidité. Et de besoin d’être performant et à la hauteur des exigences parentales. Beaucoup de contrôle également et de culpabilité s’il se laisse aller dans le plaisir.

Dans la vie de l’enfant, il peut y avoir un enchaînement d’évènements désagréables, des échecs successifs, comme avec une impossibilité de casser cette chaîne de malchance, et par conséquent un ressenti d’injustice, de colère et de rancœur.

Au niveau du langage, les expressions comme “jamais / toujours” “justement / exactement” sont utilisées, avec une tonalité plutôt sèche et raide . Le masque est celui du rigide .

Même si nous nous reconnaissons dans plusieurs facettes de chaque blessure, il est très rare que nous ayons les cinq blessures. Mais il est important de nous mettre en chemin. De prendre soin de nous-même, de continuer à travailler sur notre transformation intérieure et surtout, d’être doux avec nous-même !

Pour libérer les aspects émotionnels liés aux blessures, l’EFT (Emotional Freedom Technique) est idéale ! Et également les huiles essentielles à respirer amplement !

Bonne intégration …

Nous voulons tous être aimés, à défaut, être admirés, à défaut, être redoutés, à défaut être haïs et méprisés,
Nous voulons éveiller une émotion chez autrui quelle qu’elle soit.
L’âme frissonne devant le vide et recherche le contact à n’importe quel prix.
Hjalmar Sôderberg ( poète suédois
ATTIRER LE MEILLEUR POUR SOI !

Il y a, à mon avis, un incontournable pour se sentir à l’aise dans un lieu, avoir envie d’y planter ses racines et d’y déployer ses ailes, pour être soi dans toute sa puissance et attirer le meilleur pour sa propre évolution : cet incontournable, c’est le taux vibratoire du lieu , qu’il s’agisse de notre domicile ou de notre lieu de travail. Pour les enfants, c’est dans la salle de classe que cela se passe !

Les enfants actuels, pour la plupart hypersensibles, sentent l’énergie des lieux et des individus. Ils vont dès lors être en réactivité lorsque l’adulte en face (parent ou enseignant) n’est pas aligné ou cohérent, et par conséquent vibre bas. Il en est de même lorsque la classe a une énergie plombée et/ou plombante. Ces enfants dont les antennes captent si finement l’énergie risquent d’être en difficulté dans leur scolarité, non pas par manque d’intelligence, mais par une énergie stagnante, peu propice au déploiement de leurs ailes.

Chaque lieu est un espace vivant, dans le sens où les murs vont stocker l’énergie des événements, (mémoire des murs), s’imprégner des conflits et des pensées négatives. L’inverse est vrai, fort heureusement : un endroit dans lequel le flux peut circuler librement (sans trop de désordre !) et dont les hôtes sont chargés d’une intention claire et pure va vibrer haut.

Vous avez peut-être vous même expérimenté combien vous pouvez vous sentir vidé de toute énergie en revenant de courses dans un grand supermarché ! Alors que les mêmes emplettes faites au marché ou dans un endroit plus respectueux vous auraient mis en joie, ou du moins laissé votre énergie intacte !

Vous vous questionnez peut-être pourquoi les enfants piquent des crises dans certains endroits, alors qu’ils peuvent être des anges au bord d’une rivière ? Question d’énergie , tout simplement !

Ce qu’on appelle des hauts lieux vibratoires, ce sont par exemple des espaces comme des cathédrales, ou des chapelles, qui ont été construites en tenant compte de lois énergétiques et dans lesquelles est entretenu un climat de paix, d’amour et d’énergie circulante. Ces lieux répondent à des critères énergétiques dont les anciens et les gens éclairés avaient conscience.

Difficile de faire changer de manière massive le taux vibratoire des lieux publics, comme les salles de classe, ou votre open space ! Mais pas impossible de faire changer les consciences de chaque être individuellement.

Que faire pour se protéger des énergies trop basses et comment faire pour attirer le meilleur pour son évolution?

Agir en prévention : l’huile essentielle de géranium rosat fait (presque) des miracles pour cela. A humer avant de partir à l’école ou au travail, éventuellement déposer quelques gouttes également au niveau de la base du cou et du sacrum (2 entrées énergétiques), et prendre le flacon avec soi dans la poche. Se ré-énergétiser en le tenant dans la main. Si c’est possible, l’utiliser également en spray vibratoire.

Quelles sont les vertus de l’ HE de géranium ? Elle attire le positif et éloigne le négatif; elle aide à trouver son équilibre et permet de rester centré. Elle combat le stress, les peurs, les phobies, l’anxiété et la nervosité. Elle aide à se construire un environnement positif ! Quelles chouettes perspectives, vous ne trouvez pas ? Un de mes enfants l’a utilisé pendant de nombreuses années et je peux vraiment témoigner que cela lui a permis d’être plus présent et plus concentré à l’école.

Selon Lydia Bosson, (dans “L’aromathérapie Energétique”) le géranium rosat est relié au 3ème chakra, (plexus solaire) avec les questions d’ego, d’ identité et de mental.

Selon Joëlle Chautems, (dans “Messages des plantes au peuple humain”) il est en lien avec le 4ème chakra (chakra du coeur) et avec l’énergie de Marie et des autres mères originelles des différentes traditions. Elle est la plante de la protection des lieux et des personnes.

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Ces 2 manières d’appréhender l’énergie du géranium me semblent complémentaires : le géranium invite peut-être à une juste utilisation de l’ego, dans le sens où il nous invite à être conscient de notre valeur, à rayonner comme un soleil, afin de réchauffer l’énergie du coeur. Il est une invitation à avoir suffisamment d’amour pour soi-même (soi m’aime) pour que l’on choisisse de protéger sa propre vibration et d’attirer le meilleur pour soi, sur son propre chemin d’évolution .

j’attire la réussite et ce qu’il y a de meilleur pour moi, je reste centré dans mon coeur et je choisis de rayonner

Et si cela ne suffit pas ?

Que faire pour ne pas se faire submerger par des énergies trop basses accumulées pendant la journée ?

Au retour de l’école ou de votre journée de travail :

Secouer énergétiquement les mains, afin de se débarrasser de tout ce qui aurait pu coller à notre énergie et obscurcir notre vibration. Ou laisser couler un filet d’eau froide sur les mains, avec cette même conscience .

Prendre une douche en laissant ruisseler l’eau avec conscience, afin qu’elle nettoie toutes les pollutions énergétiques indésirables.

Faire un bain de pieds avec du sel d’Epsom et du bicarbonate de soude, ou prendre un bain avec ce même mélange

Mais aussi : chanter, danser, rire, et réciter des mantras ou des mots-clés vibrants, aller se ressourcer en pleine nature…

A vous d’expérimenter et d’apprendre à prendre en compte votre “habitat” et votre environnement car votre espace de vie ou de travail joue un rôle essentiel dans votre énergie et dans la réussite de vos objectifs.

En triant ce qui est bon et ce qui ne l’est pas pour nous (ce que fait aussi l’HE de géranium), nous soutenons une fonction de l’intestin grêle, qui est le lieu de l’intégration et de l’assimilation . Nous entrons également en résonance avec notre 2ème cerveau, ce cerveau du ventre prédominant chez les hypersensibles.

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Avec mes remerciements pour votre fidélité et votre confiance

EmotionsMireille Durig
DE LA PEUR DE REUSSIR ET D'ETRE HEUREUX
 Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite.
C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus 

Ces quelques lignes de Marianne Williamson, rendues célèbres par le discours de Nelson Mandela, seront le fil conducteur de mon propos. Si vous ne connaissez pas ce texte dans son intégralité, je ne peux que vous encourager à le découvrir. Il est vraiment une magnifique source d’inspiration.

J’utilise souvent ce texte dans mes séances de kinésiologie, pour illustrer la peur de notre propre lumière.

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Quand tout devrait fonctionner pour le mieux et pourtant, il y a ce petit quelque chose qui empêche que tout aille merveilleusement bien, je vérifie à l’aide du test neuromusculaire propre à la kinésiologie la peur d’être heureux, la peur de réussir sa vie, la peur du positif et toutes les variantes possibles.

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Le test de kinésiologie nous permet d’aller sonder l’inconscient, un inconscient que l’on a l’habitude de représenter avec les 90 % de la partie immergée de l’iceberg. Alors oui, vous allez être étonné, voire stupéfait de découvrir que l’on peut avoir la peur de ce qui pourrait nous arriver de mieux.

Je ne vous cacherai pas que c’est une peur assez sournoise, une peur qui ne se laisse pas découvrir de prime abord. Généralement, le motif de consultation - que ce soit celui d’un enfant ou d’un adulte - tourne autour du stress : stress par rapport à l’école , stress dans le milieu professionnel. Peur de rater ou de faire des mauvaises notes, peur de ne pas être à la hauteur des attentes ou de ne pas faire un bon chiffre !

En 2 ou 3 séances, cela devrait être réglé ! Et pourtant, force est de constater qu’il y a comme un petit grain de sable qui empêche d’atteindre la fluidité souhaitée !

Vous êtes partants pour explorer un peu plus en ma compagnie ?

Les peurs en MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise)sont liées aux reins, et les reins sont en lien avec la naissance. Qui dit naissance dit étape initiatique : même si la naissance se déroule extrêmement bien , il n’en reste pas moins que c’est une “sacrée épreuve”, marquée par l’obligation de devoir quitter le “paradis sur terre” qu’était le cocon utérin, pour entrer dans la dimension corporelle, physique, plus dense et plus lourde.

La naissance n’est pas forcément traumatique comme on l’a longtemps pensé : certaines études récentes tendent à montrer que le bébé a la capacité d’entrer dans un demi-sommeil et de se laisser porter par le flux des contractions. Un peu comme dans un état hypnotique. Je laisse à chacun le soin de sentir pour lui-même si son arrivée sur terre s’est faite dans la douceur ou plutôt dans la douleur. Mais je vous invite surtout à retenir que c’est dans la détente et la décontraction que nous réussirons le mieux à intégrer le défi de notre passage sur terre et de toutes les épreuves qui nous attendent. Alors maintenant que nous sommes là, sur terre, donnons-nous les moyens d’accepter notre corporalité avec amour et notre incarnation avec tendresse.

Voyons de plus près les reins, en tant qu’organe et en tant que méridien :

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L’organe des reins est relié aux pieds et aux oreilles, (en MTC), car ils ont tous les 3 une même forme embryonnaire. Un germe. Les reins sont également reliés à la mémoire de nos ancêtres. Ce qui m’anime dans mes séances, c’est d’avoir cette vision “grand angle” et d’aller déprogrammer non seulement nos propres peurs mais de prendre en compte celles de nos aïeux, que nous les ayons connus ou pas . Si l’on pense aux accouchements qu’ont dû vivre nos aïeules, on n‘a aucune peine à ressentir qu’elles prenaient à chaque fois le risque de mourir, et que des peurs, il y en avait : peur de souffrir, peur de mourir et de laisser pour toujours le conjoint et les enfants. En donnant la vie, la mort n’était jamais très loin. Ces peurs s’inscrivent et restent dans les cellules, de génération en génération, à moins qu’un travail de libération ne soit fait.

Le canal énergétique du Rein, quant à lui, commence sous le pied, comme une racine qui va nous permettre de nous accrocher à la terre et se termine en-dessous de la clavicule ( le mot clavicule signifie “la petite clé”). Ce dernier point, R 27, est appelé “grange d’énergie”. Une pensée me traverse alors : et si, tout simplement, notre enracinement nous donnait la clé pour affronter les divers défis liés à notre condition humaine et les divers épreuves dans la dimension terrestre ? Et si c’était aussi simple que cela ? Juste habiter notre corps et en prendre soin avec amour. Or la peur et l’amour ne sont pas compatibles. Nous devons donc choisir entre les 2 et ensuite agir …

La phrase reliée à ce canal énergétique est “ j’explore la vie avec confiance” (plutôt que “j’ai peur d’être en vie”). Quand les peurs sont prédominantes, les racines de la confiance sont inexistantes et le capital-énergie est faible. Ce n’est pas pour rien (“rien étant l’anagramme de “rein”) que l’on se sent é-reinté (vidé de l’énergie des reins) A l’inverse, quand nous nous délivrons de nos peurs, nous expérimentons la sécurité et la stabilité. Et nous sommes bien dans notre assise et bien dans nos baskets !

Revenons au texte initial :

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“C’est notre propre lumière et non pas l’obscurité qui nous effraie le plus” . C’est à l’instant de notre arrivée sur terre ( véritable atterrissage) que nous oublions notre nature divine, pour, en quelque sorte, être contraints de refaire le chemin d’évolution pour s’en rapprocher à nouveau. Travail de toute une vie - que dis-je … - travail de plusieurs vies.

Vous connaissez certainement la légende de l’ange gardien qui a posé son doigt sur la partie supérieure de notre bouche, en murmurant “chut” . C’est à cet instant que nous avons oublié les mystères du monde d’en haut.

Etrange (être - ange)? Pas tant que cela, car si nous avions pleinement gardé en mémoire les mondes célestes, nous ne nous serions certainement pas mis en travail pour retrouver notre lumière divine.

Et en pratique ? Comment reprogrammer le positif, afin que notre inconscient puisse vibrer à un “ j’assume ma lumière et je choisis de l’incarner pleinement” ?

Une huile essentielle vient souvent accompagner ce travail  en kinésiologie : celle de cèdre (Bois de cèdre). Le cèdre est un arbre majestueux et souverain, qui ne se gêne pas de prendre sa place, ni de déployer ses racines pendant 1 voire 2 millénaires ni même d’élancer ses branches, telles des antennes vers le ciel.

D’ailleurs, le mot “kedron” dont est tiré le mot “cèdre” signifie, en arabe, la force. J’aime à penser que dans le mot “cèdre” est inscrit l’anagramme de “céder” et que le cèdre ne céde pas à la peur de sa propre lumière. Il se permet de briller, de tout son être. Belle source d’inspiration pour nous autres, êtres humains.

Un flacon de cèdre à poser sur le nombril - racine de notre aventure d’incarnation - ou à tenir dans la main, ou encore à mettre devant le nez, juste au niveau de l’empreinte du doigt de l’ange afin de le respirer puissamment, comme une nouvelle inspiration de vie. Et comme par magie, la déprogrammation du négatif et la reprogrammation positive se font dans la foulée !

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Selon Joelle Chautems, (dans son oracle : “Messages des plantes au peuple humain”) le cèdre représente le masculin sacré, la force lumineuse et puissante du yang. La justice, le père, le masculin, le force, l’action, le courage, la bienveillance, la lame de l’épée, la force orientée dans une juste direction.

Selon Lydia Bosson, (dans son livre “L’Aromathérapie énergétique : guérir avec l’âme des plantes”) l’huile essentielle de cèdre connecte l’énergie de la terre et du ciel. Elle contribue au retour de la sérénité, rend fort et inamovible, favorise la transformation d’une situation apparemment négative en une expérience riche d’enseignements et de sagesse. Elle atténue les peurs et l’agressivité qu’elles peuvent déclencher.

Selon Marc Ivo Böhning (avec qui j’ai eu la chance de collaborer), le cèdre aide à se faire respecter et à être roi en soi même. Il aide à ne pas se sentir victime.

Quand nous nous débarrassons de la peur d’être brillant, d’être lumineux ou d’être heureux , nous permettons à nos reins de se / nous régénérer et surtout à notre coeur de rayonner pleinement. C’est ainsi que nous vibrons à notre plein potentiel et incarnons, avec coeur et courage (les 2 mots ont la même étymologie) tout notre être, tel un guerrier de lumière dans sa pleine puissance.

Au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres

Merci à tous ceux et celles qui viennent en consultation et qui, par leur demande, m’inspirent et me permettent de rebondir sur des thématiques aussi essentielles que celles-ci.

Merci pour vos partages, en espérant que ces lignes vous auront touchés.

Dans un prochain article, je vous parlerai de “comment attirer la réussite” . Une huile essentielle viendra aussi à notre rescousse…Affaire à suivre