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QUELQUES FACETTES DE L'HYPERSENSIBILITE CHEZ L'ENFANT
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Les enfants sont par nature des êtres sensibles. Ils captent le monde environnant au travers de leurs 5 sens, sans oublier leur 6ème sens qui est très développé.

Ils mettent le plus souvent plusieurs années avant de véritablement atterrir. Ils sont pourtant physiquement là, mais donnent l’impression qu’ils flottent entre terre et ciel, se nourrissant encore de l’énergie des espaces célestes, d’où ils viennent.

Leur naissance leur donnera une première occasion de se confronter à la matière corporelle, pour autant qu’ils soient nés par voie basse. Ceux et celles nés par césarienne passeront trop rapidement de la vie intra utérine à la vie terrestre, et surtout sans avoir expérimenté la densité corporelle au travers du bassin maternel. Certains d’entre eux garderont des traces d’une péridurale trop dosée, et auront de la peine à sentir comment s’enraciner profondément dans la terre, pour faire face aux exigences terrestres, telles que les exigences de l’école et de la société. Comme ils auront évité la contrainte du passage du bassin, ils répéteront ce même schéma, refusant de se soumettre aux obligations, aux règles et aux lois.

Le véritable défi pour tous les enfant - et pour tout être humain - c’est celui d’accepter le chemin d’incarnation, au sens d’ “entrer dans la chair”. Lorsqu’il y a difficulté d’adaptation, cela crée du stress. L’hypersensibilité est donc un excès de sensibilité, avec une difficulté à intégrer la norme, ou à rester dans ce que la société a dicté comme étant la norme.

L’hypersensibilité, quand elle est bien comprise, bien acceptée et surtout bien intégrée, peut devenir une force. Il est bon que les parents commencent par réaliser que s’ils voient chez leur enfant une facette d’hypersensibilité (gestion des émotions délicate, hypersensibilité au bruit, à la lumière, sensibilité tactile, sens olfactif ou gustatif hyper développés, relations quelquefois vécues difficilement ) c’est que eux aussi sont hypersensibles. C’est juste le regard qui change : peu ou pas reconnue il y a quelques 30 ans, l’hypersensibilité l’est devenue aujourd’hui et on peut l’accompagner de différentes manières.

Je vous livre ici quelques facettes de cette hypersensibilité.

L’enfant hypersensible à l’école

 L’école est souvent pensée selon le mode « cerveau gauche » dont les mots-clés sont : l’organisation, la précision, les détails, la logique, le langage verbal.

L’enfant hypersensible vit le monde au travers de son hémisphère droit : avec de l’intuition, de la créativité, une organisation en arborescence, une prédilection pour la vue d’ensemble et un langage non verbal. On peut cependant aussi noter chez certains enfants une manière de manier le verbe avec aisance, et une tendance à vouloir toujours avoir le dernier mot.

Il est sensible aux ambiances, aux tonalités de la voix, aux expressions du visage. Il est souvent à fleur de peau. Il sent au-delà de ce qui exprimé.

Il capte si l’adulte en face de lui est cohérent et aligné. Si ce n’est pas le cas, il va soit se fermer soit entrer en conflit. (non-respect de l’autorité). Il a besoin de comprendre le sens de ses apprentissages. Quelquefois il réussit à se maîtriser et à entrer dans le formatage de l’école, mais lorsqu’il revient à la maison, il a le plus souvent besoin d’exploser et de se décharger de tout ce qu’il a emmagasiné autour de lui.

Plus vous comprendrez les différences de ces 2 mondes, mieux vous pourrez accompagner votre enfant dans sa scolarité.

L’huile essentielle de géranium rosat, à porter dans la poche, et à respirer amplement, permettra à votre enfant de rester centré, aligné, attirant le positif et éloignant le négatif. Elle est une aide précieuse pour garder le cap lorsque l’environnement est lourd, voire toxique.

Une sensibilité à fleur de peau

Etes-vous sensible ? Sensible à fleur de peau ? Ou reconnaissez-vous votre enfant dans cette manière d’être ?

Qui dit peau, dit contact. Qui dit toucher, dit sensation agréable ou détestable.

On observe chez les individus et notamment chez les enfants (hyper) sensibles

-        Un besoin d’être serré (à la taille, aux chevilles) ou d’avoir des habits très larges

-        Un refus de certains textiles qui grattent et des étiquettes qui dérangent et tout son contraire :

-        Une fascination pour certaines matières toutes douces et enveloppantes :

-        Un refus ou un besoin intense d’être câliné, cajolé, massé ou pris dans les bras

Conseil : revisiter les premiers instants autour de la naissance. Avec une césarienne, l’enfant n’a pas eu la conscience de son corps dans le passage du bassin. Il n’a par conséquent pas ou peu de conscience corporelle.

Comment a été le tout premier contact après la naissance ? y-a-t-il eu séparation ou mise en couveuse ? Comment s’est passé le contact peau à peau ?

Reconnaissez votre enfant dans sa particularité d’être sensible. Souvenez-vous qu’il est votre miroir et qu’il vient exprimer les problématiques qui sont à résoudre.

 

Sous l’emprise d’un programme de perfection

Le plus souvent, les hypersensibles sont sous l’emprise d’un programme de perfection. Dans leur inconscient, ils répondent au programme « je dois être parfait », programme qui a vraisemblablement pris racine au moment de la conception. Ce qui signifie tout faire parfaitement pour être aimé, sans se donner le droit de se tromper.

Lorsqu’ils sont confrontés à de nouveaux apprentissages en classe, ils préfèrent quelquefois ne pas essayer, plutôt que d’avoir à expérimenter qu’ils ne réussissent pas parfaitement. Ainsi, on les verra mettre une éternité à démarrer une activité ou manifester une lenteur excessive en écrivant, effaçant à plusieurs reprises, et étant le plus souvent très durs avec eux-mêmes. Ils se mettent en stress à l’idée que ce ne soit pas parfait.

Ceux et celles qui sont avec des programmes de perfection l’ont le plus souvent hérité de leurs parents et de leurs ancêtres. Il va falloir se désolidariser des programmes invalidants, pour amener plus de détente, et se donner ainsi le droit d’exprimer tout son potentiel. La phrase “je me détends et je donne le meilleur de moi-même” est bienvenue pour aller vers un changement.

L’huile essentielle de palmarosa, à respirer amplement, est une aide utile pour faire lâcher ce programme invalidant, ainsi que la culpabilité

 

Les 2 facettes de cette sensibilité hors norme

Les émotions chez les hypersensibles sont difficiles à gérer et s’expriment le plus souvent en excès. Trop de colère, trop de tristesse, trop de sentiment d’injustice… Mais trop par rapport à quoi ? Trop par rapport à ce que la société a dicté comme norme. Trop pour les parents qui vivent ces situations excessives avec leurs enfants, et trop pour les enseignants qui ne savent pas comment gérer un tel comportement en classe. Ces enfants sont imprévisibles et déroutants. Ils viennent chahuter tous les codes !

On peut observer 2 facettes différentes :

L’enfant est empathique. Il est également très connecté aux animaux. Il prend facilement les problèmes et les soucis des autres sur ses épaules, sait se mettre à la place de l’autre. Inconvénient : il aura tendance à être sensible à l’énergie globale d’un lieu, voire à pomper, malgré lui, l’énergie de ceux qui l’entourent. Conseil : HE de géranium / bulles de protection

Ou au contraire, il a une certaine froideur émotionnelle, il met en place une forme de distanciation, il refuse de s’intégrer au groupe, il a une attitude un peu hautaine. Il se construit un mur de protection afin de ne pas se laisser déborder et envahir par les autres .

Il est le plus souvent débordé par un trop plein d’émotion ou par des émotions difficiles à gérer et à digérer. Il a comme exutoire les crises de colère et de frustration qu’il fait dès qu’il est à la maison ou dès qu’il y a un changement ou quelque chose d’imprévu.

L’hypersensibilité auditive, ou quand on en a plein les oreilles

L' ouïe est le premier sens à se développer en vie intra utérine. Dans l'oreille, nous pouvons inscrire notre corps en entier. Tout comme dans la paume de la main et sous la plante des pieds. Ainsi, en massant le lobe, nous réveillons le cerveau !

Les enfants se plaignent souvent qu'ils sont dérangés par trop de bruit autour d'eux et que cela les déconcentre. C'est le signe que leur oreille ne remplit pas correctement sa fonction de filtre : elle doit pouvoir entendre en arrière fond des bruits, et reconnaître ces bruits comme étant secondaires (pas de la même importance que ce que l''on se dit dans la tête pour réfléchir, par exemple).

Les signes d'une hypo ou d'une hypersensibilité auditive sont :

- une difficulté à enregistrer plusieurs instructions de suite

- une confusion des sons se ressemblant

- une voix sans intonation et monotone

- un vocabulaire faible

- des difficultés dans l’apprentissage des langues étrangères

Comment aider ?

- par la pratique du casque d'écoute (Brain Gym), simple massage de l'oreille

- par le massage des reins, qui fonctionnent énergétiquement avec les oreilles. Les reins sont en lien avec la mémoire ancestrale et véhiculent nos peurs et celles de nos ancêtres.

- par un tapotement autour des oreilles, car il y a des points de méridiens importants tout autour

Dernière astuce pour l'apprentissages des langues étrangères : répéter le même mot plusieurs fois, à haute voix. L'apprentissage dans la tête est le plus souvent inefficace. Qu'on se le dise !

L’HYPERSENSIBILITE VISUELLE, ou quand on en a plein les yeux

Dans le cas d’une hypersensibilité visuelle, il  peut y avoir

1.      réactivité à une certaine couleur. Le plus souvent, à la couleur noire, associée à la mort, aux deuils non faits, à la peur de la nuit. Mais aussi à d’autres couleurs qui sont en relation avec une histoire et des émotions non digérées, ou en lien avec l’inconscient collectif : le rouge, par exemple, est synonyme de « stop » ( par opposition au vert), ou est associé aux erreurs mises en avant par l’enseignant, ou encore au sang, (hémorragies post partum, ou autres, blessures importantes), et à des  liens de sang toxiques. Il y a là matière à se mettre en réactivité inconsciente. A chercher dans notre histoire mais également en résonance avec des histoires transgénérationnelles

2.      Extrême sensibilité à la lumière : trop de lumière vive le matin ou besoin de tamiser la lumière le soir. Cette hypersensibilité est souvent liée au syndrome du gisant (tel que décrit par Salomon Sellam)

3.      Comportement agressif ou apathique, lié à trop d’informations visuelles lors d’une séance télévision ou suite à un moment passé sur les écrans. Bon à savoir : le cerveau se déconnecte face aux écrans car le trop d’informations le met en stress

4.      Acuité visuelle hyper développée, avec focalisation extrême sur chaque détail, mais en contrepartie, difficulté à voir la vue d’ensemble et difficulté à prendre du recul sur les situations

 

Trois astuces pour récupérer nos fonctions cérébrales et visuelles :

1.      visualiser un X, le fixer au centre et respirer amplement. Ce symbole permet le retour à la collaboration de nos hémisphères cérébraux

2.      frotter les points visuels, qui se situent au niveau de l’occiput

3.      dessiner des huit couchés (Brain Gym), de différentes couleurs, en se reliant à la sensation liée à la vibration de la couleur

Les défis des (HYPER)sensibles, chakra par chakra :

Percevoir le monde environnant au travers de nos sens et nous relier à nos centres énergétiques, tout cela fait partie de nos défis en tant qu’être humain, que l'on soit normalement sensible ou hypersensible.

Les chakras sont des centres énergétiques situés entre le périnée et le sommet du crâne. Chaque chakra est associé à une couleur. En visualisant la couleur correspondante, on nourrit le chakra.

Chakra 1 : s’enraciner, habiter le corps, développer la confiance et la sécurité, être en lien avec la Terre. Couleur rouge

Chakra 2 : dynamiser la joie, expérimenter le plaisir, se sentir motivé, bouger. Couleur orange

Chakra 3 : rayonner de tout son être, intégrer les leçons de vie. Couleur jaune

Chakra 4 : aimer et s’aimer, respirer pleinement la vie à plein poumons. Couleur verte

Chakra 5 : communiquer de manière consciente et respectueuse, développer la créativité. Couleur bleue

Chakra 6 : accueillir les perceptions extrasensorielles, noter ses rêves, développer son intuition. Couleur indigo

Chakra 7 : respecter l’autorité , accueillir le lien au Ciel Couleur violette

Que l’on soit un peu, beaucoup ou passionnément sensible, le plus grand défi de chacun, c’est celui d’habiter le corps. De l’intégrer comme faisant partie de l’aventure terrestre et d’en prendre soin pleinement. Or le corps, c’est de la matière, de la densité… et c’est quelquefois contraignant ! Pourtant, c’est là la clé.

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut avoir à la fois des racines et des ailes (ou des antennes), et qu’on peut se déployer entre terre et ciel. L’huile essentielle de cèdre peut nous y aider. Elle nous permet de gagner en souveraineté et en dignité, et de prendre notre place sur terre.

En espérant avoir éveillé votre intérêt, et en souhaitant vous avoir offert quelques pistes utiles

A PROPOS DU VIDE ET DE L’ESTOMAC

Le mot Estomac m’évoque celui de vide : c’est d’ailleurs une des émotions reliée au méridien Estomac, lequel nous parle de satisfaction et de sécurité .

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Il est sage de laisser un tiers de vide dans notre estomac. Afin que le bol alimentaire puisse être malaxé et travaillé comme il se doit. Et que puisse se faire ensuite l’assimilation (dans l’intestin grêle) puis l’élimination (au travers du côlon).

Prenons le temps d’observer comment nous gérons notre appétit de vie :

Premièrement, chez les enfants actuels, hypersensibles, dont le défi est d’accepter les contraintes de l’incarnation (entrer dans la chair et dans le corps) et se confronter aux dimensions terrestres et physiques.

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Ces nouveaux nés refuseront quelquefois le sein ou mettront une éternité pour finir le biberon. Plus âgés, ils se satisferont de petites quantités de nourriture, montrant peu d’intérêt pour cette dimension terrestre. Ou alors, conscients de ce qui est bon pour eux et à l’écoute de leur sens instinctif, ils sélectionneront méticuleusement les aliments et refuseront quelquefois de manger des produits carnés.

Cette difficulté à accepter de goûter de nouvelles saveurs et de nouvelles textures est l’expression de leur peur du changement et de l’insécurité que peut provoquer la nouveauté … 

Dans le cas des enfants actuels et hypersensibles, la notion de vide est peut-être à mettre en relation avec « (la peur de) sauter dans le vide ».  Aux premiers instants de leur incarnation, il y a ce grand saut à faire. Celui qui est nécessaire pour venir se poser et s’enraciner dans le corps d’une maman. C’est au 7ème jour de notre vie intra utérine que la nidification se fait réellement et c’est le début de l’aventure terrestre.

Certains enfants expriment clairement le sentiment d’avoir été comme poussés et contraints de venir sur terre. Comme s’il y avait une urgence à faire bouger les habitants de la planète Terre. Ces enfants sont des éveilleurs de conscience : ce sont des enfants exigeants en matière d’éducation. Ils ont le charme d’entrer dans les failles de leurs parents et de leurs enseignants. Avec constance, ils  mettent le doigt sur le manque d’enracinement, le manque de cohérence, le manque d’alignement, et sur cette immaturité propre à tous ces adultes qui n’ont de cesse de remplir leurs estomacs et leurs vies de choses matérielles et futiles.

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Car il est vrai que chez beaucoup d’entre nous, adultes que nous sommes, “même si nous avons beaucoup, nous n’avons pas encore assez” (thématique du méridien Estomac). Beaucoup d’entre nous vont manger sans fin et sans faim et l’on pourrait parler même de maltraitance dans ce comportement compulsif face à la nourriture : nous allons nous remplir et nous remplir, dévorer, engloutir, sans conscience aucune, soit pour nous débarrasser le plus vite possible de cette obligation terrestre (si nous avons été cet enfant hypersensible avec une difficulté à accepter l’incarnation), soit pour court circuiter la digestion émotionnelle(si nous sommes cet adulte insatisfait et insécure).

Or notre passage sur terre exige que nous acquérions une forme de maturité émotionnelle, afin d’être capable de réellement digérer (gérer 2 fois).

Etre adulte, c’est avoir intégré que la digestion physique et la digestion émotionnelle sont indissociables. Or nous le savons bien : certaines émotions peuvent avoir mauvais goût, ou être carrément indigestes, voire nous donner envie de vomir.

Le plus souvent, plutôt que de laisser de la place pour du vide, afin qu’une bonne circulation énergétique et émotionnelle se fasse, nous mettons en place une stratégie de fuite par rapport aux émotions. Mais aucun aliment ne pourra venir combler ce vide : aucune tablette de chocolat, aucun verre de bon vin, aucune petite douceur !

Et si ma dernière phrase vous fait mal à l’estomac, juste à cause de l’idée que rien ne pourra venir remplir ce vide, alors je vous conseille de humer et même d’ingérer quelques gouttes d’huile essentielle de cardamome ! Elle sera votre parfaite amie anti-fringale et votre meilleure copine de digestion et d’assimilation ! A plein de niveaux différents ! (je ne vous le cache pas, c’est mon HE préférée !!!)


Les mots de la fin : qu’avons-nous à comprendre et à intégrer dans notre vie ?

  1. Que toute chose n’existe que parce que son contraire existe aussi. Ainsi, au vide s’oppose le plein.

  2. C’est le travail sur nos émotions qui nous apporte le plein, au sens de plénitude. En prenant soin de nos émotions , - plutôt que de les manger - nous nous autorisons à nous remplir d’essentiel (essen-ciel) et de subtil.

  3. Notre mission en tant qu’adultes responsables, c’est d’apprendre à nos enfants à mettre des mots sur leurs maux et à gérer (et digérer) leurs émotions. Nous sommes là pour les accompagner, même si ce sont des éveilleurs de conscience et qu’ils sont plus éveillés que nous !

Retenons que les enfants, encore très auréolés des mondes d’en haut, ne sont pas forcément très intéressés par les aspects terrestres et denses de l’alimentation. Car ils se nourrissent d’autres choses beaucoup plus subtiles et fines : des nuages qui passent dans le ciel, des étoiles qui éclairent la nuit, de l’émerveillement face à un papillon qui s’envole, de la magie d’instants passés en nature.

Questionnons-nous une dernière fois sur ces adultes qui mangent sans fin et sans faim … : ne seraient-ils pas simplement remplis de tristesse et/ou de colère d’avoir perdu leur capacité à s’émerveiller des choses les plus simples ?

Et s’il suffisait de retrouver l’enfant en nous, cet enfant intérieur et “inter-rieur”, cet enfant qui savait et sentait et qui privilégiait le subtil et le spirituel au trop lourd et au trop dense ?

A bon entendeur … salut !


HYPERSENSIBILITE & DEUXIEME CERVEAU

Savez-vous qu’en réalité, nous avons 3 cerveaux ?

  • un cerveau dans notre tête , comprenant le cerveau reptilien, le système limbique et le cortex. Il contient 100 milliards de neurones.

  • un cerveau dans notre ventre, avec 200 millions de neurones, plus que dans le cerveau d’un chien.

  • un cerveau dans notre cœur , comptant 40.000 neurones et dont le rôle est de gérer au plus près le rythme cardiaque et le fonctionnement du cœur.

Les 3 cerveaux communiquent, échangent des informations entre eux et sont autonomes.

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Dans notre vision occidentale, le 2ème cerveau désigne les intestins ( intestin grêle et gros intestin). En MTC, le cerveau entérique prend la première place alors qu’en Occident, nous avons laissé le cerveau de la tête prendre le dessus et être le chef !

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L’un comme l’autre ont un système de neurotransmetteurs. Certains de ces neurotransmetteurs sont excitateurs (comme la dopamine et l’acétylcholine) et d’autres sont inhibiteurs ( comme la sérotonine et le GABA) . La sérotonine, hormone de la détente et du bien-être, est produite à 85 % dans l’intestin grêle et prend part aux échanges entre le cerveau et l’intestin, via le nerf vague.

La sérotonine régule l’humeur, l’anxiété et le comportement : elle est une clé fondamentale pour vivre plus sereinement et plus harmonieusement. Le taux de sérotonine influencerait sur notre humeur et les pensées négatives ou positives influenceraient à leur tour le taux de sérotonine. Cela va donc dans les 2 sens.

La sérotonine est la seule neuro-hormone pouvant empêcher ou arrêter l’augmentation de la production de cortisol, d’adrénaline et de noradrénaline, qui sont toutes les 3 des hormones du stress. Et tout cela se passe essentiellement dans notre ventre !

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On comprend dès lors qu’il est essentiel de prendre en compte l’axe intestin - cerveau.

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Regardons de plus près : le système nerveux central (le cerveau) et le système nerveux entérique (intestin grêle) se ressemblent dans leurs circonvolutions et communiquent entre eux via le nerf vague. C’est juste fascinant !

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La fonction de l’intestin grêle est de trier les informations, puis de faire un travail d’assimilation et d’absorption, avant de rejeter les déchets dans le gros intestin. Ce sont des informations au niveau nutritionnel tout d’abord, mais également de type émotionnel, comme pour tout le système digestif. Les expressions comme “j’ai de la peine à digérer cette histoire”, “j’ai le ventre noué”, “j’ai une boule au ventre” nous rappellent que nos émotions sont logées dans notre ventre. Quand on a une sensibilité digestive, il est judicieux de s’aider avec de l’huile essentielle de cardamome, qui va non seulement nous aider à digérer (gérer 2 fois) mais surtout à intégrer et assimiler les expériences de vie. Elle est vraiment une incontournable, à respirer et à ingérer !

La particularité de l’intestin grêle, ce sont ses incroyables villosités permettant l'amplification des processus d'absorption par augmentation de la surface intestinale et donc du nombre de cellules. D'une longueur moyenne de 6 mètres, l’intestin grêle augmente sa surface de contact entre les nutriments et la paroi jusqu'à 250 mètres carrés.

Il n’est décidément pas banal, cet intestin grêle : il donne l’impression d’avoir une véritable profondeur cachée. ll est aussi “relié” à l’ombilic, vestige de notre arrivée sur terre, l’ombilic faisant face à un point essentiel d’acupuncture , appelé Ming Men, la porte de la vie ou porte de la destinée. C’est également dans cette zone du ventre que se déploie notre hara ou Dan Tien, à 3 cm en-dessous de notre nombril ! Quelles richesses autour de notre ventre !

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Oui ! Et alors ?

Pratiquer la kinésiologie en incluant cet axe et en questionnant le 2ème cerveau est devenu juste une évidence pour moi ! Le traditionnel “je demande à ton cerveau un oui clair / un non clair” ( questionnement de base pour entrer dans le testing musculaire propre à la kinésiologie ) est désormais suivi dans ma pratique - et ceci depuis plusieurs années - d’un même questionnement et recherche d’informations au niveau du 2ème cerveau ! J’avais depuis ma formation complémentaire de nutrithérapie pressenti cette piste. Et un jour, je me suis lancée ! Avec des résultats incroyables, car en accord avec ceux qui viennent me rencontrer !

En effet, face aux enfants actuels, le plus souvent (hyper)sensibles, véritables éponges émotionnelles et énergétiques, il était important de se mettre en résonance avec toute cette subtilité qui leur est propre. Ces enfants ont des antennes très développées : ils sentent et captent les ambiances et les gens. Ils plongent dans les failles et les faiblesses des adultes. Ils sont exigeants, car ils obligent leurs parents et les adultes qui les accompagnent à être parfaitement ancrés, alignés, cohérents. Ce sont clairement des enfants qui viennent faire évoluer le monde et qui sont des éveilleurs de conscience.

Je cite ici Jeanne Siaud- Facchin qui résume en quelques lignes l’essentiel :

“L'intelligence est d'abord perceptive. Elle capte avec tous les sens les moindres murmures du monde. Elle perçoit l'invisible, l'infime. La sensibilité c'est la porosité au monde, aux autres, à la vie. La sensibilité c'est ce qui enrichit nos vies à chaque instant de tout ce qui s'y trouve, là, maintenant, juste là,. C'est une force immense, mais une force fragile. Percevoir un regard, un non-dit, sentir une ambiance trouble, saisir une parole fausse, capter une mimique qui contredit les mots, être touché jusqu'au fond de soi par l'émotion d'un autre, ... L'hypersensibilité c'est la présence au monde avec tous les sens grands ouverts.”

“Cette sensibilité qui est une porosité “ : si nous maltraitons notre intestin grêle, en mangeant n’importe quoi et en n’écoutant pas les signaux que le corps nous envoie, il arrive qu’un jour, l’intestin devienne poreux, ayant perdu sa capacité à faire le tri entre ce qui est à garder ou à rejeter ! C’est la porte ouverte aux intolérances alimentaires ! Quand le ventre va mal, le cerveau ne peut aller bien !

Souvenons-nous que l’intestin grêle a aussi un rôle essentiel dans l’apprentissage (apprenti- sage scolaire et de vie) : tout ce que nous devons apprendre a plus ou moins bon goût (bouche) , est quelquefois lourd ou difficile à digérer, (estomac) puis doit être assimilé (intestin grêle) , avant de le relâcher ou l’éliminer (gros intestin). Le véritable travail autour de l’apprentissage, c’est celui d’appropriation de la matière : c’est faire sien !

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Au niveau énergétique, le méridien de l’intestin grêle nous enseigne à apprendre de nos propres expériences, à tirer une leçon de vie .

Pas étonnant qu’un des points clés pour démarrer une séance de kinésiologie et basculer sur un “oui et un non” clairs, c’est le fameux point karaté (Intestin Grêle 3).

Revenons aux enfants hypersensibles : ces enfants captent des informations de cerveau à cerveau, de coeur à coeur et de ventre à ventre ! Ils ont la capacité à sentir à la place de l’autre, et à être totalement en empathie et en connexion ( ou en rejet, quand cela ne passe pas !) .

“La sensibilité, une force immense, mais une force fragile” selon Jeanne Siaud-Facchin. Mon amie et co-animatrice des ateliers sur les enfants hypersensibles, Aline Fridez, ajouterait que le défi, c’est justement de faire de cette hypersensibilité une force. C’est ainsi que l’on quitte le rôle de victime, pour devenir pleinement acteur de sa vie et écrire sa légende personnelle !

Et si la fragilité et la force se trouvaient au même endroit ? Simplement dans notre ventre. La MTC l’a compris depuis des millénaires : il est essentiel de prendre soin de notre ventre (que ce soit au niveau alimentaire ou émotionnel) .

Nous venons du ventre maternel, et une fois sur terre, il serait bon d’apprendre à nous y installer et à rester connectés à son énergie.

Et concrètement dans ma pratique de kinésiologue ?

Je commence toujours par une exploration traditionnelle, au niveau du cortex , ( un “oui et un non” clairs, pour le cerveau) puis (quelquefois déjà lors de la première séance), je fais mettre une main sur le ventre, au niveau du nombril, et je relance le questionnement à ce niveau-là , pour mettre en conscience ce 2ème cerveau, et l’axe intestin - cerveau! Cela me permet d’aller dans la profondeur et la subtilité et de laisser vibrer et résonner cette énergie qui vient du ciel et qui demande à s’enraciner ! C’est très pertinent pour les enfants actuels, et pour tous ceux qui ont un profil avec un cerveau droit prédominant.

La main au niveau du nombril - sorte de racine interne - active le mystère de notre conception et le grand mystère de la Vie. C’est une manière de revenir à l’origine. Qu’est ce qui fait que nous sommes là, dans cette histoire de vie-là ? Comment, dans cette incarnation, développer nos racines et nos ailes ? Quelle belle histoire !

Le défi des enfants actuels et hypersensibles , c’est d’intégrer la matière et le corps, et d’accepter leur choix d’incarnation, ainsi que les contraintes de la matière et de la vie terrestre. Ils ont besoin de développer des racines solides, profondes, afin de se sentir en sécurité sur la terre, et sans peur de perdre les connexions avec les mondes subtils. C’est un véritable travail d’in-corporation (s’installer dans le corps, le coeur et le ventre), entre Terre et Ciel, et de descente dans la matière.

Le rôle des parents, des éducateurs, des enseignants, des thérapeutes face à ces enfants hypersensibles est d’apprendre à être dans l’ouverture, et les nourrir, non seulement intellectuellement, mais émotionnellement, énergétiquement, vibratoirement !

Mon rôle en tant que thérapeute est de les accompagner dans ces subtilités. Le plus souvent, je ressens ces enfants comme étant des guides pour éveiller ma conscience. Je reste admirative devant leur potentiel et leur immersion avec les mondes d’en haut et suis pleine de gratitude d’avoir la chance d’en rencontrer autant !

Si vous avez lu cet article avec intérêt, je vous invite à vous questionner si vous aussi, ne seriez pas un brin hypersensible ! Mon constant est que le plus souvent, les parents qui m’amènent des enfants avec un profil d’hypersensibilité le sont également !!! A vous de voir comment cela résonne en vous !!!

Merci pour vos partages et surtout vos commentaires sur ce sujet un peu “audacieux” !

Prochaine date pour les “Enfants Hypersensibles”

Samedi 25 septembre, à Nyon, de 9h30 à16h

Inscriptions : https://forms.gle/HbgrfuMdeyV4YFnm7

Lectures conseillées :

  • “Le charme discret de l’intestin”, Giulia Enders

  • “A fleur de peau, le roman initiatique des hypersensibles”, Saverio Tomasella