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ASPECTS EMOTIONNELS AUTOUR DES MATHS

Après avoir exploré les problématiques de  "Dyscalculie & Erreurs de calculs", il sera principalement question, ici, de l'émotionnel lié aux opérations mathématiques.

Avec les maths et les calculs, on est dans l'univers du cerveau gauche, spécialiste du raisonnement et de la logique, de la précision et des détails ainsi que des aspects chronologique et rythmique. 

C'est déjà avec l'entrée à l'école que l'on sent si un enfant aura plus d'affinités avec les chiffres ou les lettres et s'il sera capable de s'adapter à la vision de l'école, laquelle va très souvent mettre en avant l'intelligence d'organisation, de précision, de logique, bien plus que l'intelligence créative et intuitive. Or le cerveau de l'enfant, jusque vers 6 - 7 ans, expérimente le monde environnant au travers de l'hémisphère droit, avec un accès à la vue d'ensemble, à la globalité et sans accès au temps chronologique, mais avec une prédilection pour le non verbal et les aspects mélodique et vibratoire : essentiellement et prioritairement kinesthésique, l'enfant prend dans ses mains, apprend et comprend grâce au toucher : curieux de nature, on pourrait dire qu'au travers de ce mode d'exploration tactile, il touche avec son coeur. C'est ainsi qu'il entre en relation avec le monde environnant. 

Ce qu'il faut savoir, c'est que le développement neuronal ne se passe pas au même rythme chez les garçons et chez les filles : les filles, soucieuses de faire plaisir à papa-maman et à la maîtresse, réussiront mieux, vers 7-8 ans, à se formater et à entrer dans le moule que l'école exige. Elles seront aidées par une poussée neuronale des lobes frontaux plus précoce que chez les garçons. Chez ces derniers, on constate souvent au même âge un manque de maturité par rapport aux exigences scolaires : les zones préfrontales ne sont simplement pas prêtes à entrer dans ce mode de pensée organisée, détaillée et précise. Cela n'a donc rien à voir avec l'intelligence ! (Pour les garçons, il faudra souvent attendre l'âge de 13 -14 ans pour qu'ils se réveillent - scolairement parlant -  alors qu'au même moment, les filles se détournent du scolaire pour regarder les garçons...)

Revenons à la thématique du jour : mon propos est de vous faire comprendre le lien entre l'émotionnel et les blocages autour des opérations mathématiques : quand le jeu émotionnel prend le dessus, quand l'émotion n'est plus é-motion ( énergie en mouvement) , alors il risque d'y avoir blocage.

Quand la structure familiale perd son équilibre, parce qu'il y a une naissance, une séparation, ou un décès, le cerveau doit intégrer les données émotionnelles et doit comme se ré-organiser. Dans l'idéal, le système limbique (cerveau de nos émotions et de notre mémoire) doit faire circuler les informations jusqu'au cortex, sans bloquer.

"Faire des +" (dans le langage de l'enfant), cela signifie additionner ou ajouter. "Faire des -", c'est soustraire ou enlever. L'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur signe une addition, alors que la mort du poisson rouge signe une soustraction.

De la même manière, le cortège émotionnel risque de se mettre en branle et de perturber l'intégration des multiplications lors de grossesses gémellaires ou multiples et en cas de familles recomposées. Idem avec les divisions, lors des séparations et des divorces. 

Notons encore que divisions et multiplications sont en lien avec notre histoire embryologique : tout se résume en une cellule fécondée qui se divise en deux et se multiplie  (et se redivise) plusieurs fois. Absolument fantastique le mystère de la vie et absolument incroyable que cela puisse imprégner l'intégration des divers apprentissages ! 

Par conséquent, ce n'est pas en faisant plus de fiches avec plus de calculs que l'on va sortir des blocages. Mais c'est en dénouant les blocages, quelquefois simplement par la parole, car les mots sont les activateurs des é-motions et les libérateurs des maux. 

Mais il est également essentiel de s'assurer que l'enfant a véritablement intégré la signification des verbes "ajouter et enlever, additionner et soustraire" et qu'il est est capable de les ré-expliquer avec ses propres mots. Ce n'est pas toujours le cas. Et si, en arrière plan, l'enfant vit une perte de repères familiaux, il est bon de mettre des mots sur la nouvelle situation à intégrer, afin qu'il se sente rassuré.

Une séance de kinésiologie peut évidemment aider ! Certains exercices de Brain Gym également.

Je pense particulièrement au huit couché, symbole de l'infini, permettant de retrouver la fluidité. A pratiquer de préférence sous sa forme de ballade en 8, car cela réactive le corps en entier et remet en équilibre les dimensions gauche et droite, tout en intégrant le centre.

 

Je pense aussi aux mouvements croisés, favorisant l'activation simultanée des 2 hémisphères cérébraux et le passage du corps calleux. 

La mise en mouvement est, en quelque sorte, l'antidote des blocages.

L'idéal est de pratiquer ces exercices en y ajoutant des mots à réciter comme un mantra  (cela peut être : confiance, acceptation, fluidité , retour au calme ou ce qui émerge en lien avec la situation émotionnelle ) ou des phrases complètes, équilibrantes. L'intérêt est d'être à nouveau dans le flux et dans un aspect à la fois mélodique (cerveau droit / "résonner") et rythmique (cerveau gauche / "raisonner").

Je vous invite à ne pas sous-estimer le potentiel de libération énergétique dans les phrases ou les mots  que l'on prononce en conscience sur des mouvements répétitifs. 

Dernier point : il arrive également qu'il apparaisse un blocage dans les apprentissages (et pas forcément ou uniquement autour des maths), blocage corrélé à une histoire de santé. Ainsi, quand les ancêtres ont vécu un stress autour d’une opération médicale, à un certain âge,  il se peut que l'un ou l'autre des descendants récupère l'information cellulaire et réactive au même âge un stress qui n'est pas le sien ! Ce stress inconscient avec perturbation énergétique dans la vie de la personne est comme une relecture de l’âge de l’opération ou de l'événement.  

Exemple : une petite fille de 7 ans se retrouve soudainement en difficulté scolaire, sans explication rationnelle, si ce n'est que cet âge est la réactivation inconsciente (par fidélité) de l'âge auquel sa grand-mère a subi une importante opération, mettant sa vie en danger. Il se peut également que cette même petite fille réactive, (malgré elle et même si elle n'a pas connu sa grand-mère), le stress au double de cet âge, (14 ans), ou triple (21 ans) au quadruple (28 ans). Véritable épreuve émotionnelle à traverser qui semble donner la preuve qu'il est toujours question de multiplications et de divisions !!! 

Alors on s'en sort comment ??? On s'en sort grâce à la connaissance et à la conscience des événements. Pour cela, cela vaut la peine de partager les informations autour du système familial. C'est tout l'intérêt de prendre en compte l'aspect transgénérationnel dans les séances de kinésiologie, afin de pouvoir redonner à nos ancêtres,  avec beaucoup d'amour mais également de détermination,  leurs histoires, leurs programmes ...afin d'être véritablement dans notre propre flux.

Cela vous parle ?

En partageant cette page, vous contribuez à multiplier la connaissance et la conscience autour de ces problématiques ! MERCI ! 

Je vous  laisse maintenant réfléchir sur l'impact de calculs biliaires ou de calculs rénaux sur les apprentissages scolaires.  Ce sera l'objet d'un prochain billet ...

Au plaisir de partager avec vous...